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Réponse n° 282

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine de ferblanterie, dite manufacture de fer blanc de Beaumont, puis fenderie, actuellement ferme et maison
localisation Bourgogne ; Nièvre ; Beaumont-la-Ferrière
aire d'étude Nièvre
lieu-dit Château de Beaumont
destinations successives Ferme ; maison
dénomination usine de ferblanterie ; fenderie
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; bief de dérivation ; digue
époque de construction 3e quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle
année 1665
auteur(s) Le Vau (auteur commanditaire) ; La Chaussade Babaud de (auteur commanditaire)
historique Le Vau achète, en 1665, les terres et le château de Beaumont qu'il reconstruit et à côté duquel il installe une manufacture de fer blanc. Il fait venir des ouvriers allemands pour le blanchiment des plaques. En 1672, l'usine utilise des fontes du haut-fourneau de Raveau. Le roi Louis XIV rachète la manufacture à la mort de Le Vau, en 1670, mais l'entreprise périclite et cesse son activité en 1724. Elle est vendue et transformée en grosse forge, en fenderie et en fabrique de limes. Elle continue ainsi son activité tout au long du XVIIIe siècle. Elle est achetée par Babaud de la Chaussade en 1783. Elle produit alors 250 tonnes de fer. C'est alors une des plus importantes usines de la Nièvre. Elle est cédée à son fils de Villemenant qui s'en occupe jusqu'à sa confiscation comme bien national. Vendue à Dittmer, elle cesse ses activités vers 1820. Actuellement, le site est utilisé comme maison et ferme.
description Cette usine de ferblanterie, dite manufacture de fer blanc de Beaumont, montre bien l'imbrication de la noblesse d'entreprise dans la création de la métallurgie nivernaise. On voit encore très bien les éléments de l'ancien château remanié par Le Vau qui servait point central à l'organisation du travail. Il est encore constitué de deux tours dont l'une est accolée à un logement de un étage à la toiture en tuile plate. Sur le bas du terrain, on retrouve la maison du contrôleur qui était alors placé au centre d'une vaste cour. Plus bas, sur la chaussée de l'étang maintenant asséché, on trouve différents bâtiments en ruine dont certains sont notés sur la carte de 1821. Il s'agit d'une halle a charbon en vaisseau placé en contre bas d'un talus. Elle possède une large entrée voûtée par un arc en plein cintre encadré de pierre de taille. Sur le haut, il y a différents logements d'ouvriers reconnaissables à leurs petites pièces et leur cheminée. Dans le bas, à côté de la halle se trouve un autre corps de bâtiment de deux niveaux. De nombreux canaux et conduits de pierre sont encore visibles dans la végétation. L'ensemble des édifices est constitué de murs en moellons de calcaire enduit. Les toitures sont à deux pans en tuile plate. Celles de la maison du contrôleur est à croupe et possède un appentis.
élévation élévation ordonnancée
étages 1 étage carré ; 1 vaisseau
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à deux pans ; appentis ; croupe
couverture (matériau) tuile plate
état établissement industriel désaffecté
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique départementale (patrimoine industriel, patrimoine métallurgique de la Nièvre)
rédacteur(s) Dreyer Francis
référence IA58000614
  © Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
enquête 2003
date versement 2005/12/12
crédits photo Dreyer, F. - © Inventaire général, ADAGP ; Conseil Général de la Nièvre
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((auteur commanditaire) :AUTR )
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