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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôpital général, actuellement centre hospitalier
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localisation
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Bourgogne ; Nièvre ; Nevers
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aire d'étude
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Bourgogne
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adresse
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avenue Colbert
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dénomination
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hôpital général
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parties non étudiées
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chapelle
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époque de construction
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3e quart 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1665 ; 1785 ; 1824 ; 1847 ; 1882 ; 1891 ; 1901 ; 1956 ; 1961
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auteur(s)
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Marandat (architecte) ; Georges (architecte) ; Inconnu Armand (architecte)
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historique
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Les lettres patentes qui, en 1665, autorisèrent la fondation de cet hôpital imposaient simultanément la création d'une manufacture d'étoffe qui devait permettre à l'hôpital de s'assurer d'importants revenus tout en faisant travailler ses pensionnaires et en contribuant à réduire l'importation, coûteuse, d'étoffes que jusqu'alors la France ne fabriquait pas. Lorsque l'établissement ouvrit ses portes le 30 novembre 1673, il se composait d'une chapelle (alors inachevée), flanquée d'une aile droite. A partir de 1699, l'hôpital fut confié à des religieuses de la Congrégation des Filles de la Charité. A partir de 1711, l'hôpital général fut administré conjointement avec l'hôtel-Dieu Saint-Didier. En 1785-1802, l'architecte Marandat édifia l'aile gauche destinée aux malades des deux sexes : l'aile droite devait désormais abriter les enfants, les vieillards et les vagabonds. Une aile en retour d'équerre, destinée aux militaires, fut bâtie à gauche en 1824-25. En 1832, on ferma la manufacture qui fut rasée en 1837. Du milieu du 19e siècle jusqu'à nos jours, l'hôpital disposant d'un vaste terrain, les constructions, démolitions et réaménagements se succédèrent en fonction des nécessités et des progrès de la médecine : construction d'un hospice (1847-49), d'une maternité (1882-89), d'un service de chirurgie (1891), de bains généraux et médicaux (1901). Le 20e siècle verra la mise en oeuvre d'un vaste plan de reconstructions par l'architecte Georges, puis par l'architecte Armand Inconnu après 1939, qui mènera un plan de modernisation dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale avec notamment la construction du pavillon chirurgical central (1956-1960), sur le modèle de l'hôpital-bloc, d'une capacité de 245 lits. Les autres bâtiments élevés pendant les Trente Glorieuses sont la morgue (1955), la centrale thermique (1955-1956), le transformateur électrique (1955), le foyer (1959-1961), l'internat (1961) et la buanderie (1961). A cette période également, modernisation du bâtiment de médecine (ailes de l'hôpital général : 1960-1968). En 1968, agrandissement du service pédiatrie. Suite à la construction en 2003 du centre hospitalier Pierre Bérégovoy (étudié, IA58001022) en bordure de la ville, l'hôpital Colbert a été divisé en deux parties. La partie située au sud est restée affectée aux soins, la partie nord du site (ancien hôpital général et chapelle, annexes) a été cédée à un entrepreneur privé pour un projet commercial. Plusieurs bâtiments ont été détruits : hospice, cuisine, laboratoire de biologie, berceau, hydrothérapie. Le pavillon chirurgical est en cours de réhabilitation au moment de l'enquête.
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description
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Les bâtiments de l'ancien hôpital général s'organisent suivant un plan en U autour de la chapelle, avec une cour sur rue. Le bâtiment du 17e siècle, construit en maçonnerie, s'élève sur trois niveaux et combles ; il est couvert par un toit à longs pans brisés en ardoise. La chapelle, au centre de la composition, est couverte par un toit à longs pans avec croupes sur le chevet et flèche polygonale en ardoise. A l'intérieur, elle est constituée par un seul vaisseau voûté en berceau en anse de panier. Tribune pour l'orgue (démonté) au-dessus de l'entrée, choeur avec autel, verrières géométriques. Les agrandissements successifs de l'hôpital général font de l'ensemble un aperçu intéressant de l'évolution des conceptions hospitalières. L'ensemble était organisé, avant le déménagement vers le nouvel hôpital Pierre Bérégovoy, en un secteur technique situé derrière l'hôpital général (laboratoires, économat, cuisines, chaufferie, aujourd'hui détruits), avec un hôpital bloc dédié à la chirurgie de pointe, aux urgences et à la cardiologie (pavillon chirurgical central), tandis qu'au nord de la parcelle étaient regroupés les pavillons de maternité (aujourd'hui maison de retraite), pédiatrie (aujourd'hui fermé) et rééducation.
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gros-oeuvre
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maçonnerie ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; flèche polygonale ; toit à longs pans brisés ; terrasse
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; ardoise ; béton en couverture
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couvrement
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voûte en berceau en anse-de-panier
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état
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remanié
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propriété
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propriété d'un établissement public
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protection MH
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2006/05/05 : inscrit MH
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Les façades et toitures et les structures porteuses des bâtiments hospitaliers formant un ensemble en U et des pavillons d'entrée, à l'exclusion des appendices du 20e siècle ; l'ancienne chapelle en totalité (cad. AK 455). Objets mobiliers protégés : mortiers et pots à pharmacie classés OM 20 04 1913 ; clôture du choeur, groupe sculpté et tableaux classés OM 16 09 1966.
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
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rédacteur(s)
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Hugonnet-Berger Claudine ; Potier Nicolas
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référence
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IA58000715
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2012/07/04
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date mise à jour
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2012/11/10
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crédits photo
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Barbe-Richaud, Pierre-Marie - © Région Bourgogne - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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