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Réponse n° 523

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site les mairies et les écoles primaires du canton de Provenchères-sur-Fave
localisation Lorraine ; Vosges ; Provenchères-sur-Fave
aire d'étude Provenchères-sur-Fave
dénomination mairie ; école
collectifs 21 repérées ; 5 étudiées
époque de construction 19e siècle
siècle détail 20e siècle
auteur(s) Grijolot François-Eugène (architecte) ; Bruyant Alphonse (architecte départemental) ; Heck François (architecte) ; Boucher (architecte départemental) ; Barthélemy Paul (architecte) ; Collin (architecte) ; Bailly A. (architecte départemental) ; Martin Edmond (architecte) ; Schuler Charles Louis (architecte départemental) ; Doerler Nicolas (entrepreneur) ; Hoerner (entrepreneur) ; Tonini (entrepreneur) ; Gouny (entrepreneur) ; Gérum Xavier (entrepreneur) ; Idoux Jean-Baptiste (entrepreneur) ; Toussaint (entrepreneur) ; Delubin Etienne (entrepreneur) ; Ancel Jean-Joseph (entrepreneur) ; Chotel Joseph (entrepreneur) ; Redelberg Joseph (entrepreneur) ; Maximin (entrepreneur) ; Idoux Jean-Baptiste (entrepreneur) ; Scherer Maximin (entrepreneur) ; Laurent Dominique (entrepreneur)
historique Dés le 18e siècle de nombreuses communes possèdent une école, mais toutes ont fait l'objet de reconstruction au cours du 19e siècle. Lorsque les établissements ont échappé aux destructions des guerres, ils nous sont parvenus sans modifications extérieures majeures. Les constructions et reconstructions vont de 1838 à 1893, si l'on écarte les reconstructions partielles dues aux dommages de guerre 1914-1918. Les écoles de filles existaient déjà avant la révolution (Colroy). Le critère de séparation des sexes est d'abord démographique, et malgré les recommandations du conseil d'instruction on continue à créer des écoles à salle de classe unique jusqu'à la fin du 19e (Le Beulay en 1889). Cette séparation sera tout de même imposée pour les récréations, en séparant la cour, en y créant des accès séparés depuis la salle commune et des lieux d'aisance séparés (La Petite-Fosse 1869) , Le développement de l'hygiénisme pousse les commissions d'instruction à imposer des normes pour l'implantation des édifices scolaires : distance minimum des cimetières et usines, hauteur minimale des salles de classe (Lusse Filles, hauteur minimum 4 mètres, 1862) , lieux d'aisance en nombre et suffisamment éloignés des bâtiments scolaires. Dans la 2e moitié du 19e, des campaniles sont érigés sur les écoles des villages qui n'ont pas d'église à proximité (horloge et cloche, La Grande Fosse 1860). A la fin du 19e des groupes scolaires sont construits, ils adoptent un plan symétrique avec une partie pour chaque sexe (Provenchères 1890) et les cours d'école accueillent des fontaines (Colroy, groupe scolaire, 1894).
description Le plan adopté est une construction rectangulaire sur sous-sol (88% des cas) partiellement enterré avec au rez-de-chaussée une ou plusieurs salles de classe et au 1er étage un ou plusieurs logements. La mairie étant installée indifféremment en rez-de-chaussée ou au 1er. Les plans de construction antérieur à 1860 intègrent souvent une remise et une écurie, ce plan perdure pour les écoles des hameaux de Lusse (Haute Merlusse 1881). Mais les bâtiments peuvent provenir de la transformation plus ou moins radicale d'une ferme avec dans un premier temps la création d'une salle de classe dans la partie habitation (Grande-Fosse 1824) puis plus tard la réorganisation complète du bâtiment (Grande-Fosse 1856). Dans le troisième quart du 19e s., en fin d'expansion démographique, des écoles de hameau sont construites ex nihilo, sur un plan minimaliste : sous-sol, salle de classe unique et vestibule en rez-de-chaussée et logement au premier étage (Colroy - Le Houssot 1879). Leur construction est imposée par le sous-préfet et elles ont une fonction strictement scolaire. Les murs sont construits en moellons de grès ou de granite liés à la chaux. Les entourages de baies, les chaînages d'angle, parfois le soubassement ou la corniche sont réalisés en grès taillé. La couverture était réalisée en bardeaux de sapin, remplacés après 1860 par des tuiles mécaniques.
gros-oeuvre grès ; granite ; moellon ; pierre de taille ; enduit
couverture (matériau) tuile mécanique
typologie bâtiment quadrangulaire à une ou plusieurs salles de classes au rez-de-chaussée et logements à l'étage
propriété propriété de la commune ; propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Henry Jean-Yves ; Guillaume Jacques
référence IA88001055
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 2004
date versement 2009/07/16
date mise à jour 2011/03/26
crédits photo George, Alain - © Région Lorraine - Inventaire général ; © Département des Vosges
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((architecte départemental) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0