historique
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Deux types d'établissements cultuels sont identifiés au début du 20e siècle aux Sables-d'Olonne. D'une part, les églises antérieures aux bains de mer, qui ne subissent les conséquences de cette activité nouvelle qu'en terme d'accroissement de la fréquentation estivale, d'autre part, les lieux de cultes construits grâce à l'essor de l'activité balnéaire, souvent dans les quartiers neufs de la station. On compte principalement trois édifices dans la seconde catégorie d'édifice repérés. Vers 1854, la chapelle dite Notre-Dame-de-Bonne-Espérance est construite dans les quartiers neufs de l'est pour servir d'oratoire aux marins des Sables-d'Olonne. Avec l'essor de l'activité balnéaire, cette chapelle toute proche du remblai est récupérée par les estivants, dont on signale l'afflux en été durant le dernier quart du 19e siècle. A la fin du 19e siècle, l'afflux saisonniers de plusieurs centaines d'étrangers permet à la petite communauté protestante locale de procéder à l'édification d'un lieu de culte. Le temple protestant du Cours Blossac oeuvre ses portes en 1879. Dans le quartier balnéaire de l'est, le diocèse prend la décision en 1912 de construite un lieu de culte catholique pour la population estivale nouvelle. Après la construction du presbytère en 1912, le projet de l'architecte luçonnais Léon Ballereau est mis en attente durant le premier conflit mondial, et repris en 1923 avec la collaboration de l'architecte sablais Maurice Durand. Maurice Durand assure le suivi de chantier de cet imposant édifice en style byzantin, dont la seconde tranche n'est achevée qu'en 1933, et consacrée par l'évêque de Luçon. En 1938, Maurice Durand effectue la restauration du Prieuré Saint-Nicolas, édifice situé en front de mer dans le quartier de la Chaume.
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