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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Demeure dite habitation Chalvet
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localisation
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Martinique ; Basse-Pointe
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aire d'étude
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Martinique nord
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lieu-dit
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Habitation Chalvet
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dénomination
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demeure
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parties étudiées
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maison ; sucrerie ; chapelle
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parties non étudiées
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hangar agricole ; garage ; jardin ; piscine ; cheminée d'usine ; aqueduc ; four à pain ; buanderie ; fontaine
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partie(s) étudiée(s)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Au 17e siècle, le possesseur de la concession qui deviendra plus tard l'Habitation Chalvet était Guillaume Pinel. Sa parcelle faisait alors 800 pas de large sur 1000 pas de haut. Pinel est présenté par le père Labat comme ancien capitaine de milice sur l'île de Saint Christophe, retiré à la Martinique en tant que marchand propriétaire d'habitations-sucreries puis de flibustier. Son successeur sur la concession fut M. Claude Pocquet, capitaine de milice de la Basse-Pointe, conseiller au Conseil Souverain à partir de 1688 et secrétaire du roi en 1703. Sa propriété mesurait à l'époque 1200 pas de large sur 3000 pas de haut, et comptait 3 sucreries. C'est d'ailleurs cette réunion de 3 sucreries sur un même ensemble qui présida à l'ancienne dénomination "Union" de la propriété. Pocquet mort en 1722, ses héritiers prirent la suite et conservèrent le domaine jusqu'à la fin du 18e siècle. Dans les premières années du 19e siècle, Joséphine Périnelle Dumay, veuve Pocquet de Puilhery, perdit une enfant en bas âge et se retrouva seule héritière. Elle se remaria avec M. Etienne Chalvet (Chevalier de l'Ordre Royal et militaire de Saint Louis) faisant ainsi passer l'habitation sucrerie restée aux mains des Pocquets du 17e siècle au 19e siècle, dans le giron de la famille Chalvet. Celle-ci la conserva jusqu'au milieu du 19e siècle, époque à laquelle, par le biais de mariage des héritières Chalvet, Aline et Nathalie de Loyac, la propriété échue par indivision aux Lameth et Monti, résidant hors de la colonie. En 1919, ils la vendirent à Louis Marie Joseph Léo Clerc dont la famille était propriétaire de l'usine Vivé du Lorrain ainsi que d'autres habitations de la région. L'habitation Chalvet leur servira comme beaucoup d'autres à fournir de la matière première (canne) à l'usine, puis à cultiver de la banane à partir de l'entre deux guerre. A cette époque on y cultiva également de l'arachide, du manioc ainsi que des haricots rouges et blancs. La seconde moitié du 20e siècle y fut marquée par la grève de février 1974, durant laquelle des ouvriers seront blessés par les forces de l'ordre, un autre fusillé par des gendarmes, et un deuxième retrouvé mort le lendemain sans que l'on ait pu définir les causes exactes du décès. Trois ans plus tard, M. Aubéry Albert deviendra propriétaire de l'habitation qu'il exploitait jusqu'alors en location. Après avoir cultivé de l'igname, et fait de l'horticulture en serre, l'exploitation agricole de Chalvet se concentre aujourd'hui autour de la banane et de l'ananas.
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description
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L'habitation Chalvet se situe en bordure de la R.N.1, sur un site de plaine. Sa superficie est d'environ 360 hectares. On y distingue une zone industrielle, dans laquelle s'intègre la maison d'habitation, et une zone de logements ouvriers. L'exploitation agricole est formée de l'habitation Chalvet et de l'habitation La Capot.
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gros-oeuvre
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béton ; ciment ; moellon ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; enduit partiel ; brique ; bois
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tôle ondulée
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propriété
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propriété d'une société privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Ursulet Laurent
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référence
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IA97201189
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/11/02
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crédits photo
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Ursulet, Laurent - © Inventaire général, ADAGP ; © Conseil régional Martinique
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service producteur
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Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire 54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61
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