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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Village
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localisation
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Rhône-Alpes ; Drôme ; Rousset-les-Vignes
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aire d'étude
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Grignan
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dénomination
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village
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époque de construction
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Moyen Age ; Temps modernes ; 19e siècle
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siècle détail
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20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'occupation du site de Rousset serait conséquente à la fondation d'un modeste prieuré bénédictin à Saint-Pantaléon, porté en 989 dans le cartulaire de Cluny. En effet, plus tard, les moines en créent un autre moins d'une lieue plus haut. Cité pour la 1ère fois en 1327, ce prieuré existe cependant au 12e siècle, puisqu'un moine de Rousset, « Petrus, clericus de Rosato », est témoin d'une charte de Richerenches en 1151 (M. Bois). Son église dédiée à Saint-Mayeul, abbé de Cluny à la fin du 10e siècle, se situe « hors les murs », ce que confirme le toponyme Serre Mayol sur le plan cadastral de 1835. Il semble donc extérieur au « castrum de Rosseuf », probablement édifié vers la même période et consigné en 1214 dans les archives des Dauphins ; à cette époque, ce lieu fortifié est détenu en entier par Dragonnet de Montauban et son fils Raymond. Cependant, le prieur et seigneur de Saint-Pantaléon reste seigneur majeur de Rousset. En 1383, le prieur Des Villoses impose aux habitants de renforcer les fortifications, à cause des bandes de pillards qui parcourent la région. Mais le château et l'église de Saint-Pantaléon sont détruits, et la population se réfugie dans les murs de Rousset. Les fortifications du village, de forme approximativement rectangulaires, sont en partie conservées ; à l'angle ouest de la courtine sud-ouest, la tour carrée, dite Tour de Guet, surmonte une entrée du village qui en est l'un des éléments les plus anciens datable du 14e siècle. Sur l'angle sud de cette courtine est placée une tour circulaire, au retour de laquelle, côté est, le plan cadastral de 1835 montre un passage couvert ; aujourd'hui disparu, ce passage était peut-être une autre porte de ville, ouvrant sur l'étroite ruelle parallèle à la courtine qui longe la maison forte dite le Château. Sur le côté sud-est de l'enceinte, où les fossés ont été comblés en 1814, une autre porte, dite porte Neuve, entre l'église et l'ancien presbytère qui lui faisait face, a été démolie en 1869. La façade de la demeure du prieur, dite le Prieuré, donnait sur cette porte, protégée par un petit corps de garde, « la Gardette » (vendu en 1831). Une porte dérobée (poterne), sur le côté le plus escarpé de la courtine nord, a également disparu. L'église, agrandie au 18e siècle et qui a pris le vocable de Saint-Mayeul (auparavant Sainte-Marie-Madeleine), est elle-même dotée d'une tour médiévale sur son angle oriental. Il ne reste du côté nord-est de l'enceinte que la base d'une tour. A l'intérieur des murs, un dédale de ruelles isolait les îlots, reliés par de nombreux passages couverts. La place du Prieuré, à l'ouest de l'édifice, aère ce tissu urbain dense. Dès la fin du 15e siècle, le village s'est étendu hors de ses murs, d'abord au sud-est (la maison C 108 conserve une porte de cette époque), au-dessus de la route, puis dans la pente au sud, à partir du 18e siècle. En 1642, à la sortie nord du village est élevée la chapelle Saint-Sébastien, réalisation d'un voeu à la suite d'une épidémie. L'eau est amenée au village à la fin du 17e siècle, puis une nouvelle source est captée en 1719. A la Révolution, la maison commune s'installe dans le Prieuré. La municipalité entretient régulièrement les fortifications au 19e siècle, (en 1844, 1856 et 1878, maçons Cavard et Roussin). Sur la place du Jeu de Paume, au sud de l'église, un mûrier tricentenaire faisait la fierté de Rousset ; entouré d'une grille en 1859, il a été arraché vers 1875. Une maison donnant sur cette place abrite la mairie et l'école durant la seconde moitié du 19e siècle, puis la poste. Le cadastre de 1835 montre l'extension du village de l'autre côté de la Grand'rue (route départementale ou rue des Dauphins) et des deux chemins de Valréas et Saint-Pantaléon au sud. Près de ce carrefour sud, hors les murs, la place de la Fontaine doit son nom à la fontaine principale qui s'y trouve depuis 1757, établie à la suite d'une émeute de femmes ; une 2e fontaine est figurée à l'opposé, contre la courtine nord-ouest. La première, située sur un terrain devant être cédé pour la route départementale, est déplacée et reconstruite en 1844 (plans de Tourre, géomètre, J. Farnier, entrepreneur). Un lavoir public existe avant 1845, puis deux en 1861. Dès 1875, la construction de nouvelles fontaines est envisagée. Chaix, agent voyer cantonal, en dresse les projets en 1878, l'architecte Guilliny le devis descriptif en 1881, et les fontaines sont terminées en 1885 (entrepreneur Chapuis). Entre temps, le bâti s'est encore accru au sud, et en bordure de route au nord-est. Le bâtiment du groupe scolaire et mairie, achevé en 1909, complète son développement. Plus haut, le mur de soutènement de la place des Auches est reconstruit en 1912. Mais l'alimentation en eau du village reste insuffisante. En 1909, Maurice Durand, architecte, dresse les plans d'une nouvelle distribution et l'entrepreneur Bastian réalise les travaux d'adduction en 1913 ; la même année, un 3e lavoir est élevé près de l'église. La chapelle Saint-Sébastien désaffectée abrite une filature de soie jusqu'au début du 20e siècle. Les anciens bâtiments publics ont été vendus à des particuliers (prieuré, mairie-école, presbytère acheté en 1935 par J. Buffet, boulanger), qui les ont restaurés. Un jardin public aménagé au nord de la mairie accueille le monument aux morts déplacé là en 1999.
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description
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Dominant la plaine du haut de son rocher, le village occupe un site magnifique. En arrivant de l'ouest par la RD 538, ses fortifications s'imposent tout d'abord à la vue. Son aspect est moins sévère en venant de l'est, par la route de Nyons, bordée du côté de la colline des quelques maisons de Charbonelon. La route bifurque vers le sud, empruntant la rue des Dauphins qui passe devant la mairie, et à sa suite, sur le côté sud-est, devant un alignement de façades à travées à l'architecture homogène de type urbain; en face, les maisons conservent un aspect plus rural, avec un étage de soubassement au premier niveau : au-dessus, elles ouvrent de plain-pied de l'autre côté, sur la place de l'Eglise et la rue du Valat (emplacement des anciens fossés) qui rue débouche au sud dans le virage de la rue des Dauphins. Cette rue forme un arc de cercle contournant le centre du village et, avant de le quitter, les façades très remaniées de l'ancien château, donnent sur son dernier tronçon. A l'extrémité, une courte rampe d'accès monte à la Tour de guet. Sous la tour, le passage en arc brisé donne accès à la façade nord-ouest, beaucoup mieux conservée, de la maison forte. A l'arrière de cet îlot, le bâti de l'autre côté de la ruelle est en partie détruit. Quelques îlots subsistent au sud de l'église et du Prieuré qui constituent toujours le cour du village ; le quartier nord n'a pas résisté à la destruction, beaucoup de maisons sont en ruines, d'autres restaurées de façon abrupte. Depuis peu, les rues ont reçu des noms, la plupart hérités de la tradition. Hors les murs le village se prolonge au sud, formant un îlot compact cerné par la rue du Bourg, puis un bâti plus espacé le long de deux voies descendant vers Valréas : chemin de Champ Raclé et Chemin de Planas, où se côtoient dépendances agricoles et maisons de viticulteurs aisés.
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propriété
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propriété publique ; propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jourdan Geneviève
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référence
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IA26000114
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1997
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date versement
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2012/06/12
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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