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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Eglise abbatiale Saint-Pierre et Saint-Paul
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localisation
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Alsace ; Bas-Rhin ; Neuwiller-lès-Saverne
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aire d'étude
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Bouxwiller
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adresse
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cour du Chapitre
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dénomination
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église ; collégiale ; église paroissiale
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édifice contenant
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abbaye de bénédictins
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4
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objets mobiliers
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époque de construction
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9e siècle (?) ; milieu 11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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Pinot François (architecte) ; Pertois Jean-Baptiste (serrurier, architecte) ; Boeswillwald Emile (architecte) ; Malade Jean-Etienne (sculpteur)
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historique
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A la fondation de l'abbaye, au 8e siècle, remonte peut-être le vestige d'une abside sous le choeur actuel. Au transfert des reliques de saint Adelphe, vers 846, correspond vraisemblablement, l'aménagement du caveau funéraire, dit "confession". La chapelle de chevet, remonte sans doute au milieu du 11e siècle, mais la sculpture des chapiteaux de la chapelle supérieure n'a été ajoutée qu'au cours de la première moitié du 12e siècle. Un incendie, en 1177, entraîne la reconstruction de l'église. En 1192, un texte fait état de travaux en cours. D'après l'analyse dendrochronologique, la charpente du toit de la nef est posée en 1258-1259. Le choeur, le transept et la première travée double de la nef, appartiennent à une campagne de travaux se situant entre 1180 et 1220 environ. Le restant de la nef a été bâti entre 1220 et 1258. Du 15e ou 16e siècle, datent l'aménagement de l'escalier en vis au nord du choeur et la coursière en bois du bras sud du transept. Le massif occidental est érigé en 1768-1773, à l'emplacement de la première travée ouest de la nef, par l'architecte de l'évêché de Strasbourg, François Pinot. Le serrurier, bronzier et architecte Jean-Baptiste Pertois exécute en 1773 la couverture en plomb de la tour (deux dômes séparés par un lanternon). Le décor sculpté est sans doute l'oeuvre de Jean-Etienne Malade, cité dans les comptes du chapitre. Au cours du dernier quart du siècle, la tour de croisée reçoit un dôme de style classique couronné par un lanternon. Après la Révolution, l'abbatiale est dévolue à la paroisse. En 1788, la couverture surmontant la tour occidentale est déposée et remplacée, en 1811, par un toit en terrasse. L'architecte Emile Boeswillwald restaure l'église de 1852 à 1858. Il consolide la face sud du choeur, reconstruit la sacristie qui s'y appuyait et remplace le dôme de la tour de croisée par la flèche rhomboïdale, toujours en place. Les remplages disparus des fenêtres de la nef sont remplacés en 1899, dans le style du 13e siècle.
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description
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Eglise approximativement orientée, entièrement appareillée en grès rose à l'exception de la chapelle de chevet crépie. Sous le choeur s'étend, entre deux couloirs, le caveau voûté en berceau de la "confession", qui abritait le corps de saint Adelphe jusqu'au 11e siècle ; les ouvertures dans les murs des couloirs permettaient aux pèlerins de voir le tombeau. La face orientale, incurvée, semble être le vestige d'une première abside. Contre le mur est du choeur, se situe la chapelle à étage du 11e siècle, avec trois vaisseaux et trois absidioles, ajourée de petites fenêtres percées à cru. La salle inférieure, dite ( à tort) chapelle Sainte Catherine, compte douze travées voûtées d'arêtes et colonnes à chapiteaux cubiques. La chapelle haute, dédiée à Saint-Sébastien, a des bas-côtés plafonnés et un vaisseau central avec charpente apparente (depuis le 19e siècle) ; les chapiteaux de ses six colonnes sont entièrement sculptés en taille d'épargne de motifs romans (restaurés). Le choeur de plan carré, voûté d'ogives, donne accès à la chapelle Saint-Sébastien ; la sacristie nord, romane, est voûtée en berceau. Le transept de trois travées, voûté d'ogives, s'ouvre sur deux chapelles orientales, voûtées de même, surmontées de salles hautes voûtées d'arêtes (au nord, ancien oratoire avec autel d'origine). Une tourelle d'escalier, dans l'angle sud-ouest du transept, donne accès à la salle haute sud, par l'intermédiaire d'une coursière en bois. Le vaisseau central, flanqué de bas-côtés, compte trois travées doubles, la travée orientale à voûte d'ogives quadripartite, les deux occidentales à voûtes d'ogives sexpartites. Les deux premières travées des bas-côtés sont voûtés d'arêtes, les suivantes d'ogives. Le choeur, le transept, la tour de croisée et la première travée de la nef, ont des baies, roses et frises d'arceaux de style roman. Les deux travées occidentales de la nef, avec arcs boutants et baies en arc brisé sont de style gothique. La porte nord, dite "des Morts", vers l'ancien cimetière, comporte des colonnettes, les statues des saints patrons et un Christ du Jugement Dernier au tympan, ainsi que des traces de porche. A l'ouest s'élève le massif occidental baroque. Le vestibule central donne accès à la nef et aux escaliers en vis (vers la tour centrale) des salles latérales. La façade, avec avant-corps à fronton, est ornée d'ailerons en console. De part et d'autre de la porte, niche avec statues de 1901, sur la tour, statues allégoriques et groupes d'angelots.
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étages
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3 vaisseaux
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gros-oeuvre
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grès ; moyen appareil ; moellon ; enduit
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décor
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sculpture (étudiée dans la base Palissy)
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Chapiteaux à feuillages. Les sculptures figurées des portes, des élévations et du massif sont étudiées en sous-dossiers.
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typologie
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coursière ; tourelle d'escalier ; baie en arc brisé ; colonne ; massif-antérieur ; transept ; tympan ; tour de croisée
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protection MH
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1840 : classé MH
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1930 : confirmation du classement dans le J. O.
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Parent Brigitte ; Meyer Jean-Philippe ; Fritsch Emmanuel
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référence
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IA67009917
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2009/10/15
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date mise à jour
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2013/09/05
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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autre dossier
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dossier de protection
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