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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel Thibord du Bost, puis ateliers de tapissier et tissage (usine de tapis) H. et A. Brunaud, puis J. Chateauvert et O. Pinton, puis Pinton frères
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localisation
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Limousin ; Creuse ; Felletin
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aire d'étude
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Felletin (commune)
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adresse
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5 rue Feydeau ; rue des Fossés ; 4 rue de la Tour
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dénomination
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hôtel ; atelier ; tissage
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parties non étudiées
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cour ; portail ; jardin ; écurie ; étable ; logement ; atelier
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jardin
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rocaille de jardin
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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siècle détail
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2e moitié 20e siècle
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année
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1784 ; 1813
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Thibord du Bost famille (?, commanditaire)
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historique
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Cette demeure, si l'on en juge par le style de son architecture et de sa décoration intérieure, a été vraisemblablement édifiée au cours du 4e quart du 18e siècle ; la date de 1784, ornant une pierre armoriée sculptée sur l'élévation antérieure, pourrait même être avancée comme date de construction, si l'on avait la certitude que cette pierre ne fût pas un remploi. La famille Thibord du Bost commandita probablement la construction de cette demeure puisque quelques décennies plus tard, en 1817, elle appartient à cette famille de juristes ; à cette date, une des parcelles (parcelle 564) faisant partie de l'ensemble de la propriété englobait une ancienne tour de fortification de la ville, aujourd'hui démolie. La propriété, à cette époque, comporte une grande écurie et cour, maison, écurie et cour, sol, jardin, basse-cour, étable, puis en 1867, elle devient la propriété d'un tapissier, Hippolyte Brunaud, qui fait construire deux ateliers de tapisserie du côté de la rue des Fossés et un autre atelier rue Quinault (aujourd'hui rue Feydeau) , mentionnés dans l'acte notarié du 13 février 1903. Par cet acte de vente, la société J. Chateauvert et O. Pinton, créée le 1er février 1903 et spécialisée dans la production de tapis et tapisserie d'Aubusson, devient propriétaire de l'ensemble immobilier. La famille Pinton s'installe dans le logis principal ; le rez-de-chaussée abrite des bureaux et des magasins tandis que l'étage de comble devient un lieu d'exposition pour les pièces de tapisserie après la tombée de métier. Au début du 20e siècle, Olivier Pinton fait agrandir le logis par l'adjonction d'un petit pavillon latéral ouest qui devait abriter salles de bain et sanitaires. Un atelier de cartonniers est construit en 1904 dans la partie est de la cour donnant rue Feydeau. Au nord de cette cour sont démolis puis reconstruits en 1914, les ateliers de production. La société change de raison sociale en 1912 et devient la maison Olivier Pinton puis vers 1930, Pinton frères. Le jardin d'agrément, probablement réalisé entre 1817 et 1841 (ancienne parcelle 576 et parcelle actuelle 723) , au-delà de la rue des Fossés, fut orné par la suite d'un pavillon en partie conçu en ciment armé et aujourd'hui démoli. A partie de 1909, des ateliers de tapisserie couvert de sheds sur 8 travées, sont installés dans ce jardin. L'ensemble des ateliers, à l'exception de celui destiné aux cartonniers et de ceux fermant respectivement les côtés est de la cour et du jardin sont démolis entre 1965 et 1973, date à laquelle la manufacture Pinton concentre son activité dans un nouveau bâtiment, 9 rue de Préville (notice IA23000317). En 1966, un garage accessible par la rue des Fossés a été réalisé sous le jardin longeant la façade sud du logis sous l'emplacement d'un ancien atelier démoli.
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description
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Cet hôtel et ses différentes parties constituantes occupent une parcelle d'îlot traversante entre la rue Feydeau et la rue des Fossés ; cette parcelle comporte des vestiges de l'ancienne fortification d'agglomération de la ville car, par un garage aménagé sous le jardin qui domine la rue des Fossés (emplacement d'un atelier démoli) , on accède à une portion de l'ancien mur d'enceinte de la ville dans lequel est visible une porte en plein cintre. L'hôtel proprement dit est bâti en retrait de la rue Feydeau et de la rue des Fossés, orienté nord et sud, entre cour (accessible par un portail en fer) et jardin, ce dernier surplombant la rue des Fossés (accessible, depuis celle-ci, par une porte et un petit escalier droit). Un long bâtiment agricole à deux niveaux (ancien logement de fermier et étable de vaches laitières) , placé dans l'alignement de la rue de la Tour, et dans lequel on pénètre par un grand portail daté "1813", avec cour ouverte donnant sur la rue des Fossés, occupe la partie orientale de la propriété. L'atelier des peintres cartonniers, bâtiment couvert d'un toit en appentis, avec armature en fer et verrière, occupe le côté est de la cour s'étendant devant l'hôtel. Un autre atelier, à deux niveaux, disposé perpendiculairement à la maison, avec le premier niveau s'ouvrant sur la rue des Fossés, et le deuxième niveau, éclairé à l'ouest par une série de grandes verrières traitées en arcade, ferme le côté est du jardin ; deux autres ateliers aujourd'hui démolis, délimitaient respectivement la cour, au nord, et le jardin, au sud ; le premier, à deux étages carrés, et couronné d'une balustrade, obstruait totalement la vue de la maison sur la rue Feydeau. L'hôtel apparaît comme un bâtiment rectangulaire, double en profondeur et recouvert d'un toit en croupe ; bâti partiellement sur une cave voûtée, accessible depuis l'intérieur par un escalier droit en pierre et éclairée par un soupirail au nord, il comporte un étage carré et se développe sur six travées percées de baies à linteau cintré ; les deux élévations, avec enduit total, et présence d'appuis saillants moulurés pour les baies du premier étage, sont couronnées d'une corniche en pierre moulurée ; l'élévation sur cour, avec un bandeau plat délimitant les deux niveaux, et porte d'entrée surmontée d'une pierre sculptée, armoriée, datée 1784 (probablement pierre de remploi) , comporte deux petites lucarnes latérales, dominant les 2e et 5e travées. L'élévation sud comporte, au niveau de la fenêtre du premier étage qui domine la porte d'entrée, un balcon orné d'un garde-corps en ferronnerie. A l'intérieur de l'édifice, du vestibule reliant cour et jardin, part un escalier droit en pierre, avec rampe à balustres en bois tournés. Un deuxième escalier dérobé, tournant et en bois, aménagé entre le premier étage et l'étage de comble se substitue à la deuxième volée du premier escalier aujourd'hui condamnée. La pièce nord-est du rez-de-chaussée a conservé ses lambris de revêtement ainsi qu'un meuble à deux corps à décor chantourné et motifs floraux, en partie encastré dans le mur et sa cheminée en pierre de Volvic. Deux pièces de l'étage présentent également un décor de lambris et sont dotées d'une cheminée de style Louis XV, l'une en bois et l'autre en pierre de Volvic. L'évier en pierre de la cuisine (non vue) est déposé dans la cour. L'étage des combles, avec charpente comportant 7 fausses fermes, présente deux niveaux ; le premier niveau a servi un moment de lieu de dépôt et d'exposition pour des pièces de tapisserie et le deuxième niveau, accessible par un escalier droit en charpente, a conservé, sous les versants du toit, des étagères qui devaient recevoir divers éléments nécessaires à l'activité tapissière. Un bâtiment étroit, accolé au mur de croupe ouest de la maison, abrite salles de bains et sanitaires ; se développant sur une seule travée, avec étage carré et étage comble, il est recouvert d'un toit en ardoises avec brisis. L'ancien jardin en pente (parcelle 723) , accessible par un portail à deux piles en pierre de taille, possédait un pavillon de jardin en rocaille, aujourd'hui disparu.
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élévation
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élévation à travées ; jardin en pente ; jardin de niveau
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre ; escalier droit ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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granite ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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croupe ; toit à longs pans ; shed
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couverture (matériau)
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tuile plate ; ardoise
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décor
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sculpture ; ferronnerie ; menuiserie
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représentation
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armoiries ; ornement ; ornement à forme végétale
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Le blason sculpté sur une pierre surmontant la porte d'entrée de l'élévation sur cour porte les armes de Gilbert de Lestang, prêtre curé de Parsac ; il se lit : d'or à un lion passant de gueules et un chef de sable chargé d'une étoile d'or accostée de coquilles d'argent ; il est surmonté d'un casque taré de face avec ses lambrequins. Le départ d'escalier est orné d'un décor sculpté représentant un feuillage. Le meuble du rez-de-chaussée et les cheminées portent un décor végétal et floral.
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typologie
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édifice résidentiel avec parties constituantes, à un étage carré, rez-de-chaussée totalement habitable, décor intérieur et extérieur
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Celer Françoise ; Lazaj Jehanne
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référence
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IA23000319
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© Inventaire général ; © Ville de Felletin
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enquête
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2001
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date versement
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2005/12/19
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date mise à jour
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2016/07/01
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crédits photo
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Rivière, P. - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
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