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Monuments historiques
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édifice / site
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Villa Arson, Ecole nationale supérieure d'art et Centre national d'art contemporain
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Nice
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lieu-dit
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Saint-Barthélémy (quartier)
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adresse
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20 avenue Stephen-Liegard
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dénomination
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école d'art
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éléments protégés MH
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jardin
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époque de construction
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2e moitié 18e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1970
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auteur(s)
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Marot Michel (architecte)
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personnalité(s)
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Arson Pierre-Joseph (commanditaire) ; Talleyrand-Périgord Charles Maurice (habitant célèbre)
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historique
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La Villa Arson est aujourd'hui un établissement d'enseignement supérieur associé à un centre d'art, placé sous la tutelle du Ministère de la Culture. La bâtisse d'origine avec son jardin à l'italienne, que ses murs ocre-rouge distinguent des ajouts successifs, date de la 2e moitié du 18e siècle. Elle avait été commanditée par Pierre-Joseph Arson, comte de Saint-Joseph et consul de Nice. Talleyrand y séjourna après le congrès de Vienne. Après différentes occupations et affectations, la villa et le terrain l'entourant furent rachetés par la ville de Nice en 1943, avant d'être offerts à l'État dans le but d'y construire une école d'art.
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description
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Michel Marot (né en 1926) , à la tête d'une équipe composée d'architectes parisiens et niçois (D. Tremblot, M. Guerlin, D. Quillard, G. Fidon, P. Allard) , a su réaliser un espace complexe mais cohérent, insérant l'ancienne construction dans des cubes de béton, et utilisant la pente naturelle du terrain pour respecter le paysage en ne dépassant pas la hauteur de deux étages. Le labyrinthe apparent des espaces intérieurs est dû à la multiplicité des fonctions que doit regrouper ce lieu : ateliers, salles d'expositions, loges, studios pour les artistes et étudiants en résidence. Les parois de béton " brut de décoffrage " confèrent une esthétique " brutaliste " et épurée au lieu, permettant une meilleure mise en valeur des oeuvres et des expositions. D'autres parois, à l'extérieur cette fois, sont recouvertes de galets du Var, insérant la villa dans son contexte géographique par un renvoi aux revêtements traditionnels régionaux. Quelques éléments décoratifs comme les sols pavés de marbre, ou les tomettes triangulaires ocre et blanc ajoutent une note de lumière et de fantaisie aux espaces épurés. Les deux hectares de jardins, souvenirs de l'immense parc du premier propriétaire, s'étendent autour de l'école, et la surplombent même par l'intermédiaire de toits-terrasses arborés, accentuant une fois encore la sensation d'intégration dans le paysage méditerranéen.
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propriété
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propriété de l'Etat
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protection MH
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1943/03/01 : inscrit MH
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La villa et son jardin : inscription par arrêté du 1er mars 1943
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site protégé
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site classé
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visite
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ouvert au public
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type d'étude
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recensement immeubles MH ; label XXe
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documentation MAP
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rédacteur(s)
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Sylvie Denante
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référence
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PA00080809
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© Monuments historiques, 1992
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date versement
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1993/06/04
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date mise à jour
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2015/10/13
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crédits photo
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Marx, Jean - © Monuments historiques
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Contact service producteur
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