|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
rivière aménagée de la Marne et de ses bras
|
|
localisation
|
Champagne-Ardenne ; Marne ; Châlons-en-Champagne
|
|
aire d'étude
|
Châlons-en-Champagne centre
|
|
hydrographie
|
Marne (la) ; le Mau ; le Nau
|
|
dénomination
|
rivière aménagée
|
|
parties étudiées
|
pont ; pont ; pont
|
|
parties non étudiées
|
pont
|
|
partie(s) étudiée(s)
|
|
|
époque de construction
|
3e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
|
|
année
|
1767 ; 1777 ; 1846 ; 1860 ; 1880
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
personnalité(s)
|
Godart Alexandre (commanditaire)
Rouillé d'Orfeuil Gaspard Louis (commanditaire)
|
|
historique
|
La ville de Châlons est construite dans le lit de la Marne. Elle est également parcourue par d'autres cours d'eau : le Mau, le plus à l'est, qui s'est trouvé englobé dans la ville dès le 10e-11e siècle, et le Nau qui marquait la limite à l'est du castrum romain. Afin d'assainir une zone marécageuse située au pied des remparts de la ville, le cours de la Marne fut déplacé de quelques dizaines de mètres plus à l'ouest, sur les ordres de l'intendant de Champagne Gaspard Louis Rouillé d'Orfeuil, en 1777. L'ancien lit fut aménagé en canal drainant qui est porte aujourd'hui le nom de canal latéral à la Marne et qui sert à la navigation fluviale. Une écluse reconstruite après la seconde guerre se trouve à proximité de la porte de Marne. Un vestige de l'ancien cours de la Marne est visible dans le jardin du grand Jard. Le Nau entre dans la ville côté sud par le pont du château du Marché seul pont fortifié conservant encore son châtelet modifié au 19e siècle. Le Nau fut couvert en partie entre le pont du château du Marché et le pont de Nau entre 1860 et 1862 pour former la rue Lochet. A cette occasion, le pont des Cordeliers (situé entre la rue des Cordeliers et l'actuelle rue des Poissonniers) disparut et fut intégré à la voûte de la rue. Sur son cours se trouvait également un pont dit des Sept Moulins. Ces sept moulins furent attestés du 11e siècle jusqu'en 1795. Ce pont est remplacé depuis les années 1980 par une construction moderne. Le Mau entre dans la ville par le pont fortifié de Mauvillain au sud de la ville à proximité de la préfecture. Il est traversé ensuite par 2 petits ponts : le pont Varin sur le côté sud des jardins de la préfecture et le pont de Jessaint créé au début du 19e siècle lors du percement de la rue du même nom et qui longe la préfecture au nord. Le Mau fut couvert en deux fois : entre 1846 et 1847 à l'initiative du maire Alexandre Godart, entre le pont des Fripiers et le pont de Vaux pour y installer un marché aux comestibles ; entre 1880 et 1882 de la place Godart au pont Putte-Savate pour y installer la halle couverte. A cette occasion le pont des Fripiers (situé entre la place du marché aux fleurs et la rue des Fripiers) disparut, les ponts de Putte-Savate et de Vaux devinrent des demi-ponts. Les bords du Mau au sortir du pont de Vaux furent aménagés en quais à partir de 1767 qui prirent le nom de quai Notre-Dame à cause de la collégiale qui s'y trouve. Primitivement en bois, le quai fut édifié, en grande partie, en pierre de remploi entre 1825 et 1828. Au delà du pont de Vaux se trouve le pont le plus original de Châlons, le pont des Viviers, dont l'architecture est conçue pour détourner le cours de la rivière. Peu après ce pont, le Nau et le Mau se rejoignent pour prendre le nom de canal Saint-Martin et sortir de la ville, au nord, par le pont fortifié des Mariniers. Il existait également un autre cours d'eau orienté est-ouest connu sous le nom de Rognon ou Paté, progressivement canalisé et asséché. Ce cours d'eau passait au chevet de Notre-Dame en Vaux, suivait l'actuelle rue Nicolas Durand et se jetait dans le Mau sur le côté nord de la collégiale. On peut voir dans le mur du quai Notre-Dame, la sortie d'un égout, trace de l'existence du Rognon.
|
|
description
|
Les murs du quai Notre-Dame sont édifiés en calcaire dit pierre de Savonnières, probablement en grande partie avec des matériaux de remploi, car on peut distinguer des inscriptions partielles à certains endroits.
|
|
gros-oeuvre
|
calcaire
|
|
propriété
|
propriété de la commune
|
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
|
rédacteur(s)
|
Bonnet Claire ; Miguel Sandra
|
|
référence
|
IA51000701
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
2001
|
|
date versement
|
2004/05/06
|
|
date mise à jour
|
2005/10/21
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire
3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
|
