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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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chapelle Saint-Libéral
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localisation
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Limousin ; Corrèze ; Brive-la-Gaillarde
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aire d'étude
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Brive-la-Gaillarde centre
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adresse
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rue de Corrèze
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dénomination
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chapelle
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éléments remarquables
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portail
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objets mobiliers
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époque de construction
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15e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Lalande famille (propriétaire, donateur)
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historique
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La chapelle est située dans la partie nord de la ville, à proximité d'un itinéraire ancien, aujourd'hui matérialisé par les rues de Corrèze et de la Jaubertie, le long duquel se constitua vraisemblablement dès le 12e ou 13e siècle un quartier appelé barrial de Saint-Libéral ou de la Jaubertie, où les moines cisterciens d'Obasine possédaient leur maison de ville, ainsi que d'autres maisons. Ce quartier fut ensuite englobé dans l'enceinte du 14e siècle. On ne sait rien de l'édifice d'origine, élevé vraisemblablement sur la sépulture de saint Libéral, saint local qui devint évêque d'Embrun au 10e siècle. La chapelle actuelle a été construite ou reconstruite au début du 15e siècle. A partir de 1577, elle sert de chapelle pour les Dominicains dont le couvent hors les murs avait été incendié. Selon un procès-verbal de visite des lieux où sont gravées les armes de la ville, dressé en 1765, trois clés de voûte, une au sanctuaire, une à la travée orientale de la nef et une dans la chapelle sud, portaient les armes de la ville, accompagnées de fleurs de lis, une autre portait les armes de la famille de Salès. Elles ont été bûchées, sans doute à la Révolution. A cette époque, la chapelle est déclarée appartenir toujours aux Dominicains. En 1774 l'enclos de son petit cimetière, côté nord, est acquis par le duc de Noailles pour être loti. Achetée comme bien national à la Révolution, en 1791, par la famille Lalande, qui y installe une fonderie de suif et une fabrique de bougies, elle est donnée au diocèse de Tulle par cette même famille, en 1876. A cette même date, elle est dotée d'un ensemble de verrières dues au maître-verrier Gesta, de Toulouse (voir dossier dans la base Palissy) et peut-être à la même époque, d'une tribune. Elle sert ensuite de chapelle pour les lycées Cabanis et d'Arsonval, puis est désaffectée et, après restauration, en 1976, devient salle municipale d'expositions temporaires.
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description
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Construction en grès fin de Grammont et en grès local dit brasier, toiture en ardoises. Une nef à trois travées précède un chevet à cinq pans éclairé par des baies à double lancette et remplages, trois chapelles latérales forment un faux transept. L'ensemble est voûté d'ogives retombant sur des consoles sans décor ou décorées de masques humains ; le voûtement de la chapelle sud a deux travées d'ogives, deux clés de voûte et des liernes. Le portail occidental est traité à la manière limousine : dans les ressauts des arcs brisés sont logés des tores correspondant dans les ébrasements à des colonnettes de même diamètre. Une frise-chapiteau sculptée de rinceaux en méplat complète son décor. Un clocher-mur, arasé à date inconnue, devait amortir l'élévation occidentale (les cloches avaient été descendues en 1791) , il est remplacé par un toit en croupe. Un escalier en vis en maçonnerie, permettant d'accéder à la tribune et au comble, est logé dans le contrefort de l'angle sud-ouest. Au mur sud, une ancienne porte d'accès, avec linteau en accolade, a été murée.
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plan
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plan en croix latine
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étages
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1 vaisseau
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escaliers
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escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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grès ; pierre de taille
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couverture (type)
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croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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couvrement
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voûte d'ogives
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décor
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sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
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représentation
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IHS ; Agneau mystique ; masque ; rinceau ; feuille ; fleur de lys ; armoiries
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Décor de rinceaux sur le portail. Décor des clés de voûte : agneau mystique à la travée occidentale de la nef, IHS (monogramme du Christ) avec une fleur de lis à la deuxième travée de la nef, écu écartelé dont les armes sont bûchées au sanctuaire, deux clés bûchées dans la chapelle sud, un quatrefeuilles dans la chapelle nord. A la première travée de la nef, les nervures retombent sur des masques humains. Selon le procès-verbal de 1765, les armes de la famille de Salès figuraient à l'une des deux clés de voûte de la chapelle sud et l'écu écartelé du sanctuaire portait en 1 et 3 une clé d'argent sur champ de gueule, en 2 et 4, les armes de la ville.
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état
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restauré
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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1971/10/25 : inscrit MH
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Chapelle Saint-Libéral (ancienne) (cad. K 515p) : inscription par arrêté du 25 octobre 1971.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chavent Martine
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référence
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IA19000125
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2003/04/04
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date mise à jour
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2009/08/21
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel 27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
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autre dossier
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dossier de protection
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