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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Hospice des pauvres, actuellement maison
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localisation
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Guadeloupe ; Basse-Terre
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aire d'étude
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Basse-Terre (commune)
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adresse
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13 rue des Corsaires
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destinations successives
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maison
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dénomination
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hospice
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parties non étudiées
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cour ; logement
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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C'est à l'initiative du maire Hyacinthe Laurichesse qu'est créé en 1849 un hospice pour les pauvres à Basse-Terre afin de soigner les indigents et les nouveaux libres malades. Appelé hospice Saint-Camille, en l'honneur de saint Camille de Lellis, patron des infirmiers, il est tenu par des soeurs de Saint-Paul de Chartres. Sur un plan des propriétaires de la zone des cinquante pas géométriques de Basse-Terre de 1844, cette parcelle appartient à la Maison des pauvres de la ville. En 10 mai 1855, la mairie de Basse-Terre passe une adjudication pour la construction d'un nouvel hospice sur ce terrain. Le bâtiment a donc vraisemblablement été construit vers 1856. N'ayant que les faibles revenus du bureau de Bienfaisance, la gestion de l'hospice connaît des difficultés financières. En janvier 1854, les hospices de la Colonie sont déclarés établissements d'utilité publique par le gouvernement et à partir du 1er août 1854, les commissions administratives doivent subvenir à leurs dépenses, notamment par le remboursement du prix de journée. Le 19 sept 1863, la commission administrative de l'hospice Sainte-Camille vend par adjudication l'ensemble des bâtiments devenu trop petit à un particulier et s'installe à l'habitation Thillac. L'ancien hospice est partagé en 2 lots : une maison en rez-de-chaussée en charpente avec un appentis, une cour, un bassin et des lieux d'aisance qui correspond à la maison étudiée et une petite maison à étage en maçonnerie et ses dépendances (deux appentis, une case, un bassin, une cuisine, un magasin et une salle de bain). L'acte de vente de 1885 donne la description suivante : une maison en rez-de-chaussée divisée en 4 pièces avec un couloir central. Jusque dans les années 1930, elle dispose d'un ponton sur la grève pour charger le café que l'on faisait sécher dans le galetas. Les dépendances ont été reconstruites en maçonnerie de béton au cours de la 2e moitié du 20e siècle.
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description
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Construite sur une parcelle traversante qui donnait autrefois sur la grève, cette maison se distingue des autres bâtiments de la rue par son implantation en retrait par rapport à l'alignement de la rue. Sa fonction originelle d'hospice explique vraisemblablement ce choix. Elle est séparée de la rue par un mur de clôture surmonté d'une grille en fer forgé et par un petit jardin. Du côté de la rue, le trottoir pavé ancien a été conservé. Elle se compose d'un rez-de-chaussée surmonté d'un galetas. Elle est construite en bois, avec un mur central porteur et le mur-pignon nord en maçonnerie. Les façades antérieure et postérieure sont percées de 5 baies et sont protégées par une galerie. Les poteaux sont coffrés et ornés de chapiteaux. Elle se compose de 4 pièces, de part et d'autre du couloir central. Deux bâtiments en béton se trouvent dans la cour arrière.
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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bois ; pierre ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tôle ondulée
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état
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restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Desmoulins Marie-Emmanuelle
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référence
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IA97100922
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© Inventaire général ; © commune de Basse-Terre
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enquête
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2002
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date versement
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2009/09/17
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crédits photo
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Desmoulins, M-E. - © Inventaire général, ADAGP ; © commune de Basse-Terre
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service producteur
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Conseil régional de Guadeloupe - Service chargé de l'Inventaire 22, rue Perrinon 97100 Basse-Terre - 05.90.41.14.49
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