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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Scierie dite caisserie Harmand-Fercot, puis Valentin, actuellement usine de matériel électroacoustique AAC
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localisation
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Picardie ; Oise ; Lacroix-Saint-Ouen
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aire d'étude
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Oise
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adresse
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1 avenue de la Forêt
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destinations successives
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usine de matériel électroacoustique
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dénomination
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scierie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; bureau d'entreprise ; cour
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époque de construction
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limite 19e siècle 20e siècle ; milieu 20e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Scierie et caisserie Harmand-Fercot, fondée en 1848. Les bâtiment industriels remontent selon toute vraisemblance à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. En 1929, l'usine, toujours spécialisée dans la fabrique de boîtes et caisses en bois, porte la raison sociale Jean Valentin. Au milieu du 20e siècle, l'usine est agrandie. Elle est convertie avant 1962 en usine de matériel électroacoustique portant la raison sociale Electrotechnique moderne, spécialisée dans la fabrication de postes radio amateur et radio récepteur de télévision. L'entreprise est rachetée ensuite vers 1990 par AAC (Application Acoustique de Composites) , spécialisée dans l'assemblage de membranes de hauts-parleurs Neos. En 1901 : installation d'une nouvelle chaudière à vapeur construite par Montupet, ingénieur à Paris, destinée à alimenter la machine à vapeur. Du 11 au 26 juin 1936, une grève suscitée par les négociations sur la semaine de 40 heures et les congés payés sans réduction de salaire touche l'entreprise Valentin. On compte 23 salariés grévistes sur un total de 37 salariés. En 1962, l'entreprise compte plus de 50 salariés. En 2000 : 8 salariés.
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description
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Les ateliers de fabrications comportent deux halles longitudinales attenantes en brique et chaînage de pierre. Ils ont été élargis sur un côté par des constructions en parpaings de béton et ont subis plusieurs modifications dans leurs percements. Le sommet des pignons est en essentage de tôles nervurée. Les couvertures à longs pans et pignons couverts sont en matériau synthétique ou en tôle ondulée. A l'arrière, de l'un de ces ateliers, le hangar destiné au séchage est à charpente en bois apparente, recouvert d'un essentage de planches et couvert en appentis. Les bureaux, établis à l'emplacement de l'ancienne chaufferie, sont en brique et comportent une toiture en bâtière constituée de tôles nervurées. La cheminée d'usine en brique est établie sur un socle carré et s'élève actuellement à 15 mètres environ. Elle devait autrefois atteindre plus de 25 mètres. Perpendiculaire à la rue, un bâtiment, dont la destination originelle est inconnue, est construit en brique. Il comporte un comble à surcroît et une couverture en tuile plate.
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; étage de comble ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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brique ; pierre ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton ; bois ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; toit en bâtière
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couverture (matériau)
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tuile plate ; tôle ondulée ; matériau synthétique en couverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
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référence
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IA60001116
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© Inventaire général
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enquête
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1990
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date versement
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2002/10/01
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date mise à jour
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2011/10/17
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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