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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Château Jobez
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Morez
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aire d'étude
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Morez
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lieu-dit
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Essards (les)
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adresse
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rue Voltaire
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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conciergerie ; écurie ; remise ; bûcher ; garage ; serre ; jardin potager ; parc ; portail
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époque de construction
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1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
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auteur(s)
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Lapret Denis-Philibert (architecte)
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personnalité(s)
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Jobez Claude-Etienne (commanditaire) ; Jobez Jean-Emmanuel (commanditaire)
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historique
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Le château et ses dépendances ont été bâtis dans le premier quart du 19e siècle pour la famille Jobez, famille de maîtres de forges et négociants en horlogerie, à plusieurs reprises à la tête de la ville de Morez : Claude-Etienne (1745-1830) , maire du 1er décembre 1791 au 14 décembre 1794 puis en 1796, et son fils Jean-Emmanuel (1775-1828) , maire du 29 janvier 1808 au 24 février 1825 et député à partir de 1815. Il est l'oeuvre de l'architecte bisontin Denis-Philibert Lapret, auteur en 1815-1816 pour la société Claude Jobez et Cie d'une demeure patronale (l'" ancien château ") aux forges de Syam et choisi par Emmanuel en 1817 pour construire la nouvelle église paroissiale de Morez (voir ces dossiers). En août 1819 commence la taille des pierres destinées aux colonnes du porche, initialement prévues en bois (dans une lettre adressée à Lapret, Emmanuel mentionne " le pérystile de ma petite maison des Essards "). Le bâtiment est agrandi par deux corps en retour avant la fin du 19e siècle (en 1881 suivant la matrice cadastrale) et une conciergerie édifiée à une date non déterminée en remplacement d'un rucher.
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description
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Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits (avec essentage de planches sur le pignon de la conciergerie) et sont couverts de tuiles plates (tuiles mécaniques sur la conciergerie). Le château présente un plan symétrique en H. Précédé au sud par un porche ouvert par quatre colonnes doriques supportant une terrasse, le bâtiment initial compte sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, étage carré et étage en surcroît. Les deux corps qui l'encadrent respectent le même schéma mais avec un étage carré supplémentaire, et sont coiffés d'un toit à croupes à égouts retroussés. Les communs, au plan en U et à élévation ordonnancée, ont un étage carré (ouvert d'oculi ovales) et un étage de comble, protégés par un toit à croupes ; l'étage carré et le comble à surcroît de la conciergerie supportent un toit à longs pans (lui aussi à égouts retroussés). La serre est réduite à son armature métallique.
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plan
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plan symétrique en H
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; essentage de planches ; fer ; pan de fer
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; noue
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tuile mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA39000693
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2000
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date versement
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2010/06/23
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date mise à jour
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2012/04/19
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crédits photo
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Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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