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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine de matériel ferroviaire Les Etablissements de l'Horme et de la Buire puis usine de construction automobile les Chantiers de la Buire, actuellement théâtre des Alphodèles
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localisation
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Rhône-Alpes ; Rhône ; Lyon 3e arrondissement
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aire d'étude
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Lyon
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adresse
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116 bd Vivier-Merle ; 84, 82, 78 avenue Félix-Faure
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destinations successives
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théâtre
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dénomination
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usine de matériel ferroviaire ; usine de construction automobile
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; usine de construction automobile
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éléments remarquables
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atelier
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
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année
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1847 ; 1882
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les Chantiers de la Buire sont fondés en 1847 par J. Frossard de Saugy. L'origine du nom des chantiers vient du lieu-dit de la Buyre, sur la rive gauche du Rhône à Lyon où ils viennent s'installer. Cet établissement est spécialisé dans la construction du matériel roulant et fixe de chemin de fer (production de wagons). Les frères Mangini (Société Anonyme de la Dombe) s'associent aux chantiers de la Buire en 1863. En 1877, les Chantiers sont acquis par la compagnie des Fonderies et Forge de l'Horme et deviennent Les Chantiers de l'Horme et de la Buire. L'ouverture ou l'extension de la grande usine de la Buire date de 1882, la date portée est localisée sur le mur est. Cette société va occuper une place tout à fait prépondérante dans le développement des transports ferroviaires du sud-est. Dès 1889, c'est le début de la fabrication en petite série des tricycles à vapeur sur le modèle de Serpollet et en accord avec ce dernier. A partir de 1903, la décision est prise d'entreprendre la construction automobile en série. En 1906, la gamme se compose de quatre modèles : 15/20 ch, 24/30 ch, 35/50 ch, 80/100 ch tous avec moteur 4-cylindres à soupapes en T. En 1909, sortent les modèles commerciaux : fiacres, véhicules postaux, camions, omnibus. En 1911, la partie sud du site est rachetée par la CEM (Compagnie Electro-mécanique). A partir de 1914, c'est les orientations vers les productions de guerre : camions et remorques qui équiperont les véhicules à chenilles Schneider et Renault. En 1917, c'est la création d'une usine annexe à Monplaisir (actuellement avenue Rockefeller). Les productions automobiles se poursuivent jusqu'en 1930, date de fermeture des chantiers. Actuellement une partie du site est réutilisée par le théâtre des Alphodèles au 84 avenue Félix Faure qui est devenu un lieu important de la scène lyonnaise du théâtre, pour les répétitions, la formation et les stages des comédiens. Ce théâtre occupe depuis 1999 le dernier bâtiment représentant les chantiers de la Buire, il s'agit de l'atelier n° VI, une plaque inscrite sur l'un des murs latéraux indique son numéro. Par sa typologie, c'est un exemple représentatif de ces bâtiments industriels du 19e siècle avec sa structure métallique, une grande hauteur sous faîtage, une verrière filante, une enveloppe massive avec un accès unique sur rue. Le contraste est marqué entre d'une part la massivité et le bruit de l'avenue et d'autre part, l'espace volumineux et le calme que l'on trouve à l'intérieur. Dernier représentant d'un site qui recouvre au moment de son apogée, 10 hectares et emploie pas moins de 2000 ouvriers. Reste également des ateliers de moindre importance : la société de déménagement Lugner est installée au n° 78, le magasin de luminaire Dumaine verre et mirroir au n° 82 avec le magasin Mondial moquette, enfin la fourrière municipale à l'ouest. Toute la partie est, se trouve en friche et sera bientôt remplacée par de l'habitat.
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description
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Des vestiges de portail à quatre portes avec enseigne orientée est, sont situés avenue Vivier-Merle. Côté avenue Félix Faure, orientée nord dans l'axe de la rue Danton, se localise l'entrée du théâtre des Asphodèles, avec un pignon découvert formant un fronton, deux boules d'amortissement sur les retours du pignon, travée axiale et porte en plein cintre surmontée d'un oculus et d'un édicule interrompant le pignon, petite porte latérale couverte d'un larmier sur consoles et d'un lanterneau. Le volume longitudinal est divisé en travée par charpente métallique de 14, 50 m sur la totalité du bâtiment suivant un entraxe de 5, 5 m. Elle supporte une verrière sur les 30 premiers mètres. Le reste de la couverture en tuiles est sur deux pans ouverts ponctuellement par des lanterneaux. L'avant dernière travée de 5, 50 m est coiffée d'un lanterneau en surélévation par rapport au profil général du bâtiment, ce qui donne plus de volume et de lumière sur cette partie du bâtiment. Une façade générale située le long de l'avenue Félix Faure, est rythmée par des baies segmentaires et arc en brique.
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plan
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plan rectangulaire symétrique
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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brique ; ciment
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couverture (type)
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lanterneau ; toit à longs pans
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couverture (matériau)
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verre en couverture ; tuile mécanique
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état
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menacé
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Halitim-Dubois Nadine
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référence
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IA69000008
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© Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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enquête
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1999
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date versement
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2008/04/05
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date mise à jour
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2008/04/14
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crédits photo
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Couderette, M. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Inventaire de Lyon propriété de l'Etat et de la Ville de Lyon
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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