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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel dit sénéchaussée, actuellement Trésor public
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localisation
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Pays de la Loire ; Vendée ; Fontenay-le-Comte
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aire d'étude
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Fontenay-le-Comte commune
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adresse
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2 rue du Château
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destinations successives
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édifice fiscal
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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communs
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époque de construction
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4e quart 16e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Gobin Jacques (commanditaire)
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historique
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Cette demeure est appelée sénéchaussée sans aucun fondement. Il s'agit en réalité d'un hôtel particulier construit entre 1590 et 1595 environ pour Jacques Gobin, ancien receveur des tailles, et son épouse Jacquette Fourestier, après la destruction du logis de Boisse lors du siège de la ville en 1574. En février 1595, le chantier semble bien avancé et Jacques Gobin achète des briques, de la chaux et des carreaux de terre cuite ; en juin de la même année, il loue une chambre basse de l'hôtel, située près de l'escalier en vis. Enfin, en juillet 1605 Jacquette Fourestier loue le "grand logis neuf" à Pierre Chandoré. Après la saisie des biens de son propriétaire, Jacques Morienne, en 1679, l'hôtel sert provisoirement d'hôpital pendant la construction de l'hôpital général, faubourg des Loges (visites très détaillées en 1679 et 1685). Pendant la Révolution, le bâtiment sert de prison puis d'hospice ; vers 1825, il est loué à l'Etat par son propriétaire et affecté à l'entrepôt des vivres de l'armée. En 1834, un projet d'aménagement de la demeure en sous-préfecture, élaboré par l'architecte fontenaisien Jean-Firmin Levêque, n'aboutit pas. Vers 1850, une très belle cheminée est déplacée par Octave de Rochebrune au château de Terre-Neuve, à Fontenay-le-Comte (voir dossier). Au 20e siècle, les communs sont détruits ; la partie la plus importante l'est vers 1980. A la fin du 20e siècle, l'hôtel est restauré en vue d'y installer le Trésor public ; à cette occasion, des fouilles archéologiques sont réalisées dans la cour, en 1997. Sous l'Ancien Régime, la propriété ressortissait du fief de Guinefolle.
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description
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Les deux façades principales sur cour et les tours d'escalier sont en pierre de taille, le reste est en moellon. Actuellement, l'hôtel est entièrement couvert en ardoise ; au 17e siècle, seuls les toits coniques des tours d'escalier l'étaient, le reste étant couvert en tuile.
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plan
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plan régulier en L
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; noue ; toit conique
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile creuse
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couvrement
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voûte d'ogives
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décor
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sculpture ; peinture
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représentation
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tête ; personnage ; sirène ; paysage
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Une tête est sculptée sur le fronton de la porte d'entrée ; des personnages tenant des feuillages le sont dans les écoinçons de l'arc. Une sirène est sculptée, extérieurement, au premier étage de la tour d'escalier. Des peintures, notamment un paysage, ont été dégagées puis recouvertes lors des travaux, en 1996.
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état
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restauré
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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1988/10/24 : inscrit MH partiellement
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Réau Marie-Thérèse
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référence
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IA85000303
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© Inventaire général
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enquête
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1994
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date versement
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2002/12/26
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date mise à jour
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2015/10/30
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crédits photo
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Giraud, P. - © Inventaire général, ADAGP ; © Service départemental de l'Architecturerchives privées Vendée
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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autre dossier
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dossier de protection
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