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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Hôtel de voyageurs dit Hôtel Tony, puis Hôtel Tony et de Paris, puis Grand Hôtel de Paris, puis Hôtel de Paris et National
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localisation
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Rhône-Alpes ; Savoie ; Aix-les-Bains
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aire d'étude
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Aix-les-Bains
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adresse
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8 rue du Dauphin ; 20 rue de la Chaudanne ; rue Daquin
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dénomination
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hôtel de voyageurs
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édifice contenant
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Secteur urbain, Centre historique
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4
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époque de construction
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18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1869 ; 1891
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Mathiez Tony (commanditaire) ; Flisher Arsène (commanditaire)
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historique
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En 1728, le marquis de Saint-Innocent possède à cet emplacement une propriété, avec maison, cour, jardin et grange, longée à l'arrière par les remparts. Cette propriété noble appartient en 1786 à la famille Girod, puis, en 1820, à François Dronchat, notaire. C'est dans l'ancienne grange qu'en 1869, Tony Mathiez aménage, après transformations, un hôtel. Il construit une seconde aile, au nord, reliée à l'aile ouest par un passage couvert avec porte cochère précédée d'une rampe d'accès. L'hôtel apparaît alors dans les guides sous le nom d'Hôtel Tony. A partir de 1870, il est exploité par Eugène Bebert, gérant du journal La Savoie thermale et pittoresque, qui lui donne le nom d'Hôtel Tony et de Paris, puis, en 1879, par Arsène Flischer qui le dénomme Grand Hôtel de Paris. Il appartient alors à la famille Grobert, héritière de François Dronchat. Les travaux d'élargissement de la rue Daquin, effectués en 1889-1890, entraînent la démolition de l'aile nord. A l'occasion de sa reconstruction, en 1891, l'aile ouest est exhaussée et modifiée de manière à communiquer avec l'aile en retour où se situe désormais le hall d'entrée de l'ensemble. L'hôtel a été exploité sous le nom d'Hôtel de Paris et National de 1931 à 2002, date de sa vente à un promoteur immobilier qui a obtenu, en décembre 2003, l'autorisation de le détruire pour construire un immeuble.
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description
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L'hôtel s'élève à l'angle de la rue de la Chaudanne et de la rue Daquin, avec entrée principale sur cette dernière. Il comprend deux corps de bâtiment disposés en L autour d'un jardin clos planté d'arbres et entouré d'un muret ; au sud, un portail permet la communication avec la propriété voisine. L'ensemble, avec toit à longs pans sur chacun des corps, est construit en moellons de calcaire sans chaîne en pierre de taille et avec encadrements en molasse pour l'aile ouest, avec encadrements et chaînes d'angle en pierre de taille pour l'aile nord. Toutes les façades sont enduites. Les élévations sur rue de l'aile nord sont reliées par un pan coupé percé d'une travée de baies. L'élévation principale, sur la rue Daquin, compte huit travées dont deux doubles, avec balcons aux deuxième et troisième étages, et l'élévation latérale, rue de la Chaudanne, une seule travée. Des balcons règnent à chaque étage, côté jardin, sur les deux ailes. L'aile nord comporte un étage de soubassement où se situent les cuisines, un rez-de-chaussée surélevé réservé aux pièces de réception, accueil, salons et salle à manger avec véranda côté jardin, trois étages carrés et un comble à surcroît. Des couloirs transversaux, accessibles par les balcons sur jardin, desservent les chambres. A l'étage de comble, un couloir médian longitudinal distribue les chambres des employés éclairées par des vasistas. L'accès aux étages se fait par un escalier d'honneur en pierre, tournant avec jour, partant du hall d'entrée ; une volée droite assure le passage de l'entrée sur rue au rez-de-chaussée surélevé. Un escalier secondaire, en bois, à une volée tournante, donne accès à l'étage de soubassement à partir du hall. L'aile ouest, simple en profondeur, compte un sous-sol, un rez-de-chaussée et trois étages carrés accessibles par un escalier tournant avec jour, en bois, situé à l'extrémité nord. Les chambres du rez-de-chaussée ouvrent directement sur le jardin, celles des étages sont distribuées par un couloir longitudinal. Elles ouvrent, à l'opposé, côté jardin, sur des balcons régnants différents selon les étages : le balcon du premier étage est supporté par des consoles en pierre tandis que les deux autres, en béton, reposent sur des poutrelles métalliques. Les garde-corps des deux premiers niveaux sont en fer forgé et celui du dernier niveau en fonte, comme ceux de l'aile nord dont il reprend le dessin.
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étages
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sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier intérieur : en maçonnerie, escalier tournant à retours avec jour ; escalier intérieur : en charpente, escalier tournant à retours avec jour
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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décor
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ferronnerie
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représentation
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grecque ; guirlande ; vase ; bouquet ; rose ; palmette
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Une frise de grecques court à la base des garde-corps des balcons régnants de l'aile nord et du troisième étage de l'aile ouest ; des bouquets, reliés par des guirlandes de fleurs, sont disposés régulièrement sur toute la longueur.
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typologie
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villégiature
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état
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menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jazé-Charvolin Marie-Reine ; Lagrange Joël
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référence
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IA73001101
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville d'Aix-les-Bains
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enquête
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2003
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date versement
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2006/09/22
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date mise à jour
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2010/01/14
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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