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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de l'étude sur l'architecture rurale du canton de Mirecourt
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localisation
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Lorraine ; Vosges
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aire d'étude
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Mirecourt
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année
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1609 ; 1615 ; 1616 ; 1670 ; 1687 ; 1707 ; 1717; 1719 ;1726 ; 1729 ; 1732 ; 1735 ; 1745 ; 1753 ; 1763 ; 1765 ; 1771; 1772; 1776 ; 1777 ;1780 ; 1781 ; 1783 ; 1784 ; 1786 ; 1790; 1797 ; 1798 ;1800 ; 1801; 1802 ; 1805 ; 1813 ; 1820 ; 1822 ; 1823 ; 1824 ; 1825 ; 1827 ; 1828 ; 1830 ; 1831; 1833 ; 1835 ; 1837 ;1838 ; 1843 ; 1844 ; 1845 ; 1846; 1851; 1853 ; 1859 ; 1861 ; 1862 ; 1864 ; 1868 ; 1869 ; 1870 ; 1872 ; 1876 ;1878 ; 1889
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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description
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Les fermes sont construites en moellon de calcaire, calcaire et grès enduit dans la partie sud et est du canton, les encadrements sont en grès et en bois. Les fermes sont bâties suivant deux types de plans principaux. Des petites fermes à deux et trois travées de plan, peu profondes, de plan presque carré, sans porte piétonne, parfois en L soit 38% à deux travées et 46%à trois travée, 28% des fermes sont à double logis. Ces fermes abritaient des familles de petits paysans-vignerons ayant très souvent une activité artisanale. Activité d’autant plus évidente que la ville de Mirecourt emploie une main d’œuvre nombreuse dans les campagnes pour son commerce de dentelle, draperie et de lutherie surtout. D’ailleurs l’habitat semble s’être adapté à ces activités secondaires, en effet, on trouve des petites fermes à deux travées de plan, en L dont la partie saillante abritait les activités des dentellières et brodeuses profitant de la lumière du jour. Le second type de plan est représenté par une ferme plus grande abritant des laboureurs plus aisés mais aussi des vignerons, elles représentent 15% de l’habitat à 4 travées de plan et plus. Dans ces grosses fermes, il faut distinguer les fermes champêtres, à cour fermée, anciens domaines fonciers de seigneurs locaux particulièrement nombreuses autour de Mirecourt (la ferme château de Mazirot, Ambacourt, Le domaine du Joly, Ravenelle, la ferme du Haut Bois), les fermes à pavillon (20) et à deux corps de bâtiment sur le même alignement (17) des fermes plus classiques (165 fermes à trois travées de plan répondant à la ferme Lorraine à travées de petit laboureur) se situant surtout aux extrémités du canton, villages dont l’habitat se rapproche des caractéristiques de celui de la Vôge (Madecourt, Valleroy-aux-Saules, Saint-Menge, Vroville). Le logis est composé de deux ou trois pièces en profondeur, cuisine, poêle et chambre ou/et chambre à four. 49% des fermes sont dépourvues de porte piétonne, on pénètre dans le logis depuis la grange. Lorsqu’il y a une porte piétonne, elle peut ouvrir sur un couloir longeant la grange et donnant accès à la cuisine centrale. La cuisine est soit en façade, soit centrale. La pièce centrale est éclairée par une cloison vitrée, une fenêtre sur cour, une fenêtre sur grange, une flamande ou dans la ferme en L avec une baie creusée en biais dans l’angle du L (63 fermes). Un local pour la vinification appelé le « bouge » ou la « bougerie » occupe aussi une pièce, derrière la grange, derrière la cuisine ou en travée parallèle. Les fenêtres des cuisines sur rue ont souvent une partie fixe dans le bas, en bois, petits bois ou vitrée destinée à protéger la pierre à eau. Les chambre à four sont rarement en bâtiment annexe, elles occupent parfois une pièce dans l’habitation (généralement contiguës à la cuisine), derrière la grange ou à coté, accolées aux façades antérieures ou le four est construit dans la cheminée de la cuisine. Les exploitations sont toujours composées d’une grange centrale. Dans les petites fermes et les fermes à double logis, l’étable-écurie est située derrière le logis. Dans les fermes à trois travées de plan et plus l’espace réservé aux animaux est en travée parallèle. Au-dessus de la grange, le faux-grenier est appelé le "Chat-haut" , le "chaveau" ou le porche, il est destiné au stockage des gerbes avant battage. Il y a des charris ou avant-grange, mais ils sont souvent différents de ceux que l’on trouve dans la Vôge sauf dans le sud du canton où ils jouent aussi un rôle de distribution intérieure avec deux portes piétonnes de part et d’autre de la seconde porte charretière (Mazirot, Valleroy-aux-Saules, Madecourt). Ailleurs, la première entrée est souvent ouverte, la seconde entrée est fermée par une porte charretière qui ouvre sur la grange, la porte du logis est percée sur le mur latérale. Ce porche reste aussi parfois ouvert pour éclairer la seconde pièce en profondeur avec une fenêtre percée dans le mur latéral. Comme pour les chambr es à four, il y a peu de pigeonnier en bâtiment annexe, ils font aussi partie de la ferme, souvent aménagés dans le grenier dont on voit les nombreuses pierres d’envol en façade.
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gros-oeuvre
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grès ; calcaire ; moellon ; bois ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tôle ondulée ; tuile creuse ; tuile plate ; ciment amiante en couverture
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typologie
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ferme à double logis ; ferme en L ; ferme à charri ; ferme à pavillon
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type d'étude
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enquête thématique régionale (architecture rurale de Lorraine ; Xaintois)
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rédacteur(s)
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Zeller-Belville Catherine
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référence
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IA88001410
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© Région Lorraine - Inventaire général ; © Département des Vosges
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enquête
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2008 ; 2009
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date versement
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2013/11/15
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crédits photo
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Zeller-Belville, Catherine - © Région Lorraine - Inventaire général ; © Département des Vosges
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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