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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Temple de Protestants
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localisation
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Lorraine ; Moselle ; Thionville
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aire d'étude
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Portes de France - Thionville
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lieu-dit
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Centre intra-muros
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adresse
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passage du Temple
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dénomination
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temple
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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année
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1888
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auteur(s)
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Hermann Wilhelm (architecte)
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historique
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La nouvelle communauté protestante de langue allemande arrivée avec l'Annexion fut hébergée depuis 1871 dans une salle du beffroi. En 1876, la ville comptait 800 protestants sans les militaires. En 1887, Thionville devint vicariat puis paroisse en 1888. Un premier projet de construction d'un temple fut proposé en 1876 avec un parti architectural pour le moins inhabituel puisqu'il s'agissait d'une église halle néo-gothique à trois vaisseaux, selon un modèle qui fut en vogue à la fin du Moyen Age pour les églises catholiques. Localisé place de la mairie, il fut rejeté. En 1884, un accord fut passé entre l'administration militaire qui donna un terrain et la paroisse protestante qui s'adressa à l'architecte d'arrondissement, Wilhelm Hermann (actif à Thionville de 1873 à 1893). La largeur de la nef passa de 7 m à 11 mètres permettant d'accueillir 200 fidèles de plus. Les murs porteurs durent alors avoir une épaisseur de 1, 75. Des tribunes étaient prévues au-dessus des bas-côtés étroits mais ne furent pas réalisées. Le financement fut en partie assuré par le Gustav Adolf Verein sollicité dès 1873.Le temple de Thionville fut inauguré le 28 novembre 1888. Le décor intérieur ne fut réalisé qu'en 1913 par Malsch, architecte et professeur à l'Ecole d'arts décoratifs de Strasbourg. La proposition en avait été faite par le théologien et historien d'art Johannes Ficker (Leipzig 1861, Halle 1944). Usant de couleurs vives et de dorure dont quelques rares témoins subsistent dans la sculpture des fonts baptismaux, la peinture intérieure donnait à l'édifice une tonalité plus médiévale que celle d'aujourd'hui. Le temple subit des dégradations durant la guerre et fit l'objet de travaux achevés en 1946. Aujourd'hui le temple présente l'aspect clair et lumineux que lui a donné la restauration du centenaire peu avant 1988, donnant à l'édifice une coloration plus proche de la tradition réformée française et l'éloignant d'un modèle d'origine qui se référait aux églises gothiques.
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description
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Aujourd'hui bien visible de l'espace public suite aux modifications de la voirie ambiante, il s'agit d'un bâtiment important dont le clocher hors-oeuvre s'élève nettement du faîte des demeures voisines. Construit en moellon et en calcaire jaune dit pierre de Jaumont, l'édifice se compose d'une nef rectangulaire flanquée de bas-côté étroits à simple fonction de circulation et s'achève par une abside polygonale à cinq pans. L'ensemble est voûté d'ogive et décline, y compris dans le décor et le mobilier un vocabulaire clairement néo-gothique avec baies lancéolées à décor de quadrilobes et de vitraux, motifs d'arcatures trilobées aveugles pour la chaire, les fonts baptismaux et la table de communion situés dans un choeur surélevé de quelques marches. Les vitraux qui ne conservent plus que dans leur partie supérieure des éléments rappelant le décor floral d'origine laissent passer abondamment la lumière par une vitrerie transparente. De part et d'autre, deux ailes de plan rectangulaire abritent un vaste escalier suspendu qui conduisent à la tribune d'orgue et aux salles destinées à l'enseignement religieux. L'une d'elle conserve un reste d'une frise néo-gothique peinte au pochoir. Une sacristie de plan rectangulaire s'ouvre à droite du choeur
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plan
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plan allongé
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étages
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3 vaisseaux
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; flèche polygonale
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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voûte d'ogives
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décor
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sculpture ; vitrail ; peinture
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représentation
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ornement à forme architecturale ; ornement à forme végétale
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peinture au pochoir avec décor floral dans la tribune
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typologie
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chevet polygonal ; tour-porche demi hors oeuvre
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Leroy Mélanie ; Bouvet Mireille-Bénédicte ; Decomps Claire
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référence
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IA57000162
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© Région Lorraine - Inventaire général ; © Communauté d'Agglomération - Portes de France - Thionville
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enquête
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2010
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date versement
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1999/08/30
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date mise à jour
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2013/12/03
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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