|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
café de l'Univers, puis usine de lunetterie Léon Nicole
|
thèmatique
|
les industries de Morez
|
localisation
|
Franche-Comté ; Jura ; Morez
|
aire d'étude
|
Jura
|
adresse
|
144 rue de la République ; Petit Quai 16 à 18
|
hydrographie
|
une dérivation de la Bienne
|
destinations successives
|
garage ; magasin de commerce ; immeuble
|
dénomination
|
café ; usine de lunetterie
|
édifice contenant
|
place Henri Lissac
|
4
|
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; logement patronal ; conciergerie
|
époque de construction
|
2e moitié 19e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
En 1693, Claude Dolard vend la moitié d'une forge (martinet et clouterie ?) à Jean-Denis Chavin-Couraget. Appartenant en 1781 à l'émailleur Pierre-Célestin Chavin puis à sa veuve en 1822, l'établissement est porté comme moulin sur le plan cadastral napoléonien. Il est tenu par Eugène Chavin puis par son fils Aimé, associé à Léon lorsqu'il agrandit le bâtiment vers 1842. Au milieu du 19e siècle, le site accueille moulin et fonderie, produisant certainement des pièces pour l'horlogerie, destination inchangée en 1878 alors qu'il appartient à la veuve d'Aimé et à Charles Prost. Il est remplacé dans la deuxième moitié du 19e siècle, avant 1882, par un bâtiment accueillant le café de l'Univers et l'usine de lunetterie du dolois Victor Bouin. Bouin cède la place à la société lunetière Léon Nicole, qui se dit successeur des maisons Aubin Fontanez (fabricant de pendules à ressort jusqu'en 1910 et de lunettes jusqu'en 1914) , Fontanez et Jobez (au 161 rue de la République) et Francis Fontanez. Fondée en 1882, la société Nicole produit également, sous la marque Labor, du matériel et de l'outillage pour opticiens. Elle disparaît vers 1959, après le décès de Nicole en 1954. La marque est rachetée par la maison Cathenoz, établie 1 quai Aimé Lamy, et devient Labor-Rac (pour René et André Cathenoz). Les deux premiers niveaux du bâtiment avaient été vendus dès 1955 à Raguin, qui installa un garage au rez-de-chaussée (actuellement partiellement occupé par des commerces). Les autres étages servent d'appartement. 3 roues en dessus en 1855 : la 1ère d'1, 65 m de diamètre pour les soufflets, la 2e de 2, 98 m à la fonderie, la 3e de 3 m pour les machines à polir. 12 à 14 ch hydrauliques à l'usine Bouin au début du 20e siècle.
|
description
|
Moellon calcaire, sous-sol, trois étages carrés et étage de comble, métal en couverture, pignon couvert au nord, croupe au sud. Surface du site : 350 m2.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
sous-sol ; 3 étages carrés ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
|
couverture (matériau)
|
métal en couverture
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
patrimoine industriel ; inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Poupard Laurent
|
référence
|
IA39000533
|
|
© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
|
enquête
|
1991
|
date mise à jour
|
2014/08/29
|
crédits photo
|
Mongreville, Jérôme (reproduction) - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
|
|
|
dossier en ligne
|
|
voir aussi
|
Visite guidée
|