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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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barrage sur le ravin d'Enchambe
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Chaudon-Norante
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aire d'étude
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Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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lieu-dit
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Coulet de Preyre
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hydrographie
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Enchambe (ravin d')
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dénomination
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barrage
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Ce barrage se rattache aux opérations de très grande envergure menées par la restauration des terrains de montagne (RTM) entre 1890 et 1940 dans le cadre de la politique de reboisement et de lutte contre l'érosion et le ravinement qui menaçaient gravement l'équilibre écologique notamment dans les Alpes. La plupart des travaux furent réalisées entre le dernier quart du 19e siècle et le premier quart du 20e siècle. La réalisation de celui de Chaudon s'inscrit dans cette période.
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description
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L'ouvrage, situé sur l'ancienne voie impériale reliant Digne à Barrême via Chaudon et Saint-Jacques, coupe le ravin d'Enchambe. Il est monté en pierre de taille calcaire assisée liée au mortier et présente une partie centrale convexe à l'endroit où s'écoule l'eau quand le ravin est alimenté en pluies d'orage. On observe également l'usage ponctuel de gros moellons de pierre calcaire. Haut d'environ 8 m. (7 m. environ à l'aplomb de l'incurvation centrale à fleur de sol), large d'environ 18, la construction n'excède pas une cinquantaine de centimètres en largeur. Trois grandes chantepleures sur deux niveaux (une centrale en bas, deux réparties symétriquement plus haut) permettent aux eaux d'infiltration de s'écouler le cas échéant. En forme de baies cintrées, encadrées de moellons calcaire très légèrement saillant par rapport à la paroi inclinée du barrage, leur bouche mesure environ 80 cm. de hauteur. En contrebas du barrage proprement dit un replat maçonné d'environ 2 m. de longueur a été aménagé pour l'eau, suivi d'un second barrage, sorte d'amortisseur de dimensions très modestes, prolongé en aval par un éboulis artificiel en grosses pierres liées au mortier suivant la pente. Le barrage n'avait pas vocation à retenir l'eau pour ménager une force motrice mais à casser la force de l'élément liquide de façon à limiter les nuisances dues au ravinement dramatique de la roche dans ce terrain de robines friables et fragiles aux écoulements impétueux récurrents en période d'orage par exemple. Seule la partie centrale incurvée laisse en effet passer les eaux, bloquées par les murets latéraux. Le barrage proprement dit appartient à un ensemble hydrologique plus vaste. Précédé d'un replat sur plusieurs mètres par rapport à la pente naturelle du ravin destiné à casser progressivement la force de l'écoulement, il permet à l'eau, grâce à la dénivelée créée par le mur de soutènement, de s'écouler en cascade sur un second replat plus réduit, avant de franchir un second barrage plus modeste qui se poursuit dans la pente en éboulis artificiel de façon à fragmenter le débit.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; ciment
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Mosseron Maxence
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référence
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IA04001473
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© Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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enquête
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2008
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date versement
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2014/10/14
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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