|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
hôtel de Viange puis de Croismare actuellement maison de retraite
|
|
localisation
|
Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Nancy
|
|
aire d'étude
|
Nancy
|
|
adresse
|
14, 16 place du Colonel Fabien
|
|
destinations successives
|
maison de retraite
|
|
dénomination
|
hôtel
|
|
parties non étudiées
|
cour
|
|
époque de construction
|
1ère moitié 17e siècle ; 2e quart 19e siècle
|
|
siècle détail
|
1er quart 18e siècle
|
|
année
|
1840
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
historique
|
Hôtel construit dans la première moitié du 17e siècle, probablement après 1611 (sur le plan dit de la Ruelle édité à cette date, on aperçoit deux maisons distinctes à l'emplacement de l'hôtel). Transformation dans le premier quart du 18e siècle : suppression des meneaux et traverses en pierre des fenêtres sur rue et mise en place de balcons en fer forgé, création d'un porche traversant nécessitant la suppression d'une cave, construction d'un nouvel escalier, probables réaménagements intérieurs. L'ensemble est alors désigné sous le nom d'hôtel de Viange (Dom Calmet, Histoire de Lorraine, 1728). Il passe ensuite à la famille de Cléron de Saffre d'Haussonville, puis après 1767, à celle de Croismare qui lui donne son nom jusqu'à la Révolution (Ch. Courbe, Promenades historiques à travers les rues de Nancy au XVIIIe siècle, à l'époque révolutionnaire et de nos jours : recherches sur les hommes et les choses de ces temps, Nancy, 1883, p. 393). Aliéné comme bien national, il est scindé en deux lots (correspondant à l'actuel découpage entre les numéros 14 et 16), vendus respectivement à Nicolas Mathis négociant et François Antoine Perrin entrepreneur en bâtiment (AD54, 1 Q 491 1) ; le numéro 16, qui devient alors une maison indépendante, est doté d'un accès indépendant en façade sur la place. Le numéro 14 fait l'objet d'une importante campagne de travaux en 1840 (datation par dendrochronologie sur charpente, laboratoire DendroNet à Bohlingen) : aménagement d'une toiture à brisis et terrasson percée de lucarnes en bois, reconstruction de l'escalier principal, reprise des décors intérieurs. Dans les années 1980, il devient une maison de retraite après une nouvelle campagne de travaux : démolition et reconstruction des bâtiments annexes sur cour, recloisonnement intérieur complet du corps de bâtiment sur la place pour l'aménagement de petits studios indépendants, suppression des éléments de décor intérieur. Inoccupé à la date de l'enquête, le numéro 14 est dans l'attente d'une reconversion. Le bâtiment est protégé à deux titres ; d'une part il se situe dans le secteur sauvegardé de la ville (3/04/1996) et d'autre part il constitue un élément de la place du colonel Fabien : site urbain inscrit (DIREN 17/09/1947).
|
|
description
|
Hôtel composé d'un corps de bâtiment principal (corps A) sur la place du Colonel Fabien, et de plusieurs corps secondaires organisés autour de deux cours (la principale au niveau de l'actuel numéro 14). Le corps A dont l'élévation à 8 travées est scandée par des fenêtres à linteau droit et moulure en doucine (traces de meneaux et de traverses en pierre), est percé au rez-de-chaussée d'une porte piétonne à linteau droit décentrée à gauche (numéro 16), et d'une porte cochère à linteau segmentaire décentrée à droite (numéro 14), décorée de bossages continus en table et d'une corniche moulurée. Elle a conservé sa menuiserie d'origine, surmontée d'une traverse d'imposte sculptée en bois, et d'une grille en fer forgé à motifs de volutes. Quatre assises de pierre de taille avec un ressaut forment soubassement. Selon Ch. Courbe, l'élévation était réalisée en maçonnerie de briques rouges et noires composant des motifs décoratifs en losanges (actuellement masquée sous un enduit). La façade arrière est plus irrégulière dans sa composition, le seul élément de décoration étant la porte cochère en plein-cintre ornée de cannelures, d'impostes moulurées et d'une agrafe à motif de feuille d'acanthe. L'escalier principal, tournant en maçonnerie, est situé à droite du porche et éclairé sur la cour principale. Les corps secondaires situés autour de cette dernière, plus bas, sont construits en partie sur une ancienne cave voûtée dont les deux berceaux longitudinaux reposent sur une série de piliers en maçonnerie. D'autres caves voûtées en berceau sont situées sous le corps A.
|
|
élévation
|
élévation à travées
|
|
étages
|
sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
|
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en maçonnerie
|
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
|
|
propriété
|
propriété publique
|
|
site protégé
|
site inscrit ; secteur sauvegardé
|
|
type d'étude
|
étude urbaine Nancy
|
|
rédacteur(s)
|
Tronquart Martine ; Vaxelaire Yann
|
|
référence
|
IA54003367
|
|
|
© Région Lorraine - Inventaire général ; © Ville de Nancy ; © communauté urbaine du Grand Nancy
|
|
enquête
|
2016
|
|
date versement
|
2018/01/30
|
|
|
|
|
Contact service producteur
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
|
|
