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Réponse n° 12742

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôtel-Dieu actuellement maison de retraite
localisation Bourgogne ; Yonne ; Saint-Florentin
aire d'étude Bourgogne
adresse 31 avenue Général Leclerc
destinations successives maison de retraite
dénomination hôtel-Dieu
époque de construction 17e siècle (?) ; 2e quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
année 1739 ; 1770 ; 1806 ; 1872 ; 1898 ; 1910
auteur(s) Mativet Jean-Edme (architecte) ; Girard (entrepreneur)
historique La date de fondation de l'hôtel-Dieu, appelé aussi maison-Dieu, reste inconnue (l'établissement est mentionné dans une charte de 1279). Installé près de l'église paroissiale, il n'occupait à l'origine que le rez-de-chaussée d'une maison dont l'étage fut loué à partir de 1610 pour servir de salles de classe et à partir de 1644 pour servir de presbytère. A la fin du 17e siècle, le rez-de-chaussée où était installé l'hôpital se composait "de deux pièces dont une grande salle". Pour ne recevoir que des malades et conformément à la loi, il fallut aménager une chambre pour la personne chargée des soins et séparer les hommes des femmes. En 1700, on fit donc de la grande salle deux petites. Mais l'espace s'avera vite trop étroit (deux soeurs officiaient) et il fut décidé en 1703 de transférer l'établissement au faubourg d'Andressy et de mettre en location les lieux occupés en ville. Deux maisons furent achetées dans ce faubourg en 1703 (on y transféra les pauvres en 1704) , puis une troisième jointive en 1711. Une muraille vint fermer la cour ainsi ménagée en 1715. En 1739, une façade unique fut reconstruite pour unifier l'aspect des trois maisons. Une quatrième maison fut achetée en 1740, une cinquième en 1741, puis "plusieurs places et bâtiments" en 1769. On édifia la chapelle en 1770, après la permission accordée par l'archevêque de Sens le 22 avril. La première pierre devait être posée par le seigneur du lieu, le comte de Saint-Florentin (Louis Phélipeaux, duc de la Vrillière, ministre de Louis XV) mais celui-ci, retenu pour affaires à Paris, donna procuration à Philippe-Charles Duchesne le 12 juin 1770. Le curé de la paroisse vint bénir les lieux le 8 septembre 1771, jour de la fête de la Nativité de la Vierge, en souvenir du vocable de l'ancienne chapelle démolie en 1714 pour cause de vétusté (les messes se disaient dans l'église paroissiale ou chez les Capucins). Après l'union des maladreries aux hôtels-Dieu en 1695, la chapelle avait été transférée à cet emplacement près de la rivière à la sortie du faubourg en 1597. La construction de la chapelle s'accompagna en 1770 de l'édification de part et d'autre de celle-ci de deux nouvelles salles dans lesquelles furent accueillis les malades dès le 1er septembre 1771, avec les hommes à gauche et les femmes à droite. D'autres acquisitions vinrent augmenter en 1788 l'emprise de l'établissement. A la révolution, la capacité des deux salles de 1771 étaient de 8 lits pour les hommes et 6 lits pour les femmes (pour 4 lits en 1724, 8 en 1755, 10 en 1764, 12 en 1768). Une nouvelle salle en construction en 1806 restait à terminer en 1807 le long de la rue. Il ne semble pas que l'établissement ait ensuite entrepris des travaux d'importance avant la décennie 1870. D'anciens bâtiments situés à l'est de la cour furent partiellement démolis. On refit l'étage pour y aménager deux salles de malades pouvant contenir 9 lits pour l'isolement en cas de maladies contagieuses, "La chambres des fous, la chambre des morts et un bûcher" occupant le rez-de-chaussée. Les travaux, exécutés par Girard de Saint-Florentin, adjudicataire le 20 juin 1872, furent reçus définitivement le 22 juin 1873 par l'architecte Mativet qui avait dressé plans et devis le 8 août 1871. La capacité de l'ensemble était de 18 lits en 1878. Cabinets d'aisance côté hommes, salles de bains et de douches avec calorifère à eau chaude vinrent moderniser les installations respectivement en 1898 et en 1907-1910. Devenu maison de retraite, l'établissement a été entièrement modernisé et agrandi (le corps de bâtiment construit le long de l'avenue du Général-Leclerc date de la 2e moitié du 20e siècle). Sa capacité est aujourd'hui de 107 lits d'hébergement répartis sur plusieurs bâtiments.
description L'établissement se compose de deux bâtiments principaux élevés sur les côtés est et ouest d'une cour rectangulaire dont l'entrée se trouve dans l'angle nord-est. Le bâtiment le plus ancien borde la Grande Rue. Il comprend un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Le passage couvert qui le traversait a été obturé, toutes ses ouvertures remaniées et son étage de comble réaménagé sous un toit brisé à croupes. Le bâtiment moderne qui longe l'avenue du Général Leclerc, à structure en béton et couverture en terrasse, est animé en façade par un revêtement de brique au niveau des balcons. Il est relié au précédent par un bâtiment plus étroit.
étages 1 étage carré ; 3 étages carrés ; étage de comble
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; brique ; béton ; enduit
couverture (type) toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; terrasse
couverture (matériau) tuile plate ; ardoise
état remanié
propriété propriété publique
type d'étude enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
rédacteur(s) Inguenaud Virginie ; Potier Nicolas
référence IA89000358
  © Région Bourgogne - Inventaire général
enquête 2002
date versement 2006/11/24
date mise à jour 2011/03/23
crédits photo Barbe-Richaud, Pierre-Marie - © Région Bourgogne - Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((architecte) :AUTR )
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