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Réponse n° 17

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Église paroissiale Saint-Etienne
localisation Rhône-Alpes ; Loire ; Ecotay-l'Olme
aire d'étude Montbrison
lieu-dit Ecotay
dénomination église paroissiale
objets mobiliers
époque de construction 12e siècle ; 2e moitié 15e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1217 ; 1842 ; 1856 ; 1860 ; 1954 ; 1959 ; 1960
auteur(s) Giron Jean (entrepreneur) ; Trabucco (architecte départemental) ; Lassus Jean-Baptiste-Antoine (architecte) ; Favrot Charles Antoine (architecte départemental) ; Viollet-le-duc (architecte) ; Bernard (architecte départemental) ; Comte (entrepreneur)
personnalité(s) Bernard d'Ecotay (?, commanditaire) ; Jean de Lavieu (commanditaire) ; Rival Jean-Marie Georges (donateur)
historique Écotay, au Moyen Age, est une des quatre grandes baronnies du Forez ; elle comprend les paroisses de verrières et de Bard, et une grande et forte habitation féodale s'établit dès le XIIe siècle sur son éperon rocheux. Une chapelle castrale est peut être remplacée par une nouvelle construction plus importante construite à la fin du 12e siècle par Bernard d'Écotay, baron de l'époque, laquelle est consacrée en 1217 par Bernard de Chabert, archevêque d'Embrun au nom de Renaud de Forez, archevêque de Lyon ; elle est dédiée à saint Etienne. L'église, en plus de l'autel majeur, a trois chapelles, dédiées à sainte Marguerite, saint Pancrace et au Saint-Esprit. Elle n'a alors qu'une nef en berceau roman, divisée en trois travées, et une abside plus étroite voûtée en cul-de-four surmontée d'un campanile à deux arcades jumelles.
L'église est agrandie par une chapelle ouverte au nord sur la nef au milieu du XVe siècle. Les commanditaires sont Jean de Lavieu et Marguerite de Balzac d'Entragues dont on retrouve le blason à la croisée de la voûte d'ogive ; cette chapelle communique alors avec la nef par une porte cintrée, surmontée du blason des Lavieu.
La paroisse d'Écotay fut longtemps une annexe de celle de Verrières. Elle passe plus tard sous la dépendance de celle de Bard, dont le prieur nomme à la cure d'Écotay et s'y réserve les droits de sépulture. Après la Révolution Écotay forme une commune civile mais ses habitants continuent de dépendre, pour le spirituel, des églises voisines. C'est seulement le 29 juin 1841 que la paroisse d'Écotay est créée à la demande du conseil municipal ; l'abbé Jean-Marie Georges Rival, professeur au petit séminaire de Verrières, est nommé curé de la nouvelle paroisse le 1er juillet 1841, et, avec le maire Michel Bernard, imprimeur à Montbrison, sont les maîtres d'ouvrage infatigables des travaux réalisés à l'église.
L'architecte départemental Trabucco établit plans et certificats en vue de l'érection de l'église d'Écotay en succursale et Jean Giron, entrepreneur et maître menuisier à Écotay, propose, le 26 avril 1842, un devis s'élevant à la somme de 4070, 83 F pour l'agrandissement de l'église. L'église primitive qui durant l'hiver 1841 s'est partiellement effondrée est agrandie par l'adjonction d'un transept et d'un choeur à l'ouest, modifiant l'orientation de celle-ci. Le nouveau choeur est surmonté d'une coupole octogonale masquée à l'extérieur par une imposante tour-clocher crénelée qui fait pendant au donjon ; ses trompes sont alors décorées de quatre animaux évangéliques en haut-relief et l'ancienne abside comporte des peintures allégoriques néo-byzantines, décors ayant à ce jour disparu. Un autre devis estimatif est dressé le 1er mai 1842 par le même entrepreneur : construction de 8 contreforts pour soutenir les murs latéraux sur lesquels s'appuie la voûte de la nef et exhaussement des murs pour que le comble cesse de reposer sur la dite voûte.
En 1845 les travaux à l'église avancent et une litre peinte est dégagée. Le 21 septembre 1846 l'abbé Placide-Mathieu Dupuy succède à l'abbé Rival, qui a contribué pour plus de 4500F aux frais engagés dans les travaux, lesquels continuent avec moins de vigueur, semble-t-il, faute de ressources. De fait, le 16 décembre 1854, l'impératrice Eugénie octroie la somme de 1000F pour l'achèvement de l'église, qui sera affectée pour moitié à la construction du portail qui manque encore à l'église.
Les travaux reprennent en 1855 et en mars 1856 les travaux touchent à leur terme ; le portail prévu a été fait selon les dessins de M. Lassus, architecte, avec adjonction de deux contreforts de part et d'autre qui servent en 1860 de jambages à un porche réalisé par M. Favrot, architecte du département d'après les dessins de Viollet-le-Duc. L'agrandissement de cet édifice a nécessité une extraction considérable dans le massif de rocher auquel il était adossé.
L'église est inscrite MH par arrêté du 16 décembre 1949 et plus tard en septembre 1954 puis en novembre 1955 d'autres réparations urgentes à l'église sont réalisés respectivement par M. Michel, entrepreneur de maçonnerie à Savigneux et Jean Forestier, menuisier à Écotay, et concernent la couverture du clocher puis la toiture de l'église.
En 1959, dans le cadre de la restauration de l'église, l'entrepreneur Comte, entrepreneur à Champdieu, s'attache à la consolidation de 3 piliers supportant le cloche et à la toiture puis aux intérieurs.
En 1960 d'autres gros travaux sont effectués sur ce bâtiment : toiture de l'abside, crépissage intérieur et réfection des piliers soutenant le clocher, pose de vitraux et réalisation du maître-autel en dalles de Saint-Julien-la-Vêtre. La même année, l'abbé Faure, curé à Écotay réclame le percement de trois fenêtres dans les baies aveugles du nouveau choeur, et d'une porte dans le mur sud de l'église que Mr Bernard, architecte départemental, réalise et que Mr de Meaux accepte de payer.
plan plan en croix latine
étages 1 vaisseau
escaliers escalier de distribution : échelle, en charpente métallique ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
gros-oeuvre granite ; pierre de taille ; maçonnerie
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit à deux pans ; croupe ronde
couverture (matériau) tuile creuse ; granite en couverture
couvrement voûte d'ogives ; coupole à trompes ; voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four ; voûte en berceau segmentaire ; voûte d'arêtes
décor sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
représentation armoiries
état bon état
propriété propriété de la commune
protection MH 1949/12/16 : inscrit MH
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Guibaud Caroline ; Monnet Thierry
référence IA42001380
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2006
date versement 2011/04/08
date mise à jour 2015/10/12
crédits photo Gourbin, D. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Bernard) :AUTR )
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