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historique
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Une vie commerciale très active existe aux Sables-d'Olonne avant le début des bains de mer et l'arrivée des premiers étrangers au cours de la première moitié du 19e siècle. Avec l'essor de la villégiature, les magasins de commerces des Sables-d'Olonne connaissent une translation progressive du port et de la ville vers le front de mer durant le dernier quart du 19e siècle. Dès 1878, l'attrait excessif du remblai sur la vie commerciale est une question préoccupant les conseillers municipaux, dont l'enrichissement de commerçants non sablais est mal perçu. Si les commerces de premières nécessités gardent leur emplacement initial, certaines enseignes ouvrent une succursale sur le remblai, comme le grand magasin des Nouvelles Galeries en 1905. En ville, prédomine le magasin de commerce de type urbain, situé en rez-de-chaussée d'un immeuble de plus de deux étages, souvent à l'angle de deux rues, sans cour arrière. Les immeubles édifiés au début du 20e siècle présentent un décor porté d'inspiration urbaine Art Nouveau, notamment dans la rue de l'Hôtel de ville avec l'immeuble de l'architecte expert E. Juif. Les commerces saisonniers sont des constructions en matériaux légers, qui s'implantent sans concertation sur les parcelles résiduelles du remblai, entre deux maisons ou bien dans une partie de rez-de-chaussée commercial des villas Palazzo Clementina, Mirasol ou Gelf ou des immeubles Alder ou Maillard. En dehors des magasins de souvenirs, chinoiseries, magasins de coquillages et curiosités, des pâtisseries, des nouveautés en matière d'habillement, et d'un aquarium marin signalé dès 1893, le remblai accueille des activités commerciales comme un garage de réparation automobile en 1925 et plusieurs cinémas. Au cours des années 1920, le renouveau commercial de la station a un effet bénéfique non seulement sur les commerces saisonniers du remblai, mais aussi sur les commerces traditionnels de la rue des Halles, dont les devantures sont habillées de parements en style Art Déco par des architectes comme Maurice Durand ou Henri Bertrand. Les magasins de commerce à devanture en mosaïques apparaissent après 1920 en marge du centre ville, principalement pour des commerces alimentaires comme la boucherie Saint-Pierre, mais aussi pour les devantures du magasin d'habillement Morris ou celle de la pharmacie Nationale, exécutées par l'architecte Maurice Durand. Après la seconde guerre mondiale, la densification commerciale s'accélère sur le remblai avec la construction de nombreux immeubles à appartements, et la plupart des commerces saisonniers anciens changent d'activité et sont remaniés.
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