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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn ; Vieux
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aire d'étude
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Pays du Vignoble Gaillacois, Bastides et Val Dadou
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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puits ; fontaine ; pigeonnier ; four à pain ; cour ; jardin
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époque de construction
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1er quart 17e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 2e quart 19e siècle
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année
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1839 ; 1845
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Une sauveté est instituée à Vieux au 11e siècle, dans les années 1037-1041 (Biget, 1990, p. 27). En 1269, l'évêque d'Albi Bernard cède la jouissance du péage à Béraud d'Anduze (Rossignol, 1865, p. 325). En 1294, Philippe Le Bel retire la seigneurie à l'évêque et confie le fief de Vieux à un laïque, Gérard de Casaubon (Lacger,1922, p. 236). Le château seigneurial s'est implanté sur un promontoire dominant le village. L'histoire de la seigneurie de Vieux est lacunaire. Nous savons qu'en 1511, Pierre d'Aubière était baron de Vieux. Germain de Saint-Félix et dame Jeanne de Casart l'étaient en 1594 et Jean de Saint-Félix en 1601 (Rossignol, 1865, p. 326). Les premières années du 17e siècle correspondent à une reconstruction complète du château sur un plan en U allongé d'un corps de bâtiment oriental en direction du sud. Dans les différents corps de bâtiments, la porte piétonne est établie sur le même modèle : le linteau est chanfreiné, les piédroits sont en quart-de-rond, amortis à la base par un congé en bec rentrant. Philippe de Ponsard vendit la seigneurie le 25 juin 1666 à François-Bernard Desprats, trésorier de France à Montauban qui le remit à son père, Antoine-Bernard Desprats, pour 49000 livres (Rossignol, 1865, p. 326). L'achat du château fut suivi d'une campagne d'aménagement qui peut être datée du 3e quart du 17e siècle. Une galerie à trois niveaux en appareil mixte, brique et calcaire, est élevée sur la cour avec un accès depuis la cour par un escalier en pierre. Une grotte artificelle, dont l'entrée est matérialisée par des pilastres en brique, est aménagée sous la terrasse. Peut-être au milieu du 18e siècle, la famille Deprats entreprend un réaménagement intérieur. A l'étage de l'aile orientale, la distribution en enfilade est déplacée en arrière de la façade sur jardin et les pièces accueillent une cheminée au décor de stuc. En 1751, Jérôme-Bernard Deprats épouse Marie-Louise de Fumel, de la seigneurie de Gratens (Haute-Garonne). Peu avant 1839 (date portée sur le linteau de la porte arrière du bâtiment occidental), E. Deprats vend tous les biens de l'ancienne seigneurie. Le château est divisé en deux lots. L'aile ouest, une partie de l'aile nord, la cour intérieure et une partie des terrains attenants furent achetés par une famille d'exploitants agricoles. En 1845, date portée sur le linteau de la porte, le corps de bâtiment occidental est doublé en profondeur. L'aile orientale en direction du sud est agrandie d'une remise agricole et d'un édifice agricole présentant sa façade sur rue sur le pignon. Au cours du 19e siècle, l'exploitation se spécialise dans la viticulture dont l'activité est affectée au rez-de-chaussée. Au début du 20e siècle, si l'on en croit la tradition orale, le pigeonnier situé au sud de la terrasse est démoli. Les voûtes d'arêtes des anciennes écuries sont démolies pour l'établissement de cuves en ciment vers 1950.
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plan
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plan régulier en U
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étages
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sous-sol ;2 étages carrés
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escaliers
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escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; badigeon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon
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couvrement
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voûte en berceau segmentaire
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique ; patrimoine vigneron du Pays Gaillacois
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rédacteur(s)
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Béa Adeline
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référence
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IA81011882
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© Conseil général du Tarn ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2010
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date versement
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2015/06/26
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dossier en ligne
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