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Réponse n° 288

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine métallurgique dite forges de la Chaussade, puis Masson, puis blanchisserie industrielle Sautereau, puis usine de feutre, puis usine de chaussure Dressoir et Compagnie, puis Câblerie Française, actuellement salle des fêtes
localisation Bourgogne ; Nièvre ; Cosne-Cours-sur-Loire
aire d'étude Nièvre
adresse impasse de la Madeleine
hydrographie le Nohain
destinations successives blanchisserie industrielle ; usine de feutre ; usine de chaussures ; câblerie ; salle des fêtes
dénomination usine métallurgique
parties non étudiées atelier de fabrication ; bief de dérivation ; digue ; barrage mobile
époque de construction 3e quart 17e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 4e quart 20e siècle
année 1666 ; 1671 ; 1691
auteur(s) Dallies de la Tour (auteur commanditaire) ; La Chaussade Babaud de (auteur commanditaire)
historique La forge est construite de 1666 à 1671 par Deboust et Dallies de la Tour (commissaire royal de la Marine) pour la Compagnie du Nivernois. Elle fabrique des canons, des mousquets et surtout des ancres. En avril 1671, un bâtiment en pavillon, de vingt deux mètres sur dix, est installé à la place des moulins qui occupent la rivière. L'usine possède cinq forges différentes dont une réservée aux ancres, une fenderie et un martinet. Confrontée à de graves problèmes financiers, la Compagnie est dissoute et les bâtiments sont vendus le 19 mai 1686. Pierre Grandguillaume, qui reprend l'entreprise le 31 juillet 1691, fait réaliser d'importants travaux. Il installe quatre roues dont trois de chaufferie et une de martinet. En 1694, la manufacture comprend : un moulin à foulon, une grosse forge, des moulins à blé et 9 forges. L'usine est importante puisqu'elle emploie près de 300 ouvriers. Les fluctuations des commandes de la Marine condamnent une nouvelle fois l'entreprise qui est mise en sommeil vers 1712. Jean Arnaud qui la reprend, en 1717 est finalement contraint de la vendre au banquier Masson et à Jean et Pierre Babaud de la Chaussade. Dès lors les affaires deviennent florissantes. Babaud aménage une nouvelle forge aux ancres en 1752. Elle a trois grands feux et une chaufferie placés à côté de l'ancienne forge. Il fait bâtir une halle à charbon, un grenier à grain, des logements d'ouvriers qui permettent de fidéliser la main d'ouvre. Il rénove la fenderie avec une halle pour le bois et deux fours. Il embauche jusqu'à 3500 employés en fonction des commandes. Une clouterie est installée sur le côté un peu en dehors de l'enclos des forges. L'usine est vendue par Babaud, le 8 mars1781, au Roi en même temps que l'ensemble de ses autres entreprises. Elle est confisquée par la Révolution en 1793 puis aliénée du domaine de l'Etat en juin 1873 au moment du regroupement des productions sur un seul site de la Nièvre. Les bâtiments sont alors occupés par différentes entreprises comme la clouterie Masson, la blanchisserie Sautereau, une usine de feutre, la cordonnerie Dressoir et Cie et la Câblerie Française jusqu'en 1987. Actuellement, le site a été entièrement réaménagé pour accueillir la salle des fêtes de Cosne.
description Le site a été plusieurs fois remanié au cours de ses différentes utilisations. Des toitures en shed couvraient les bâtiments qui avaient été surélevés. De nombreux appentis avaient été ajoutés. Le parti pris architectural qui a été choisi au moment de la rénovation a permis de garder les murs du bâtiment des ancres. Tous les autres éléments non représentatifs ont été démolis. Les murs sont constitués de moellon de calcaire enduit renforcés par des chaînes d'angle et des encadrements en pierre de taille. La toiture bombée est en matériau synthétique.
élévation élévation ordonnancée
étages en rez-de-chaussée
gros-oeuvre calcaire ; pierre ; moellon ; métal ; enduit
couverture (type) toit bombé
couverture (matériau) matériau synthétique en couverture
état établissement industriel désaffecté ; restauré
propriété propriété de la commune
type d'étude enquête thématique départementale (patrimoine industriel, patrimoine métallurgique de la Nièvre)
rédacteur(s) Dreyer Francis
référence IA58000628
  © Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
enquête 2003
date versement 2005/12/12
crédits photo Dreyer, F. - © Inventaire général, ADAGP ; Conseil Général de la Nièvre
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
 
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Requête ((auteur commanditaire) :AUTR )
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