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Réponse n° 16

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Château de Lormont ou Château des Archevêques
localisation Aquitaine ; Gironde ; Lormont
aire d'étude Lormont
adresse rue Raymond-Lis
dénomination château
parties non étudiées parc ; cour ; pont ; fossé ; édifice agricole ; communs ; puits ; blockhaus ; portail ; fontaine
éléments remarquables élévation ; pavement ; escalier ; poutre ; voûte ; fronton ; puits
époque de construction 17e siècle ; 4e quart 19e siècle
siècle détail 15e siècle ; 18e siècle
auteur(s) Roche Henry (architecte) ; Habert (architecte) ; Dupuy (architecte) ; Faure Léonard (maçon) ; Angaut Arnaud (menuisier) ; Bernard (menuisier) ; La Pierre Antoine de (peintre) ; Fournier Claude (peintre) ; Groteau Mathurin (maçon) ; Blaquiere Alphonse (architecte) ; Dagrand Gustave-Pierre (verrier)
personnalité(s) Sourdis François de (habitant célèbre) ; Sourdis Henri de (habitant célèbre) ; Béthune Henri de (habitant célèbre)
historique Si la présence de tuiles gallo-romaines découvertes vers 1975 confirme une occupation ancienne autour du château de Lormont, le manque de documentation concernant le début du Moyen Age oblige à ne formuler que des hypothèses. Des évènements liés à la vie de la famille ducale d'Aquitaine intervenus à la fin du 12e siècle à Lormont incitent certains historiens à affirmer qu'y existait dès cette époque un château. A la fin du 13e siècle l'identification de sa mitoyenneté avec la juridiction de Bordeaux permet de penser qu'un château se trouvait à l'emplacement de l'actuelle demeure qui dès 1330 est mentionnée avec sa chapelle dans les comptes de l'archevêché. En 1406 l'archevêque proteste contre le démantèlement souhaité de son " hostau " qu'il vient de faire réparer. Partiellement détruit pendant les guerres de Religion, le château est reconstruit sur des maçonneries médiévales à partir de 1626 par H. Roche pour le cardinal F. de Sourdis puis pour son frère H. de Sourdis. Trois bâtiments sont organisés autour de 2 cours : le bâtiment d'entrée avec chai et corps de passage, le logis de l'Archevêque au sud et celui des Etrangers au nord ; ce dernier ne sera que partiellement construit. Dévasté pendant la Fronde, le château est ensuite restauré ; l'achèvement du logis des Etrangers est réalisé par les architectes Habert et Dupuy entre 1654 et 1662 pour l'archevêque H. de Béthune et par différents artisans : l'escalier par le maçon L. Faure, la couverture par L. Groussin, la menuiserie par A. Angaut et Bernard, les tapisseries par Cl. de Lapierre, les peintures par A. de Lapierre et Cl. Fournier, la serre par M. Groteau. Le château est décrit avec la chapelle en 1680 puis en 1744 avant les travaux de restauration ; il est encore décrit en 1771. L'archevêque F.-M. Mériadec de Rohan renonce à réaliser de nouveaux travaux, préférant demander la démolition et la reconstruction de la demeure. Autorisée par le roi en 1781 la démolition commence par le logis de l'Archevêque et traîne jusqu'en 1789, date à laquelle le château est partiellement saccagé. En 1791 une description du château est corroborée par un dessin du début du 19e siècle ; la demeure est alors réduite à 3 pavillons : bâtiment d'entrée, partie du logis de l'Archevêque et pavillon du logis des Etrangers. Pendant la Révolution, une autre partie du logis des Etrangers est à son tour détruite. Les vestiges sont restaurés vers 1876 et en 1880, l'architecte Alphonse Blaquière construit une nouvelle façade à 2 tourelles (vitraux par Gustave-Pierre Dagrand) , qui vient donner sa forme actuelle à la demeure ; une aile en retour d'équerre est adjointe aux dépendances elles-mêmes remaniées. Un blockhaus est bâti en 1940. Vers 1960 le parc est en grande partie détruit par la construction du pont d'Aquitaine (fontaine). Tout aménagement intérieur a disparu des bâtiments, qui ont subi de nombreux pillages et dégradations depuis 1985, sauf les graffiti du 15e siècle et des poutres ornées du 17e siècle dans les dépendances. Le puits a été vendu en 1995 et quelques éléments sont déposés au Musée des Amis du Vieux Lormont. Des projets d'aménagement concernent actuellement le château partiellement inscrit au titre des monuments historiques depuis 1991et inclus dans une ZPPAUP depuis le 12/01/2004.
description Le château est situé au sommet du coteau septentrional qui limite le village ancien de Lormont ; avec le pont d'Aquitaine, il domine la Garonne et la percée de l'autoroute. Il est composé de 2 corps de bâtiments : l'un de plan en L avec un corps de passage forme les dépendances, l'autre de plan barlong avec 1 pavillon et 2 tourelles d'angle constitue le logis. Une cour les sépare, une enceinte et un fossé franchi par un pont les entourent, enfin un parc les isole du village et s'allonge vers la Garonne. Le logis est construit en pierre de taille sauf quelques pans de murs en moellons, au contraire les dépendances sont en moellons sauf le corps de passage en pierre de taille. Le pavillon du logis est couvert d'ardoise, les autres toitures sont en tuile creuse. Le sol des dépendances est partiellement revêtu de pavés de bois. Le logis est composé de 3 corps à 2 étages de hauteurs différentes : à l'ouest les tourelles flanquent un corps à 2 étages, au centre 1 étage et 1 étage en surcroît composent le 2e corps de logis précédé au nord par un perron et un degré en fer à cheval, à l'est le 3e corps en pavillon est composé d'un étage et d'un étage en surcroît, un 4e petit corps en rez-de-chaussée termine le bâtiment. Les élévations sont ordonnancées selon le corps de logis auquel elles correspondent. Le bâtiment d'entrée est moins élevé que le logis : il comporte 1 étage de soubassement, 1 rez-de-chaussée et 1 comble à surcroît ; un corps de passage à 1 étage et comble occupe la partie centrale. L'aile en retour est en rez-de-chaussée. Un décor médiéval ou classique agrémente le logis : des frontons, des bossages continus et des colonnes baguées ornent certaines élévations, des merlons dissimulent les toitures du 1er et du 2e corps, alors qu'un couronnement ajouré cache celle du 3e. De plus, une scène religieuse en bas relief (étudiée) orne l'élévation antérieure du corps de passage ; elle contient les armoiries du cardinal de Sourdis qui règnent également au-dessus de la porte principale du logis. A l'intérieur de celui-ci les pièces très endommagées semblent avoir été distribuées en enfilade de chaque côté d'un vestibule : un escalier était peut-être situé dans le 3e corps. Des graffiti marquent les murs des caves voûtées du bâtiment d'entrée. Le parc conserve peut-être quelques-uns des édicules anciens cités dans les textes : escalier, fontaine, belvédère, serre, rocaille de jardin. Le puits était composé d'une margelle portant 4 colonnes cannelées et baguées soutenant un dôme de pierre carré.
élévation élévation ordonnancée
étages 1 étage carré ; 2 étages carrés ; comble à surcroît ; en rez-de-chaussée ; étage de soubassement
gros-oeuvre calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; bossage
couverture (type) toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; toit en pavillon
couverture (matériau) ardoise ; tuile creuse
couvrement voûte en berceau
décor sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; sculpture
représentation fronton ; balustre ; colonne ; armoiries
  Frontons sur le corps de passage et sur les lucarnes du logis. Balustrades ornant perron, balcons et degré extérieur. Colonnes baguées enrichissant l'élévation occidentale et la porte principale. Armoiries du cardinal de Sourdis.
état menacé
propriété propriété publique
protection MH 1991/12/13 : inscrit MH partiellement
  Sol et sous-sol renfermant des vestiges archéologiques des deux parcelles ; bâtiment d'entrée dit des communs avec ses caves, leurs graffiti et leur escalier d'accès (cad.1991 AZ 105, 106) : inscription par arrêté du 13 décembre 1991.
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Maffre Marie-Hélène
référence IA33001239
  © Inventaire général
enquête 2004
date versement 2006/11/24
date mise à jour 2008/11/13
crédits photo Dubau, Michel - © Région Aquitaine - Inventaire général
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire
54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Bernard) :AUTR )
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