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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fortification d'agglomération dite enceinte moderne
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localisation
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Languedoc-Roussillon ; Hérault ; Pézenas
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aire d'étude
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Pézenas
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dénomination
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fortification d'agglomération
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époque de construction
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2e moitié 16e siècle
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année
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1597
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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A la fin du 16e siècle, l'enceinte médiévale est encore entretenue, mais au cours des dernières années, devant l'extension irrésistible de la ville vers l'ouest, la nécessité d'une nouvelle fortification se fait sentir. Les nouveaux remparts, précédés d'un fossé, entouraient ce qui étaient jadis le "barri" ou faubourg et qui deviendra bientôt dans les textes le "nouvel enclos". Sa forme générale n'est que l'agrandissement du dessin du Moyen Age, avec la même orientation et une disposition identique des accès. Raccordée à la courtine médiévale à l'angle Sud Est de la Commanderie, la nouvelle fortification longeait la promenade du pré, puis, suivant l'actuelle avenue de Béziers, empruntait successivement le boulevard Sarrasin, le chemin de la Faissine, l'avenue Gabriel-Mazel, où elle subsiste encore en partie dans les jardins de l'Hôpital, pour rejoindre le rempart médiéval près de la Porte Faugères, place Ledru-Rollin. Cinq nouvelles portes ont été ouvertes, pour la plupart dans le prolongement de celles du Moyen Age, les portes de la Grave, de Castelnau, Conti, de Béziers, de Faugères. Il ne subsiste que deux témoins de cette enceinte, un bastion à orillons, visible sur le chemin de la Faissine et correspondant à l'ancien collège et une guérite surmontant un éperon, avenue Gabriel-Mazel. Nous avons vu que la construction de cette enceinte correspondait à un phénomène général, commun à toute la France à cette époque. Pour Pézenas, ces mesures s'imposaient devant l'état de vétusté des anciennes fortifications et l'importance des faubourgs au cours du 16e siècle. La partie proprement militaire de la construction sera effectuée sous le contrôle du duc de Ventadour. La mauvaise qualité de la construction, la faible épaisseur de la maçonnerie allaient entraîner rapidement la dégradation des murailles. Après la Révolution, l'entretien des murs et des portes sera abandonné et l'édifice disparaîtra peu à peu dans le courant du 19e siècle, soit par ruine, soit par destruction volontaire.
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description
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Les gravures de Tassin et Mérian restent assez fidèles à la description fournie par Poncet. On y distingue très nettement le fossé, les diverses courtines et les bastions d'angle, surmontés de leur guérites. La portion des murailles s'étendant de la porte de la Grave au bastion d'angle y apparaît plus régulièrement bâtie que celle allant vers le château, manifestement plus ancienne, puisqu'elle correspond à la première enceinte. Les vestiges du bastion du Collège et de la guérite sont les seuls témoins de l'appareillage. Le matériau utilisé est une pierre friable, moellons noyés dans un épais mortier avec de nombreuses pierres de réemploi. La faible épaisseur de la muraille, n'excédant pas un mètre peut également surprendre.
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propriété
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propriété privée ; propriété de la commune
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type d'étude
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étude d'inventaire
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rédacteur(s)
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Nougaret Jean
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référence
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IA34000564
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2003/06/20
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date mise à jour
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2005/10/21
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crédits photo
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Jacques, Jean-Claude - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Languedoc-Roussillon - Service chargé de l'inventaire Espace Capdeville - 417 rue Samuel Morse - 34 000 Montpellier - 04.67.22.86.86
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voir aussi
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Itinéraire du patrimoine
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