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Réponse n° 785

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site mine de plomb argentifère, de zinc, de cuivre dite mine de la Finosa
localisation Corse ; Haute-Corse ; Ghisoni
lieu-dit La Finosa
hydrographie Fium'Orbo (le)
dénomination mine
parties non étudiées poudrière ; usine de préparation de produit minéral ; aire de concassage ; bâtiment administratif d'entreprise ; excavation ; logement d'ouvriers
époque de construction 1ère moitié 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
année 1922
auteur(s) Venancourt De (ingénieur civil) ; Peslouan Charles Lucas de (ingénieur) ; Morel (fabricant) ; Giraud (fabricant) ; Dujardin (fabricant)
historique Les premières prospections sur le site commencent vers 1910. Elles se poursuivent jusqu'en 1922 et donnent lieu à une production d'environ 400 tonnes de minerai de plomb et de cuivre transportés à dos de mulet jusqu'à la gare de Ghisonaccia. Le 17 février 1922, la concession dite de la Finosa est octroyée à la "Société de Recherches des Mines de Ghisoni" dont le siège social est établi à Paris. Présidée par le commandant R. Ratyé, cette société cède en 1924 ses droits à la "Compagnie d'Exploitation des Mines, Minerais et Métaux", implantée à Marseille. Dirigée par Auguste Cauvin, celle-ci fait procéder à des travaux d'aménagement : construction d'une usine de préparation de produit minéral en bordure du Fium'Orbo, implantation de logements d'ouvriers au hameau de Paganello, percement d'une route, installation de rails Decauville et de câbles pour le transport du minerai. En août 1925, elle change de dénomination et elle devient la "Compagnie minière du Kyrie Eleïson". Présidée par l'ingénieur Charles Lucas de Peslouan, cette société anonyme au capital de 1 000 000 F confie la direction de la mine à l'ingénieur civil De Venancourt. Regroupant une soixantaine d'ouvriers, cette exploitation donne lieu jusqu'en 1931 à l'extraction d'environ 2 tonnes de minerai par jour. La crise des années Trente et la chute du cours du plomb entraînent la fermeture de la mine. En 1949, la "Compagnie minière du Kyrie Eleïson" cède ses droits à la famille Van Ruymbeke, actionnaire de la société. La réactivation du site jusqu'en 1957 donne lieu à une production annuelle de 40 tonnes de plomb marchand. En août, un arrêté préfectoral interdira cette exploitation en raison de la dangerosité constatée par les ingénieurs et de l'illégalité de la cession.
description Des vestiges de cette exploitation minière, conduite principalement à ciel ouvert, et des diverses installations (ateliers de concassage, magasins, poudrière, bâtiment administratif, bassin, logements d'ouvriers) sont encore visibles. La seconde usine de préparation de produit minéral était équipée d'un concasseur Morel et Giraud, de broyeurs à rouleaux, d'une chaîne à godets, d'un trommel, d'une table à secousses Wyflit, d'un moteur diesel 4 cylindres, d'un moteur Dujardin, d'un moteur 8 cylindres. Ces équipements sont encore en place aujourd'hui.
gros-oeuvre granite ; moellon
état vestiges
propriété propriété privée
type d'étude enquête thématique régionale (patrimoine industriel de la Corse)
rédacteur(s) Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
référence IA2B000397
  © Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
enquête 2004
date versement 2006/08/10
date mise à jour 2007/02/16
crédits photo Heuer, Tomas - © Collectivité Territoriale de Corse
 
service producteur Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine
B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
 
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Requête ((ingénieur) :AUTR )
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