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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Hôtel de ville
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localisation
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Rhône-Alpes ; Loire ; Boën
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aire d'étude
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Boën - Sail-sous-Couzan
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adresse
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place de l'Hôtel de ville
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dénomination
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hôtel de ville
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parties non étudiées
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pavillon
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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siècle détail
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4e quart 20e siècle
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année
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1866
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auteur(s)
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Chanudet et Dutel (entrepreneur) ; Favrot (architecte)
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personnalité(s)
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Syveton Claudius (commanditaire)
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historique
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Boën ne disposait pas de maison commune jusqu'au 19e siècle ; les réunions des édiles devaient se tenir, jusqu'en 1790, dans la chapelle des Pénitents, puis dans des locaux privés successivement loués par la mairie. L'hôtel de ville de Boën fut construit lors du mandat de maire du notaire Claudius Syveton, peu après que Joannès Rolle ait légué ses biens à la ville et à l'hospice. Les plans, réalisés par l'architecte Favrot, furent présentés au conseil municipal le 28 février 1866. Faute d'adjudicataires, le chantier fut confié à l'entreprise Chanudet et Dutel de Boën. Pour sa réalisation, on entama la colline de Chaptut et les matériaux de terrassement servirent d'assise à la place de l'hôtel de ville. L'édifice est flanqué par deux pavillons reliés au bâtiment central par des grilles qui ont été supprimées en 1979 pour permettre l'accès à la place Mandrillon. Ces pavillons servaient en 1915 de poste de police et prison militaire (correspondance de c.p. anc.). Ils accueillent aujourd'hui le syndicat d'initiative et la police municipale. La bascule publique cessa dès lors d'être utilisée. En 1979, on supprima le lanternon en zinc qui abritait la sirène ; les cloches disposées dans le beffroi sous le lanternon furent probablement enlevées au même moment.
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description
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Bâtiment de plan rectangulaire à élévation ordonnancée, cinq travées sur les façades avant et arrière, deux sur celles de côté. Constitué de 4 niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble, l'édifice est construit en moellons avec une seule façade enduite, la façade postérieure. Deux escaliers extérieurs en pierre et droits permettent d'accéder, sur chacune des principales élévations au rez-de-chaussée surélevé. Le toit à longs pans brisés est couvert en ardoise et de tuiles creuses. Les étages sont distribués par un escalier suspendu, tournant à retours avec jour et en pierre de taille. Un décor de pilastres cannelés doriques encadre chacune des baies de l'étage carré, avec en son centre un balcon en fer forgé. La travée centrale est amortie par un fronton curviligne cantonné de volutes rentrantes. Deux pavillons, de plan carré et au toit en pavillon recouverts de tuiles plates mécaniques, encadrent la mairie ; un escalier droit extérieur et en pierre permet d'y accéder.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans brisés ; croupe brisée
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couverture (matériau)
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tuile creuse mécanique ; ardoise
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décor
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sculpture
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représentation
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ordre dorique ; pilastre ; fronton ; volute
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L'étage carré est divisé par des pilastres cannelés d'ordre dorique. La travée centrale est amortie par un fronton curviligne cantonné de volutes rentrantes.
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état
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bon état
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bardisa Marie
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référence
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IA42000632
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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2001
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date versement
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2009/10/08
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date mise à jour
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2011/03/18
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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