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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Les Junies
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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parc
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époque de construction
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13e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; 4e quart 15e siècle (?) ; 1er quart 16e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En contrepartie de leur aide financière, les de Jean, d'une famille de riches marchands cadurciens, reçoivent de l'évêque la seigneurie des Gunies (le repaire de "la Guionia", en 1284 et 1296, prendra abusivement le nom de "la Joahania" en 1342, cf. J. Lartigaut, 1991) en 1214. Bertrand et Philippe de Jean hommagent à l'évêque de Cahors pour les Junies en 1330 (G. Lacoste, 1885). En 1369, la seigneurie serait passée à la veuve de Benoît IV de Jean, Cécile de Cardaillac, qui la lègue à son frère Jean de Cardaillac-Bioule, archevêque de Toulouse, lequel la vend en 1386 au comte d'Armagnac (F. Auricoste, 2001). Le château ayant été pris par un capitaine, il est repris en 1390 par les troupes du sénéchal du Quercy, qui le fait démolir (G. Lacoste, 1885). Ce sont les confiscations et donations successives qui pourraient expliquer l'obscurité de l'histoire des Junies au 15e siècle et les hésitations sur l'arrivée des Morlhon dans la seigneurie, qu'Antoine de Morlhon aurait possédée dès 1440. Peu avant 1500, Jeanne de Morlhon épouse Jean de Rodorel auquel elle apporte les Junies ; dite "noble dame des Joanies", c'est elle qui dénombre en 1504 pour les Junies, avec maison noble, toutes justices, pêcherie et mouline de fer (L. d'Alauzier, 1984) ; veuve en 1526, elle semble avoir alors vendu la seigneurie à Jean Dupré, seigneur des Barthes, vente qui est confirmée par le Parlement de Toulouse en 1526 (F. Auricoste, 2001). Jean III de Morlhon rachète les Junies en 1579, où il ne réside qu'occasionnellement, puis la seigneurie passe par alliance à François du Buisson de Bournazel, et en 1608 à Antoine de Beaumont de Toucheboeuf. Le premier état de l'édifice peut dater du 13e ou du 14e siècle, mais son aspect actuel résulte principalement de la reconstruction réalisée après la guerre de Cent ans, peut-être dès le dernier quart du 15e siècle. Le décor italianisant des croisées conservées et d'une porte, très proche de celui que l'on trouve au château de la Grézette, ne paraît cependant pas antérieur aux années 1520. Le château a été mis au goût du jour au 18e siècle avec en particulier la suppression de la plupart des croisées et l'ouverture de grandes fenêtres rectangulaires.
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étages
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rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit conique
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tuile creuse
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme végétale ; feuille ; corde ; tête
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propriété
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propriété privée
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protection MH
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1925/10/21 : inscrit MH
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Château : inscription par arrêté du 21 octobre 1925.
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100141
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2005
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date versement
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2015/10/21
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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