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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison
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localisation
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Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Marcigny
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aire d'étude
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Marcigny
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adresse
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43 rue du Général de Gaulle ; 2 rue Saint-Nicolas
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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boutique
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époque de construction
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12e siècle ; 2e moitié 15e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Vestiges du 12e siècle ; arc gothique ; construction de la seconde moitié du 15e siècle ou du début du 16e siècle ; ouvertures du 18e siècle (?) ; reprises du 19e siècle.
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description
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Placée en angle de rue entre la rue Saint-Nicolas, la rue du Général de Gaulle et l'impasse de la Boucherie, cette maison rassemble trois parties, séparées par des murs de refend plus épais d'axe est-ouest et lisibles par les décalages en terme de niveau de sol : une partie au sud, à l'angle entre la rue du Général de Gaulle et l'impasse de la Boucherie, une partie centrale ayant façade sur la seule rue du Général de Gaulle, et une partie nord, comprenant le local commercial au rez-de-chaussée, et ayant deux façades sur la rue du Général de Gaulle et la rue Saint-Nicolas. La partie centrale, servant entièrement d'habitation, contient l'escalier tournant de pierre qui permet de desservir l'ensemble des étages des deux parties les plus septentrionales : à l'est de cet escalier, une ancienne cour intérieure a été couverte au seul niveau du rez-de-chaussée. Rez-de-chaussée, un étage carré, combles à surcroît pour le n° 43 rue du général de Gaulle ; rez-de-chaussée, deux étages carrés, combles à surcroît pour le n° 2 rue Saint-Nicolas. L'histoire de la construction des trois parties est différente. Ainsi, la partie sud, organisée autour d'un escalier de pierre rampe sur rampe, comprend à tous ses niveaux des baies chanfreinées (portes intérieures et petites fenêtres en façade), qui doivent dater de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle ; ces éléments doivent être contemporains du segment de façade en pan-de-bois visible au premier étage de cette partie, constitué de deux registres de petites croix de Saint-André séparés par des poutres horizontales à mi-hauteur de l'étage : en léger encorbellement sur solives, ce premier étage semble d'origine, alors que le pan-de-bois du second étage est en fait une ferme de charpente remplie de briques industrielles. Toujours dans cette partie sud, les ouvertures les plus à l'est des étages, témoignent d'une reprise tardive : couvertes d'arcs surbaissés à feuillure extérieure, elles datent du 18e siècle, y compris peut-être la porte d'entrée sur l'impasse, couverte d'un arc en plein cintre, avec clef et impostes saillantes. Le reste des ouvertures de cette partie sud datent du 19e siècle. C'est le mur séparant cette partie sud de la partie centrale, qui comporte, au premier étage, le seul fragment roman (12e siècle) vraiment en place : il s'agit d'une porte constituée de pierres de taille finement layées, et liée à un segment de mur constitué de moellons assez bien équarris et disposés en assises régulières. Les autres éléments qui pourraient être de la même période sont dans le mur de façade sur la rue du Général de Gaulle, au niveau des combles qui règnent sur la partie centrale et la partie nord : il s'agit de meurtrières, massivement constituées de pierres layées (12e siècle), mais incluant quelques pierres brettelées (reprises de l'époque gothique ?) ; surtout, ces meurtrières incluent dans leur appui, pour deux d'entre elles, des pierres de chapiteaux sculptées, à décor de tenture et de feuilles de chêne (12e siècle). Les deux meurtrières les plus septentrionales sont associées à des ouvertures plus basses, aujourd'hui murées et recoupées par le sol actuel : des traces d'anciens planchers et de corbeaux qui fonctionnaient avec ces dernières indiquent un changement des niveaux de sol, les meurtrières ayant été utilisées avec un sol plus haut de 60 cm. L'ensemble laisse à penser qu'une sorte de tour défensive pouvait prendre place dans l'actuel tiers nord de la maison. A part cela, le reste de la partie centrale ne montre que des aménagements (ouvertures et cheminées) datant du 19e siècle ; notons tout de même une réutilisation d'une poutre sculptée au premier étage, qui a la même mouluration que les poutres remployées du monastère dans diverses autres maisons de la ville. Enfin, pour la partie nord de la maison, tous les autres aménagements sont également datables du 19e siècle, mis à part un grand arc intérieur visible au rez-de-chaussée (local commercial), et qui est maj oritairement constitué de pierres brettelées (époque gothique). Escalier tournant de pierre au n° 43 rue du Général de Gaulle ; escalier tournant de bois au n° 2 rue Saint-Nicolas ; escalier rampe sur rampe de pierre à une seule volée droite dans la partie contre l'Impasse de la Boucherie.
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant ; escalier dans-oeuvre : escalier droit
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gros-oeuvre
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pan de bois ; maçonnerie
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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pré-inventaire
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rédacteur(s)
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Chaléat Franck
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référence
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IA71001760
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© Région Bourgogne - Inventaire général ; © Ville de Marcigny
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enquête
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2010
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date versement
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2014/01/28
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crédits photo
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Kuntz, Thierry - © Région Bourgogne - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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