|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
hospice de La Providence, actuellement maison de retraite
|
|
localisation
|
Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Mâcon
|
|
aire d'étude
|
Bourgogne
|
|
lieu-dit
|
La barre près Charnay-les-Mâcon (faubourg de)
|
|
adresse
|
88 rue Rambuteau
|
|
hydrographie
|
Saône
|
|
destinations successives
|
maison de retraite
|
|
dénomination
|
hospice
|
|
époque de construction
|
2e quart 18e siècle
|
|
siècle détail
|
2e quart 18e siècle
|
|
année
|
1737 ; 1748
|
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
|
historique
|
En 1732, l'abbé Louis Agut fonde un établissement de charité pour les incurables, muni d'un réfectoire, d'une infirmerie et d'une école gratuite. Le 27 septembre 1733, il achète un terrain aux Pochon, de Charnay, en s'engageant à construire une chapelle et des bâtiments hospitaliers. Ce premier terrain est échangé l'année suivante pour construire les bâtiments promis, dans le prolongement des premiers bâtiments des incurables. Les travaux commencent en 1737 et continuent jusqu'en 1741. Une cour et un jardin sont aménagés, puis la chapelle est édifiée en 1748. Le bureau qui gère l'hospice n'est constitué qu'en 1771, quand Louis Agut fait donation de tous ses biens aux pauvres et où des lettres patentes de 1770 sont enregistrées, confirmant l'existence de l'hospice et établissant le siège de la congrégation des filles du Saint Sacrement, fondée par le prêtre, dans l'établissement maconnais (il le restera jusqu'en 1836, date de son transfert à Autun). A cette époque, l'on pouvait accueillir 60 malades et les soeurs avaient obtenu le droit de préparer des médicaments. Au cours du 19e siècle, l'hospice abrite un hospice de vieillards, une maternité (projetée au rez-de-chaussée d'une aile supplémentaire en 1820) et un asile pour enfants abandonnés. Le succès de la maternité s'explique par les cours de sages-femmes qui s'y donnent dès le début du 19e siècle et jusqu'à la construction d'une maternité dans le quartier de Bel Air. L'établissement actuel, maison de retraite d'une capacité de 96 lits, est rattaché au Centre hospitalier des Chanaux.
|
|
description
|
L'édifice original consiste en deux corps de bâtiments perpendiculaires dont l'un est flanqué d'une tour à son extrémité. Ils comportent trois niveaux. Le rez-de-chaussée ouvre sur une coursive. Le premier étage est un étage carré à larges ouvertures et le troisième étage, séparé du deuxième par un bandeau horizontal, est un attique surmonté d'un toit de tuile creuse. Les bâtiments ont été considérablement agrandis au cours de la fin de 20e siècle pour accueillir les services de l'actuelle maison de retraite.
|
|
plan
|
plan régulier en L
|
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
|
étages
|
rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
|
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre
|
|
gros-oeuvre
|
pierre ; moellon ; enduit
|
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse
|
|
propriété
|
propriété d'un établissement public
|
|
type d'étude
|
enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
|
|
rédacteur(s)
|
Le Clech-Charton Sylvie ; Inguenaud Virginie ; Potier Nicolas
|
|
référence
|
IA71001819
|
|
|
© Région Bourgogne - Inventaire général
|
|
enquête
|
2002
|
|
date versement
|
2011/03/11
|
|
Contact service producteur
|
|
service producteur
|
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
|
