|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
maison de notable dite Château d'Ormesson, puis orphelinat Sainte Jeanne, actuellement Agence de l'aide sociale à l'enfance de la préfecture de Paris
|
localisation
|
Ile-de-France ; Val-d'Oise ; Enghien-les-Bains
|
aire d'étude
|
Enghien-les-Bains
|
adresse
|
place Edmond Taupin
|
destinations successives
|
édifice d'assistance ou de protection sociale
|
dénomination
|
maison
|
parties non étudiées
|
jardin d'agrément ; communs ; fabrique de jardin
|
objets mobiliers
|
|
époque de construction
|
3e quart 19e siècle
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Cette maison de notable parfois dénommée "le Château d'Ormesson" a été construite durant les années 1870 au sein d'une vaste propriété de 24 700 m² à la place d'une dépendance du château d'Ormesson dont on connait l'implantation par le plan cadastral de la ville de 1850. Petit pavillon carré, il dominait un vaste jardin orné dans sa partie inférieur d'un grand bassin formant une sorte de canal. La nouvelle construction plus importante, reprend la même implantation mais un jardin paysager est alors créé et canal est inclus dans un vaste lac au milieu duquel se trouvait une île et une fabrique. Le 17 avril 1885, l'ensemble fût légué par sa propriétaire, Félicité Wassous, à la ville de Paris à condition d'y fonder un orphelinat de jeunes filles pauvres sous la dénomination "Asile Sainte Jeanne". Le vaste plan d'eau alors sans doute jugé dangereux est comblé, mais il subsistait lors de l'enquête d'inventaire le kiosque de l'ïle. L'intérieur de l'édifice a également été réaménagé pour s'adapter à ces nouvelles fonctions et hormis le grand salon et l'escalier il ne reste plus rien du décor initial. C'est vraisemblablement à la fin du 19e siècle début 20e que le bâtiment des communs, logement du jardinier et du personnel est érigé. Aujourd'hui, la maison abrite l'Agence de l'aide sociale à l'enfance de la préfecture de Paris.
|
description
|
La composition des deux façades principales, est symétrique : pour la façade antérieure, le corps de bâtiment central est encadré par deux pavillons formant un léger avant corps avec au centre le double escalier conduisant à l'entrée alors que la façade postérieure se distingue par une terrasse ouvrant sur le jardin desservie également par un escalier à deux rampes. Les hauts toits à la française ont deux niveaux de comble dont le premier est composé de lucarnes aux frontons alternativement cintrés et triangulaires. Les bossages d'angle et formant l'encadrement des baies, les tables habillant les trumeaux, donnent un ensemble au dessin classique. Le soubassement, ouvert de baies pour éclairer le niveau de sous sol, est en meulière rocaillée. Le bâtiment des communs, vers le potager, est en rez de chaussée surélevé.
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
1 étage carré ; sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages de comble
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
|
gros-oeuvre
|
pierre ; pierre de taille ; meulière ; moellon
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; croupe ; noue
|
couverture (matériau)
|
ardoise ; tuile mécanique
|
décor
|
fonderie ; sculpture
|
représentation
|
pilastre ; fronton
|
propriété
|
propriété privée
|
site protégé
|
ZPPAUP
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Cueille Sophie
|
référence
|
IA95000275
|
|
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
|
enquête
|
2006
|
date versement
|
2011/05/03
|
crédits photo
|
Vialles, Jean-Bernard - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
|