|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
filature de lin, puis filature et tissage de coton la Foudre, actuellement caserne
|
|
localisation
|
Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Le Petit-Quevilly
|
|
aire d'étude
|
Seine-Maritime
|
|
adresse
|
76 avenue Jean Jaures
|
|
destinations successives
|
caserne
|
|
dénomination
|
filature ; tissage
|
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; salle des machines ; cour
|
|
éléments remarquables
|
atelier de fabrication
|
|
époque de construction
|
2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
|
|
année
|
1846 ; 1893
|
|
auteur(s)
|
Fairbairn William (ingénieur) ; Ohnet Léon (architecte) ; Verdin Frères (entrepreneur de maçonnerie) ; Debergue Henri (entrepreneur de charpenterie) ; Delaire A. (ingénieur) ; Cherot A. (ingénieur) ; Rowcliffe (entrepreneur)
|
|
historique
|
Filature de lin construite en 1846 et 1847 d'après les plans de Fairbairn (ingénieur écossais) et de Léon Ohnet (architecte) , pour la Sté Lebaudy Peter et Cie. Participèrent aux travaux, l'entreprise de maçonnerie Verdin Frères, la fonderie Rowcliffe de Petit Quevilly et l'entreprise Henri Debergue pour la construction du comble métallique. La Foudre est une usine modèle édifiée selon le système anglais anti-feu dit fire proof : maçonnerie de brique et structures en fonte exclusivement. Achevée en 1847, l'usine avec son outillage aura coûté 5 100 000 F, elle est notamment équipée du nouveau métier à filer à sec ou à l'eau mis au point par Pierre André Decoster. Apres liquidation de la Sté Lebaudy Peter et Cie en mars 1849, une société textile lilloise rachète l'ensemble 1 500 000 F. En avril 1859, Pouyer Quertier, industriel et député de l'Eure, rachète l'usine pour 500 000 F et la convertit en filature de coton. A la fin des années 1860 un tissage mécanique est construit. En 1883 est constituée la S. A. Des Filatures et Tissages Pouyer Quertier. En 1932 la Sté fait faillite. Acquise par l'état en 1938, l'usine est reconvertie en caserne.
En 1849 la Foudre compte 10 500 broches à l'eau et 1816 à sec, dits nouveaux métiers à lin Decoster, actionnés par 4 machines à vapeur de 240 ch. Devenue filature de coton, elle est équipée de batteurs et d'ouvreuses fabriqués par Platt, constructeur anglais, de 36 000 self actings provenant de chez Schlumberger de Guebviller et Thouroude de Rouen qui occupent le bâtiment du 1er au 3e étage. En 1863 la Foudre produit 1 200 000 kg de fil de coton/an. 106 000 broches et 175 métiers à tisser en 1868. 54 000 broches et 328 métiers à la fin du 19e siècle.
700 ouvriers à la fin du 19e siècle.
|
|
description
|
Filature de 25m de hauteur et 130m de long, en brique, pierre de Caumont et structure fonte, 3 étages, 40 travées avec un fronton central orné d'un médaillon aux armes de Rouen avec date de construction, 2 pavillons d'angle surélevés, toit à longs pans, ardoise. Tissage en rez-de-chaussée, en brique et shed. Salle des machines en brique, en rez-de-chaussée surélevé, porte la date 1893, toit à longs pans, pignon couvert.
|
|
élévation
|
élévation à travées
|
|
étages
|
3 étages carrés
|
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; brique ; pierre de taille
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; shed
|
|
couverture (matériau)
|
ardoise ; verre en couverture
|
|
couvrement
|
charpente métallique apparente
|
|
typologie
|
arc segmentaire ; arc plein cintre
|
|
état
|
établissement industriel désaffecté ; restauré
|
|
propriété
|
propriété publique
|
|
type d'étude
|
patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
|
|
rédacteur(s)
|
Emmanuelle Le Roy-Real
|
|
référence
|
IA76000534
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
1994
|
|
date versement
|
2002/12/03
|
|
date mise à jour
|
2004/12/03
|
|
crédits photo
|
Miossec, Yvon - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
|
 "voir image /Wave/image/memoire/0393/ivr23_80760880x_p.jpg")