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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Flaugnac
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aire d'étude
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Lot
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lieu-dit
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Montaigu
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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grange
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époque de construction
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2e moitié 13e siècle (?) ; limite 15e siècle 16e siècle (?) ; 18e siècle (?)
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Selon L. de Limayrac (1885), Montaigut aurait été hommagé par Arnaud de Rozet en 1265, Guiral de Baro en 1283 et Hugues de Campinhac en 1318. Dans la seconde moitié du 15e siècle, Raymond de Montaigu réside tantôt dans son «château» de Flaugnac, tantôt dans sa borie d'Escayrac qui deviendra ensuite le château de Montaigu (Lartigaut, 1984). La documentation paraît ensuite muette jusqu'en 1729, quand François de Flotard de Jougla hommage pour le château de Montaigut, sous la redevance d'une paire de gants blancs (L. de Limayrac, 1885). Le château apparaît sous le nom de Montegu sur la carte de Cassini, dans la seconde moitié du 18e siècle. Les plus anciennes parties conservées peuvent dater de la seconde moitié du 13e siècle, d'après la forme de la fenêtre et le décor sculpté d'un chapiteau. L'édifice a fait l'objet d'une importante campagne de travaux après la guerre de Cent ans, probablement vers 1500, avec en particulier l'ajout d'une tour d'escalier et la construction d'un second logis. Le premier logis a été arasé au niveau du premier étage peut-être avant la Révolution ; les bâtiments portent également les marques de modifications apportées sans doute au 18e siècle.
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description
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Outre des dépendances agricoles, le château comprend deux logis séparés. Seul le premier logis, construit au bord de la rupture de pente, conserve des parties des 13e-14e siècles, en pierre de taille, L'édifice médiéval se composait d'un corps de bâtiment rectangulaire, divisé par un mur de refend en deux parties inégales, et peut-être d'une tour accolée à l'ouest. Une porte couverte d'un arc brisé et chanfreinée donne accès au niveau de soubassement, deux autres sont conservées à l'intérieur. A l'étage, la pièce orientale était éclairée, au nord, par une baie géminée dont subsistent les piédroits et la trace des deux arcs : un chapiteau à feuilles plaquées sous les angles de l'abaque, pourrait en provenir ; une niche dont le fond est percé d'une archère jouxte les vestiges de la fenêtre. La tour d'escalier implantée demi-hors-oeuvre dans l'élévation nord est polygonale à l'extérieur ; la porte, à linteau orné d'une accolade, est surmontée d'armoiries aujourd'hui illisibles, qui ont été encastrées après coup dans la maçonnerie. L'escalier en vis a été supprimé à l'époque moderne laissant la place à un vestibule au rez-de-chaussée. Le second logis présente deux angles arrondis, une croisée à encadrement à baguettes croisées et une demi-croisée à double cavet.
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étages
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étage de soubassement ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau brisé
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décor
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sculpture
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représentation
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ornement à forme végétale
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Chapiteau de fenêtre, déposé, à quatre feuilles plaquées sous les angles de l'abaque.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46100946
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2008
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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