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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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tréfilerie et usine de quincaillerie de la Société des Usines de Vuillafans
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Vuillafans
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aire d'étude
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Ornans
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dénomination
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tréfilerie ; usine de quincaillerie
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parties non étudiées
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enclos ; cour ; jardin ; serre ; logement patronal ; conciergerie ; logement d'ouvriers ; bureau d'entreprise ; cheminée d'usine ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; atelier de fabrication ; four industriel ; aire des matières premières ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; canal ; pont
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époque de construction
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1ère moitié 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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année
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1903
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1700 : création au lieu-dit Hauterive d'un martinet produisant des cuirasses et des outils aratoires. En 1757, la forge de Hauterive produit 50 t. de fer et brûle 2400 st. de bois par an. Le fer provient des fourneaux de Haute-Saône, on y fond aussi du cuivre. Sur un plan daté du 12 juillet 1760 figurent des papeteries, des battoirs à chanvre, une huilerie et une scierie. A cette époque, les "Moulins de Hauterive", situés sur la rive droite de la Loue, appartiennent au duc et à la duchesse de Randan et sont exploités par la famille Nicolet. En 1792, le Moulin de Hauterive (ou Moulin Dessous) est la propriété de Jean-Baptiste et d'Etienne Chevassu, meuniers à Vuillafans. En 1811, la production de la forge est de 120 t. de fer. En 1813 Jean-Baptiste Chevassu et consort sont mentionnés comme propriétaires. Peu après, le moulin de Hauterive devient une annexe des forges de Lods après son rachat par Jules Vautherin, maître de forges à Lods. En 1826, la production annuelle atteint 140 à 150 kg. de fers en barres vendus dans le département. Fermeture de la papeterie en 1832. Création d'une clouterie spécialisée dans le clou à chaussures et d'une fabrique de pompes en tous genres par Lambert Père en 1838. Clous et fils de fer s'exportent à Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille et en Normandie, Espagne, Italie. Vers 1848, le moulin Bersaillin, dit Moulin Dessus ou Moulin Neuf, situé en amont sur la rive droite de la Loue, comporte une scierie et une tréfilerie qui alimentent l'usine de Hauterive. Cet ancien moulin à blé, dont un des bâtiments porte la date 1741, était la propriété de la duchesse de Lorges en 1778, puis de Claude Joseph Pouguet en 1813 et Claude Joseph Bel en 1823. Le 29 janvier 1861, création de la Société des Usines de Vuillafans par Lambert et Cie (26 rue Montaigne à Paris). Le moulin Bersaillin est équipé d'une centrale hydroélectrique au début du XXe siècle qui demeure après la destruction des bâtiments vers 1950. Les bâtiments de Hauterive sont reconstruits en 1903 après un incendie. En 1965, le bâtiment abritant les bureaux est incendié puis réédifié. En 1951, la clouterie est reconvertie en tôlerie : fabrication de matériel pour usines chimiques et électriques (Péchiney, Solvay) et de tracteurs (Peugeot). Les 95 à 120 t. de tôle utilisée chaque mois proviennent essentiellement des usines de Lorraine et secondairement des usines du centre de la France. Arrêt total de la production des clous en 1957 et évolution de la production vers la petite chaudronnerie. 1778 : 4 trémies au moulin Bersaillin. 1826 : 1 feu d'affinerie à la forge de Hauterive. 1838 : 8 machines à clous produisant 8600 kg. de clous. 1842 : 16 machines produisant 12 000 kg. 1853 : 36 machines produisant 550 000 kg. 1848 : 1 forge composée de deux feux et d'une tuilerie. 1861 : en plus de la fabrication de clous de fer et en cuivre, production de pompes à bras. 1935-12936 : arrêt de la production des pompes. Avant la seconde guerre mondiale, la production compte une centaine de variétés de clous 1836 : 220 personnes à la forge d'Hauterive. 1848 : 30 ouvriers environ à la clouterie, 90 en 1859, 450 en 1873, 80 en 1885 et 15 en 1950.
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description
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Les bâtiments s'élèvent à l'entrée du village sur la rive droite de la Loue. Avant l'incendie de 1903, les bâtiments étaient en bois, les toits à deux longs pans et à croupe couverts de tuiles mécaniques ou de tuiles plates. Les bâtiments sont reconstruits en moellons et dominés par une cheminée en brique. A Bersaillin, le logement est en moellons et enduits, toit à deux versants et demi-croupe, les bâtiments de la scierie sont en bois, toit à longs pans couverts de tuiles mécaniques.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 3 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre
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gros-oeuvre
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calcaire ; bois ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; demi-croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile plate ; tuile en écaille
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Hamelin Liliane ; Claerr-Roussel Christiane
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référence
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IA00014816
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1980
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date versement
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2001/12/21
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date mise à jour
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2008/12/18
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crédits photo
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Poupard, Laurent - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 1989
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dossier en ligne
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