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historique
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En juin 1861, la ligne de chemin de fer de Napoléon Vendée aux Sables d'Olonne est déclarée d'utilité publique par décret. En 1863, les travaux et l'exploitation de la ligne sont concédés à la Compagnie des Chemins de Fer de la Vendée, et la gare provisoire construite en bois de la Bauduère oeuvre en décembre 1866, dans le faubourg nord de la ville. Les Trains de Plaisir, destinés aux visiteurs parisiens, sont mis en service chaque saison dès 1868. La Compagnie finance d'importants aménagements dans la ville des Sables-d'Olonne, tant dans le quartier portuaire que sur le Remblai. En 1871, la Compagnie entreprend l'amélioration du bassin à flot du port. En 1873, une estacade en bois est construite pour permettre la desserte du port par des trains de marchandises. En 1876, la compagnie ferroviaire affecte d'importants crédits pour la construction d'un casino par l'entreprise Eiffel, sur des terrains acquis des Ponts et Chaussées aux enchères publiques du 20 août 1872. Quatre chalets, destinés à loger l'administrateur du Casino, Leguay, et les directeurs de la Compagnie de Vendée, Petit et Jenty, sont édifiés sur ce vaste terrain littoral. Dès 1864, une commission de notables sablais est nommée pour déterminer l'emplacement d'une nouvelle gare de chemin de fer. Le plan définitif est présenté à la Compagnie de Vendée en 1872, mais il faut attendre 1876 pour que le Ministre des Travaux Publics en autorise la construction. La nouvelle gare, plus proche de la ville, dispose d'un hall d'accueil pour les passagers, agrémenté d'un point de vente des guides Hachette des Chemins de Fer. En 1896, la gare est éclairée au gaz et une marquise est montée dans la cour intérieure. A partir de 1890, l'urbanisation progresse autour du nouvel édifice, et de nombreux employés et retraités des chemins de fer se font construire de modestes habitations dans le secteur des Traponnières et de Saint-Michel. Entre le port et la gare, la Ville rachète des terrains à la Compagnie de Vendée et à l'entrepreneur Nicot en 1909 afin de créer un quartier neuf. En 1906, le trafic voyageurs en saison atteint les 80 000 voyageurs. L'horloge est installée en 1936 sur le fronton principal de la gare.
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