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Réponse n° 188

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Église paroissiale Saint-Julien
localisation Rhône-Alpes ; Loire ; Moingt
aire d'étude Montbrison
lieu-dit bourg (le)
dénomination église paroissiale
objets mobiliers
époque de construction Haut Moyen Age ; 11e siècle ; 12e siècle ; 16e siècle ; 3e quart 19e siècle
année 1562 ; 1942 ; 1943 ; 1945
auteur(s) Etienne Trabucco (architecte départemental) ; Dulac (agent voyer) ; André Croza (maçon) ; André Dupré (entrepreneur) ; Joseph Alberty (maçon)
historique L'église Saint-Julien d'Antioche est installée sur le territoire de l'ancienne Aquae Segetae. L'édifice est mentionné en 1096 dans les chartes du Forez : 'Ecclesia Sancti Juliani Antiocensis in vico qui Modonicum dicitur '. Le château et mandement de Moingt furent donnés en 1223 par Guy IV, comte de Forez, au chapitre de l'église Notre-Dame de Montbrison qu'il avait fondé dans le premier quart du XIIIe siècle. Ce chapitre conserva cette seigneurie jusqu'à la fin de l'ancien régime.
En 1225, le prieur de Savigneux qui dépendait de l'abbaye de la Chaise-Dieu, était collateur de la cure de Moingt.
Le bourg médiéval de Moingt se développe sur l'ancienne ville romaine et s'entoure de murailles et de fossés. Du château et des fortifications il ne subsiste que quelques éléments comme la tour horloge encadrant une porte. L'église, quant à elle, a subit de très importantes modifications. Des fouilles archéologiques partielles menées en 1990, trois états de construction pour l'édifice ont put être révélées : une église avec porche d'époque mérovingienne, puis une église à nef unique avec porche et abside semi-circulaire carolingienne et enfin un état roman comprenant une nef unique, peut-être un porche, une abside avec absidioles et un haut clocher barlong. La base de cette dernière date du XIe siècle et le dernier niveau, chambre des cloches, du XIIe siècle. Les arcades rythmant chacune des façades reposent sur des colonnettes coiffées d'un chapiteau dont la sculpture, proche de celle de Saint-Romain-le-Puy, est du plus grand intérêt : entrelacs, marguerite, décor végétal ou animalier et même un décor d'entrelacs taillé en cuvette, d'époque préromane. Le niveau du sol ancien du choeur roman devait se trouver à au moins un mètre en dessous du sol actuel, en tenant compte de l'emplacement du linteau des portes.
D'autres modifications assez significatives affectent plus tard le bâtiment. Les absidioles disparaissent au XVIe siècle, au profit d'une chapelle élevée au sud du choeur. En 1562, Saint-Julien fut si endommagée par les protestants qu'on en abandonne la restauration et que l'administration des sacrements est transférée à l'église Saint-Jean-Baptiste voisine. Au XIXe siècle d'importants travaux sont engagés par Etienne Trabucco, architecte départemental et Dulac, agent voyer. La façade est reconstruite en 1845 par André Croza, maître plâtrier à Monbrison. Les trois vaisseaux de la nef ont peut-être été réédifiés sur un soubassement du XIIe siècle ; ils reçoivent des percements de baies, réalisées par André Dupré et un nouveau voûtement en plein-cintre datant de 1842 remplaçant une fausse voûte lambrissée. Le dallage de la nef et de ses bas-côtés est refait et le niveau du sol rehaussé de près d'un mètre. La même année, une coupole en brique est élevée au droit de la quatrième travée de la nef centrale, là où le choeur s'était déplacé, séparé de l'ancien, alors transformé en sacristie, par une cloison en demi-cercle, en brique et bois. En 1943, la toiture de l'église est refaite par Joseph Alberty, plâtrier. En 1964, la séparation au devant du choeur est supprimée et l'espace intérieur de l'église est réunifié. L'église est inscrite M.H. le 29.12.1949.
description L'Eglise orientée Saint-Julien de Moingt est réalisée à l'aide de moellons de granite très lourdement enduits au ciment sur les murs des bas-côtés, lesquels ne sont pas rigoureusement rectilignes, à l'extérieur comme à l'intérieur. Le chevet, allongé et se terminant en arc segmentaire, est construit en moellons, petit appareillage de forme presque carré. La chapelle, actuellement sacristie, située contre la face sud du choeur, est construite à l'aide de matériaux très divers (pierres en réemploi, moellons de granite et de schiste, avec chaîne d'angle en pierre de taille). La façade ouest, très bouleversée (traces de reprises, chaînes d'angles antérieures) comprend un portail centré et encadré de pierres de taille, surmonté d'un oculus encadrée de brique ; en partie haute de la façade, un fronton triangulaire, sur toute sa largeur est réalisé à l'aide de pierres de taille à cavet.
Le long de l'élévation sud de l'église, un escalier droit en pierre conduit à un second escalier de même matériau, chevauchant dans sa première partie l'extrémité est du bas-côté sud, et franchissant, dans un second temps l'épaisseur du mur du clocher.
Le clocher, de plan rectangulaire et haute tout barlong, est placé au-dessus de la première travée du choeur. Il s'élève sur trois niveaux : le premier est percé d'étroites fenêtres ; le second comporte sur ses faces les plus larges une baie jumelée, et une baie simple sur les autres faces, toutes sont aveugles et composées d'arcs plein-cintre reposant sur des colonnettes au chapiteau sculpté. Le dernier niveau, la chambre des cloches, est éclairé par une baie jumelée sur chacune de ses faces, de mêmes compositions que les précédentes, avec abat-sons. Le gros oeuvre du clocher est le moellon de granite avec, ici et là, un appareillage losangé dessinant des triangles, et un chaînage d'angle en pierre de taille. Le sommet du clocher comporte un bandeau chanfreiné en saillie supportant une toiture an pavillon. Le restant de l'église a une toiture à longs pans sur la nef et les bas-côtés, ainsi que sur la sacristie et son prolongement sur le choeur, un appentis au-dessus de l'escalier d'accès intérieur au clocher et enfin une croupe ronde sur l'extrémité du choeur. La couverture est en tuiles rondes.
La nef, et les deux bas-côtés qui l'encadrent, ont 4 travées et l'ensemble est voûté en berceau plein-cintre en briques. Seule la dernière travée de la nef a une coupole également en brique. Le choeur, voûté en berceau plein-cintre, plus bas que celui de la nef, est encadré dans sa première partie, au droit du clocher, de deux espaces également voûtés en berceau plein-cintre ; le niveau du sol de l'espace situé au nord a son niveau de sol inférieur à celui du choeur. La seconde partie du choeur, au mur du fond droit, est encadrée sur sa partie droite d'une sacristie, ancienne chapelle, voûtée d'ogives avec clef de voûte non ornée. Le choeur et ses deux premiers espaces latéraux ont un bandeau en pierre à la base du départ de la voûte. Une ancienne porte ou fenêtre du XVIe siècle est percée dans l'arc de décharge de l'espace latérale droit, dans le mur sud.
plan plan allongé
étages 3 vaisseaux
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
gros-oeuvre granite ; schiste ; moellon ; enduit
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe ronde ; appentis
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
décor sculpture
représentation ornement à forme végétale ; enroulement ; entrelacs ; ornement à forme animale
propriété propriété de la commune
protection MH 1949/12/29 : inscrit MH
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Guibaud Caroline ; Monnet Thierry
référence IA42001313
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2006
date versement 2011/04/08
date mise à jour 2011/06/27
crédits photo Dessert, E. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((architecte départemental) :AUTR )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0