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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de produits explosifs (poudrerie) d'Esquerdes
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Pas-de-Calais ; Esquerdes
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aire d'étude
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Pas-de-Calais arrondissement de Saint-Omer
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hydrographie
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Aa (l')
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destinations successives
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logement ; salle des fêtes
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dénomination
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usine de produits explosifs
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; logement d'ouvriers
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époque de construction
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2e moitié 17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1686 ; 1825 ; 1933
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette poudrerie est fondée en 1686 par M. Breteelât, commissaire général des poudres et salpêtres, dans deux anciens moulins à huile et à tan qu'il transforme en moulin à poudre. A cette époque, la poudrerie d'Esquerdes, renommée comme fabriquant les meilleures poudres du royaume, utilisait le salpêtre et l'énergie hydraulique et produisait la poudre à partir de salpêtre. L'annuaire du Pas-de-Calais de 1814 précise que cette fabrique impériale est composée de deux moulins à triturer la poudre, d'un moulin à pulvériser et d'un autre à lustrer la poudre. En 1825 sont construits six moulins ; de 1875 à 1880 le site est agrandi. A cette époque, on commence à y produire la mélinite. De très nombreux accidents et explosions ont lieu tout au long de l'histoire de l'usine, nécessitant des agrandissements et de nombreux travaux. Lors de la Première Guerre mondiale l'activité est momentanément suspendue et reportée sur d'autres sites français. Après la guerre, la poudrerie reprend ses activités sans continuer la fabrication de mélinite. En 1933 des travaux pour le stockage souterrains des explosifs sont engagés jusqu'à la fermeture décrétée par l'Etat, en 1935, la poudrerie coûtant chère. Celle-ci est réouverte en 1936 pour la production des explosifs nitratés ; elle cesse la fabrication de poudre noire pour la chasse et le commerce. Après la Seconde Guerre mondiale, l'usine se tourne vers la fabrication de nitroglycérine et d'explosifs. Une nouvelle unité de production de nitroglycérine est mise en route vers 1955. L'exploitation de la poudrerie prend fin en 1971. Depuis 1995, les bâtiments désaffectés appartiennent à la mairie ; ils ont récemment fait l'objet d'une restauration en logements et salle des fêtes, certains ont été détruits. En 1824 les produits étaient broyés par des meules de 20kg. En 1890 la poudrerie employait près de 200 personnes dont 169 ouvriers et 6 femmes. Vers 1900 le site était relié à un embranchement ferroviaire ; des chutes d'eau de près de 3, 50 mètres fournissaient une puissance de 120 ch..
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description
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Cheminée d'usine en brique, de section circulaire. Atelier de fabrication à élévation à travées couvert d'un toit à longs pans en tuile flamande mécanique et tôle ondulée, shed en verre. Bureau, conciergerie et logement d'ouvriers à étage de comble, couvert d'un toit à longs pans et terrasse avec lanterneau en charpente.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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rez-de-chaussée ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; lanterneau
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couverture (matériau)
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ardoise ; tuile flamande mécanique ; tôle ondulée ; verre en couverture
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état
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restauré ; établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Van Bost Nathalie
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référence
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IA62000857
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2001/07/11
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date mise à jour
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2012/02/27
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dossier en ligne
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