|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Demeure dite Habitation Hôpital Champflore
|
localisation
|
Martinique ; Le Morne-Rouge
|
aire d'étude
|
Martinique nord
|
lieu-dit
|
Champflore
|
dénomination
|
demeure
|
parties étudiées
|
distillerie ; maison
|
partie(s) étudiée(s)
|
|
époque de construction
|
4e quart 18e siècle ; milieu 20e siècle
|
année
|
1777 ; 1963
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Les frères de la Charité acquirent l'hôpital du Champflore en 1777. A cette époque, ils détiennent déjà plusieurs terres. Le 24 mars 1777, MM. Etienne Cacqueray de Valmeniev et Antoine de Pougibaud vendent au supérieur de l'ordre de la Charité, Gratient Boujot, une habitation au Champlflore de 120 carrés devant le notaire Emerigon. Avec la Révolution française, les biens de religieux sont déclarés biens nationaux. La République est reconnue le 9 janvier 1793. Le 18 février 1794, les Anglais s'emparent de la Martinique et elle se trouve soumise à un nouveau régime jusqu'au traité d'Amiens de 1802. Le directeur général du domaine de la Martinique et Edouard Henry, ex-supérieur des Frères de la Charité, en présence de l'inspecteur de la marine concèdent l'Hôpital-de-Champflore à M.Henri Assier de Pompignan au terme d'un arrêté pris par le gouverneur de la Martinique en date du 31 janvier 1864. Le concessionnaire devait effectuer immédiatement le défrichement, qui devait commencer par les parties basses des terres concédées ne pouvant s'étendre au-delà des deux tiers de ses terres, les parties laissées devaient être maintenues en bois. La moitié des défrichements devant être consacrée à la culture du caféier et du cacaoyer, et l'autre moitié à élever du bétail. La totalité devait être mise en exploitation avant un délai de huit ans. Au décès de M.Assier de Pompignan, ses héritiers vendent leur part à Guillaume et Raphaël Assier de Pompignan, le 23 octobre 1879. Vers la fin du 19e siècle, M.Labat fut propriétaire de l'habitation dont l'étendu était d'approximativement 140 hectares. L'activité combinait cultures maraîchères et élevage. Une distillerie fabriquait du rhum. Après la seconde guerre mondiale, M. De Meyac fut le nouveau propriétaire mais en 1963, la S.A.F.E.R, acheta une grande portion de terre, pour les anciens travailleurs de propriétés. La famille de Meyac gardera 3 hectares. Aujourd'hui, la famille De Reynald est propriétaire de ce qui reste de l'habitation. Elle n'a plus aucune activité depuis son morcellement.
|
description
|
Lors de la vente de l'habitation le 24 mars 1777, la description fait état de bâtiments, plantations de manioc, café et cacao, ustensiles propres à la manufacture de sucre, chaudières de cuivre, chaudière à tafia, 3 chevaux, 2 juments, 1 poulain, 1 mulet, 23 bêtes à cornes, 66 esclaves, une chapelle pour 120 000 livres. Actuellement, il ne reste plus aucun bâtiment de l'ancienne habitation hormis la maison du géreur.
|
plan
|
plan rectangulaire régulier
|
étages
|
en rez-de-chaussée surélevé
|
gros-oeuvre
|
maçonnerie ; bois
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
tôle ondulée
|
propriété
|
propriété de la commune
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Denise Christophe
|
référence
|
IA97200188
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2003
|
date versement
|
2006/01/02
|
service producteur
|
Conseil régional de Martinique - Service chargé de l'Inventaire 54, rue Professeur Raymond Garcin 97200 Fort-de-France - 05.96.63.18.61
|
|