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Réponse n° 271

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site chapelle des Pénitents Bleus, puis église paroissiale Saint-Jérome
localisation Midi-Pyrénées ; Haute-Garonne ; Toulouse
aire d'étude Toulouse
adresse 2 rue Lieutenant-Colonel-Pélissier
dénomination église paroissiale
époque de construction 1ère moitié 17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
année 1622
auteur(s) Levesville Pierre (architecte) ; Virebent Jacques Pascal (architecte) ; Arcis Marc (sculpteur) ; Pibou Justin (peintre)
historique Après avoir été délogée par les religieux ou Commandeurs de Saint-Antoine, la Confrérie des Pénitents Bleus achète un vaste immeuble, «le logis de la Pomme» (ancien relais de chevaux de Poste) et décide de construire sur cet emplacement sa chapelle. Pierre Levesville, maître architecte, est chargé de la conduite des travaux de la chapelle, tribunes, sacristie et maison des prêtres ; la première pierre est posée le 13 mars 1622, l'édifice achevé début mars 1625 et béni le 25 du même mois. La confrérie s'installe en janvier 1627 dans les bâtiments neufs (chapelle et maison). Une porte de noyer ferme l'entrée intérieure de l'église à partir de 1632. Le 14 avril 1639, les Pénitents font appel à Hector Estienne, peintre toulousain, qui réalise, dans la salle située au-dessus de la tribune des Pénitents, une fresque représentant d'une part Louis XIII et Saint-Jérôme, d'autre part le saint Sépulcre auprès duquel étaient figurés d'un côté sainte Madeleine, de l'autre un ange avec des paysans. En 1668, Gervais Drouet, qui a réalisé en 1657 le corps central du retable où figure l'Adoration des Mages, est chargé d'ouvrir des fenêtres dans la tribune, afin d'éclairer et de permettre que, de la chapelle, on entende des offices des Pénitents. La confrérie demande en 1734 à Mathieu Lanes, maître serrurier à Toulouse, de faire les dix loges aux balcons. Egalement au 18e siècle, Marc Arcis réalise dix bas-reliefs représentant les vertus théologales et les complète par un décor d'anges musiciens et de trophées (1734-1735). A la Révolution, l'église est fermée et le 6 octobre 1792, vidée de son mobilier. Elle devient en 1802 église paroissiale et à cette occasion, afin de permettre à l'église d'accueillir un plus grand nombre de fidèles, le parti primitif est modifié. Ainsi les arcatures de la nef sont percées d'ouvertures qui mettent en communication les chapelles latérales de la nef. Cette même année, Jacques-Pascal Virebent fait tomber le mur circulaire qui soutenait la tribune des Pénitents. La voûte à caissons est remplacée en 1805-1806 par une fausse voûte en planches simplement plafonnée et le clocher est construit en 1807. En 1857, des réparations urgentes doivent être effectuées car, les voûtes prenant l'eau, les bas-reliefs de Marc Arcis commençent à se dégrader. Justin Pibou peint en 1859, au-dessus de la tribune d'orgue, une fresque représentant la gloire de sainte Cécile ; c'est Antoine Robert qui réalise celle qui, dans la nef, retrace les grands épisodes de la vie de saint Jérôme et décore le plafond. Vers 1846, circule l'idée d'un projet d'agrandissement : le plan est dressé par Auguste Virebent et consiste à remplacer l'hémisphère inférieur par une autre rotonde identique à celle du chour. Cela sur l'emplacement d'un édifice appartenant à la confrérie et qui vient d'être détruit. En 1975, une restauration fait subir à l'église un certain nombre de transformations : l'emmarchement rond qui séparait la nef du choeur est supprimé et les arcades du Nord sont bouchées avec des panneaux de contreplaqué afin d'installer de l'autre côté des bureaux.
description L'église Saint-Jérôme présente un plan centré composé à partir d'ovales et de cercles. Construite en brique, elle est couverte de toits à longs pans, de toits à un pan, de croupes rondes en tuile et d'une flèche polygonale en ardoise pour le clocher.
plan plan centré
étages 1 vaisseau
gros-oeuvre brique
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ronde ; flèche polygonale ; toit à un pan
couverture (matériau) tuile ; ardoise
décor sculpture ; peinture ; décor stuqué
représentation vertu ; ange ; ornement à forme géométrique ; ornement : figure ; ornement à forme végétale
propriété propriété de la commune
protection MH 1980/03/06 : classé MH
  Chapelle des Pénitents Bleus (ancienne) (cad. AB 261) : classement par arrêté du 6 mars 1980.
type d'étude inventaire préliminaire
rédacteur(s) Noé-Dufour Annie ; Zimmermann Karyn
référence IA31104741
  © Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Ville de Toulouse
enquête 1996
date versement 2016/08/27
service producteur Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine
22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((peintre) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0