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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Martin et Saint-Jean-Baptiste
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Gignac
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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église paroissiale
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époque de construction
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10e siècle (?) ; 11e siècle (?) ; limite 12e siècle 13e siècle ; 1er quart 18e siècle
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année
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1714
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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D'un premier édifice qu'il faut peut-être dater du 10e ou du 11e siècle subsistent des maçonneries en petits moellons équarris et des départs d'arc qui indiquent qu'il comptait trois nefs, qui communiquaient entre elles par des arcades retombant sur des piliers. Dès le 12e siècle au moins, la paroisse a le titre d'archiprêtré. Une importante reconstruction est réalisée à la fin du 12e siècle ou au début du 13e, qui comprend au moins le mur sud et son portail, le chevet surmonté d'une tour et les deux absidioles polygonales ; le choeur est éclairé par trois baies en triplet et une fenêtre haute ; le rare décor sculpté, du portail et des chapiteaux des absidioles, est fruste. La tour a été surélevée à une époque indéterminée. La date de 1714 inscrite sur le portail ouest correspond sans doute à la campagne de travaux qui a entraîné la disparition des trois vaisseaux au profit d'une nef unique, et son couvrement en fausses-voûtes.
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description
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L'édifice est de plan allongé, avec à l'ouest une tour-clocher, et à l'est une imposante tour élevée le chevet de plan rectangulaire, placée entre deux absidioles polygonales. Sur l'élévation sud, un massif saillant contient le portail couvert en plein cintre ; les angles des voussures sont marqués d'un tore ; le deuxième rouleau est surmonté d'une archivolte qui était ponctuée de fleurs stylisées dont une subsiste à gauche et dont il reste les traces sur quelques claveaux : la corniche est soutenue par des corbeaux dont deux sont sculptés de têtes humaines assez schématiques. La partie droite du portail a été refaite, mais l'examen des maçonneries, intérieures et extérieures, confirme qu'il est en place. Deux fenêtres étroites, couvertes de linteaux délardés en plein-cintre (dont une est conservée entière) appartiennent à la même campagne de construction. Le chevet est épaulé par un contrefort au sud, deux à l'est, et au nord par la cage d'escalier qui permet de gagner les étages supérieurs. Quatre exutoires situés, sur les faces sud et nord, à plus de deux mètres au-dessus du larmier, semblent indiquer que la tour a été surélevée, ce que confirmerait le changement d'appareil. L'élévation nord présente trois contreforts, en grande partie arrachés, et trois portes sans chanfrein, couvertes par des arcs brisés, qui donnaient sur l'absidiole et la nef. Les élévations intérieures, qui ont été entièrement décapées, permettent de distinguer trois états principaux. Le premier état semble être caractérisé par une maçonnerie de petits moellons équarris disposés en assises très régulières, à laquelle pourraient être associés deux assises en arête de poisson, les vestiges des arcs qui mettaient en communication les trois nefs, et les deux impostes ornées d'entrelacs. La deuxième campagne de travaux correspond aux maçonneries en pierre de taille : elle comprend la majeure partie de l'élévation sud, avec le portail, et du chevet, ainsi probablement que de l'élévation nord. La troisième campagne est celle qui voit la transformation des trois vaisseaux en une nef unique, ainsi que le percement d'une porte à l'est ; les maçonneries reprises à cette occasion sont en moellons de tout venant. Il faut encore noter une quatrième campagne, secondaire faute de pouvoir la rattacher à d'autres modifications, qui correspond à la surélévation de la tour.
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plan
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plan allongé
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étages
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3 vaisseaux
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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voûte en berceau brisé ; cul-de-four ; fausse voûte en berceau
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décor
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sculpture
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représentation
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tête ; entrelacs ; ornement à forme géométrique ; ornement à forme végétale ; être humain
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Deux modillons du couronnement du portail sud portent des têtes humaines ; l'archivolte était ornée de fleurs stylisées. Dans la nef, deux impostes sont ornées d'entrelacs. Les chapiteaux de l'abside et des absidioles sont à corbeille lisse, éventuellement animée d'un feston ou d'étroites feuilles d'eau aux angles. Un chapiteau présente deux personnages sur un fond de feuilles lisses, et son tailloir est orné de boutons floraux et de têtes humaines.
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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2004/05/27 : inscrit MH
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Pêcheur Anne-Marie
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référence
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IA46101075
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2007
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2016/08/19
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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