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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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carrière, plâtrière et briqueterie Morel
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localisation
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Ile-de-France ; Seine-Saint-Denis ; Montreuil
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aire d'étude
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Seine-Saint-Denis
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lieu-dit
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butte à Morel ; parc des Guilands
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adresse
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boulevard Chanzy ; 114 rue Paris
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dénomination
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carrière ; plâtrière ; briqueterie
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époque de construction
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19e siècle ; 20e siècle
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année
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1865 ; 1892 ; 1921
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette carrière de gypse est implantée en 1865 par Auguste Morel après autorisation préfectorale à l'emplacement de carrières artisanales attestées depuis le XVIIe siècle. C'est une des trois plus importantes exploitations de Montreuil. Trois bancs de gypse sont exploités à ciel ouvert, puis par des galeries. En 1892, François Morel qui prend la direction de la carrière y adjoint une briqueterie équipée de deux malaxeurs et d'une tailleuse de brique. Elle est alimentée par l'exploitation des couches interstitielles de marne. Vers 1900, la plâtrière compte quatre moulins à broyer, des fours, une bluterie pour le tamisage. Une voie ferrée métrique relie les galeries à la plâtrière et à la briqueterie. 25 voitures à chevaux assurent les livraison à Paris et en province. La production journalière est de 60 tonnes de plâtre (35 tonnes pour Paris et 25 tonnes pour la province) , de 20000 briques et de 400 poteries de cheminée. Du gypse est acheminé de Chateau-Thierry pour maintenir la production. En 1921, les grèves qui suivent divers accidents servent de prétexte à la direction pour arrêter l'exploitation. Le site reste en friche jusque dans les années 1960. Il sert un moment de terrain de moto-cross dans l'après guerre avant d'être remblayé vers 1960. Vers 1900, la carrière et la briqueterie occupe 250 ouvriers, dont 60 au front de taille. Le travail se fait en équipe de jour et de nuit.
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description
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Surface du site : 13000 m². Le premier banc de gypse (ou haute masse, 13 m de hauteur et composé de gypse dit fer de lance) est exploité à ciel ouvert. A partir du troisième tiers du 19e siècle, des souterrains sont creusés pour atteindre la deuxième masse de gypse (de 5 mètres, composée de gypse pied d'alouette). La troisième couche, de 1, 5 m d'épaisseur seulement, est composée de gypse saccharoïde. Elle est assez peu exploitée. Les couches sont séparées par des bancs de marne argileuse (18 m d'épaisseur).
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état
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détruit
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Decoux Jérôme
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référence
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IA93000071
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2003/03/18
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date mise à jour
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2007/03/13
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crédits photo
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Vialles, Jean-Bernard (reproduction) - © Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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