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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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site d'écluse sur le Lot
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Clairac
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aire d'étude
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Tonneins
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hydrographie
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Lot (le)
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dénomination
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site d'écluse
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parties non étudiées
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moulin ; barrage ; écluse ; maison
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époque de construction
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4e quart 12e siècle ; 4e quart 16e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle
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siècle détail
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2e quart 16e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Un acte du Gallia Christiana date la fondation du barrage équipé d'un moulin en 1187, par l'abbé Arnaud. Un second moulin, battant, est édifié en 1545 à l'autre extrémité du barrage, côté Longueville. Vers 1580, d'après un mémoire de 1698 de l'intendant Bazin de Bezons, 4 écluses sont établies entre Aiguillon et Villeneuve-sur-Lot, dont celle de Clairac en 1582, comme l'indique un acte notarié. Selon Claude Martin, la digue et l'écluse auraient été refaites par des ingénieurs hollandais travaillant aux fortifications de la ville à l'époque de Louis XIII. Pourtant, les différents plans du siège de 1621 ne montrent qu'un barrage doté des moulins, mais dépourvu d'écluse. En 1726 existe un "pas volant" (pertuis ménagé dans la digue) qualifié de dangereux, permettant aux bateaux de franchir le barrage. Une visite du Lot en 1753 apprend que si les propriétaires riverains "font réparer avec soin la digue et les autres choses qui ont rapport avec leurs intérêts particuliers, ils négligent absolument les ouvrages concernant la navigation", comme c'est le cas en 1759. L'écluse balisée par 2 pieux plantés de part et d'autre en 1764, est détaillée sur le plan de l'ingénieur Lesage de 1767 : elle est fermée de pièces de bois (ou "tampes") empilées verticalement et manoeuvrées par un cabestan. Des réparations sont effectuées au "pas navigal" en 1774 par l'architecte Marsaudon. Dans les années 1840, lors d'une campagne d'amélioration des ouvrages de la basse vallée, un chenal est creusé et l'ancien système est remplacé par une écluse moderne, à portes busquées ; une maison d'éclusier est alors construite. Le bief est encore amélioré en 1868. La consolidation du barrage en 1893 est le dernier ouvrage de la vallée à bénéficier de travaux d'ampleur relative. Le déclin de la navigation déjà bien amorcé, aboutit au déclassement de la rivière par décret du 28/12/1926. Dans le cadre du plan de remise en navigation des cours d'eau du Lot-et-Garonne initié par le Département, l'écluse a été rétablie en 1999.
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description
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Le barrage sur le Lot est en contrebas de l'abbaye. Composé de pieux de bois en 1767, il est aujourd'hui maçonné. L'écluse sur la rive gauche côté faubourg de Longueville, attenante à un moulin, est construite en pierre de taille calcaire. La maison d'éclusier indépendante située de l'autre côté du chemin de halage, en rez-de-chaussée surélevé, est en moellon enduit couverte de tuiles creuses.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Beschi Alain
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référence
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IA47002282
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2002/05/14
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date mise à jour
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2011/09/24
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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