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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Le quartier dit Le Faubourg ou quartier balnéaire
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localisation
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Picardie ; Somme ; Le Crotoy
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aire d'étude
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Côte picarde
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lieu-dit
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Balnéaire (quartier)
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dénomination
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quartier
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époque de construction
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19e siècle ; 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'actuel quartier balnéaire était nommé 'le Faubourg'sur le cadastre napoléonien de 1828, afin de dissocier cet espace de ce qui est alors nommé le 'chef-lieu', à savoir le bourg actuel. Aujourd'hui compris dans l'agglomération, cet espace sablonneux était à l'origine très peu construit : ce quartier constitue de nos jours l'extension balnéaire de la ville. Trois moulins à vent étaient implantés en bord de mer : le moulin de la Galette, le moulin de la Fontaine et le moulin Saint-Pierre [fig. 5]. En 1846, l'ensemble des terrains communaux établis entre l'actuelle rue du capitaine-Guy-Dath et la digue Jules-Noiret sont concédés à quelques propriétaires privés : Polenne, Cuvelard, Bos, Guerlain et Fanthomme [fig. 2, 3 et 4] (source : A.D. Somme, 99 O 1321). Sur ces terrains sont construits l'établissement de bains Fanthomme, puis des maisons de villégiature. A l'origine, la digue Jules-Noiret n'existait pas, et les villas du front de mer disposaient d'un terrain plus important côté mer : cette digue est construite après 1945. Ce quartier connaît une croissance en profondeur, un nouvel îlot étant constitué entre la rue du Capitaine-Guy-Dath et la rue Carnot. Au début du 20e siècle est conçu le lotissement Bizet. Le développement du quartier est constant au cours de la 1ère moitié du 20e siècle. C'est le quartier où l'on profite de la plage et des bains de mer : le dernier des établissements de bains est tenu par A. Tellier, puis par Roux-Noiret. Le développement se poursuit pendant l'entre-deux-guerres : un lotissement est conçu autour de la rue Paris, avec de petite constructions en majorité élevées par des crotellois [fig. 26 et 27], le lotissement Bernard est établi en 1935, et 4 courts de tennis sont établis le long de l'avenue Carnot. Le front de mer est durement touché au cours de la Seconde Guerre mondiale : de nombreux édifices sont dynamités, parmi les plus importants de ce quartier, d'autres sont sinistrés et restaurés sans égard pour les dispositions antérieures [fig. 24]. Certaines villas laissent place à des immeubles à logements.
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description
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Ce quartier dont les limites ont été définies arbitrairement pour cette étude, correspond à une extension urbaine vers le nord-ouest, consécutive au développement des activités balnéaires. La voirie reprend des voies anciennes visibles sur le cadastre napoléonien de 1828 : rue des Chalets, rue du Capitaine-Guy-Dath (ancienne rue de la Fontaine) et rue Carnot. Elles sont coupées par des voies assurant la desserte de la plage : rue de Paradis, allée Beau-Soleil, rue des Merlettes, allée Bellevue, allée du Bon-Air. Impasse de la Galette, quelques pans de murs de l'ancien moulin transformé en maison de plaisance, encore en place après 1945, sont encore difficilement visibles. En bord de mer, les maisons sont de type villas, à l'arrière, types des petites maisons à tendance rurale (rue des Chalets, rue du Phare). La rue des Chalets était anciennement composée de maisons mitoyennes à pignon et ferme débordante et aisseliers en façade leur donnant un style 'chalet'aujourd'hui totalement absent, les édifices ayant été dénaturés.
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type d'étude
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patrimoine de la villégiature (la Côte picarde)
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rédacteur(s)
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Justome Elisabeth
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référence
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IA80001710
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© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
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enquête
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2002
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date versement
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2008/06/28
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date mise à jour
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2008/11/27
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crédits photo
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Monnehay-Vulliet, M.-L. - © Inventaire, général, ADAGP ; © AGIR-Pic
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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