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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Anglars-Juillac
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aire d'étude
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Lot
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lieu-dit
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Anglars
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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jardin d'agrément
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époque de construction
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4e quart 15e siècle
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siècle détail
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19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La première mention connue du fief d'Anglars apparaît en 1330 avec l'hommage rendu à l'évêque de Cahors par Segai de Valsorian ; en 1368, l'hommage est rendu par Guilhelme de Trebous, femme de Monpila (C. Didon, 1996). En 1504, Pierre de Massault, seigneur d'Anglars, dénombre au roi divers lieux qu'il tient de l'évêque de Cahors sans seigneurie, dont une "petite maison antique" à Anglars (L. d'Alauzier, 1984). La similitude des deux châteaux, distants de 5 km, de Cousserans, qui serait des années 1472-1479, et d'Anglars suppose des dates de construction très proches, avec sans doute une légère postériorité pour Anglars. Est-ce cet édifice qui est dit "antique" ? Par opposition aux nouvelles constructions faites "à la moderne" ? Qu'un édifice construit moins d'une vingtaine d'années plus tôt soit ainsi qualifié en 1504 paraît surprenant. Mais peut-être faut-il rajeunir les deux châteaux ? A Anglars, l'ancienne porte d'entrée est déjà de style Renaissance. Le château d'Anglars est pris par le seigneur de Cousserans le 24 octobre 1588 (L. Greil, 1896). Au 17e siècle, le château passe aux Malegat, puis en 1679 aux Dablanc, qui le conservent jusqu'à la Révolution. En 1818, il appartient aux Bonafoux-Murat, auxquels il faut peut-être attribuer la création du parc ; en 1880, il est vendu aux Bénestèbe, qui y installent un haras après la première guerre mondiale (C. Didon, 1996).
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description
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Le château d'Anglars reproduit presque parfaitement celui de Cousserans (commune de Bélaye) : un haut corps principal barlong à angles arrondis bâti en moellons assisés, flanqué d'une tour ronde d'escalier au nord-ouest et d'une tour carrée à angles arrondis au sud-est, reprise réduite de l'aile courte de Cousserans. Les deux tours sont décentrées comme c'est le plus souvent le cas dans ce type d'édifice. Le couronnement de mâchicoulis continu à Cousserans est ici interrompu par la tour d'escalier portée plus haut que le logis. La croisée et la demi-croisée conservées sont à encadrement à bases prismatiques et baguettes croisées, avec appui saillant et larmier ; les consoles des mâchicoulis mordent sur le larmier ou le linteau. Les petites fenêtres carrées de la tour d'escalier sont à double cavet. Le château comprendrait également "un pavillon orné de fragments sculptés de grande qualité aux armes de la famille de Massaut" (T. Crépin-Leblond, 1993). Buis taillés aux abords du château. Ancienne allée bordée de haras. Vestiges de jardin paysager : espèces ornementales (magnolias persistants...).
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit conique
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couverture (matériau)
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tuile plate
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décor
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sculpture
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représentation
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rose ; accolade
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Les culots du larmier d'une fenêtre sont ornés de roses épanouies. Les dalles de couvertures des mâchicoulis sont échancrées en accolade.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice
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référence
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IA46000261
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2007
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date versement
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2015/10/21
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dossier en ligne
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