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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison ; office de tourisme
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localisation
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Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Marcigny
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aire d'étude
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Marcigny
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adresse
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1 place des Halles ; 50 rue du Général de Gaulle
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dénomination
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maison
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époque de construction
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15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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année
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1551
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Ouvertures de la fin du 15e siècle ; pan-de-bois du 16e siècle (?) ; reprises du 19e siècle et du 20e siècle. L'ancienne boutique est aujourd'hui occupée par l'office de tourisme.
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description
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Ce bâtiment est en angle de rue entre la Place des Halles et la rue du Général de Gaulle, et rassemble en fait deux parties accolées, séparées par un mur de refends d'axe nord-sud : la partie orientale est en angle entre la place des Halles et la rue du Général de Gaulle, et la partie occidentale comprend deux corps de bâtiment organisés en un L très aplati, en partie autour de la cour intérieure du n° 3 place des Halles. C'est contre le nu est de ce mur de refends qu'est implanté le système principal d'escalier droit rampe sur rampe permettant de gagner les étages. Dans cette partie ouest, le corps de bâtiment sur la place montre des ouvertures anciennes remontant au 18e siècle, notamment les fenêtres des étages, toutes en arc surbaissé, y compris la lucarne du toit (décorée en son centre d'une palmette). Se rattachent à cette époque la cheminée de pierre du second étage, ainsi que trois portes intérieures à cadre de pierre couvertes en arc surbaissé, à savoir une vers le sud à chaque étage, et une vers l'est au premier étage : parmi celles-ci, les deux portes vers le sud ont un seuil constituant une marche, et la différence des niveaux de sol montre qu'on a rattaché tardivement ce corps nord à l'aile sud longeant la cour du n° 3. Cette aile ne montre aucun élément clairement datable, mais possède sur la cour une façade en pan-de-bois très simple (uniquement des poteaux verticaux, du 19e siècle ?). Le reste des aménagements intérieurs montre des reprises du 19e siècle, notamment la cheminée du premier étage. Pour ce qui est de la partie orientale de l'édifice, en angle de rue, plusieurs éléments montrent l'implantation d'une demeure d'esthétique gothique à cet endroit : au rez-de-chaussée, deux anciennes arcades sur les deux faces, brettelées, mais dont le profil est invisible dans sa totalité ; deux anciennes croisées à moulures prismatiques au premier étage, ainsi qu'une fenêtre étroite chanfreinée avec congé en glacis concave ; une façade à pan de bois en encorbellement, doté de fenêtres et de croisées chanfreinées au second étage. Dater ces divers éléments d'une seule phase de construction semble impossible : ainsi, le pan-de-bois du second étage, bien qu'enduit, est la continuité du pan-de-bois visible au même niveau au n° 52 de la rue du Général de Gaulle, et date plutôt du 15e siècle à cause des grandes croix de Saint-André qui caractérisent sa structure ; on peut rattacher à la même époque la fenêtre étroite chanfreinée de la façade nord. En revanche, les deux anciennes croisées du premier étage (traverses et meneaux de bois disparus) semblent témoigner d'une campagne de réalisation plus tardive (16e siècle) : les moulures prismatiques, très débordantes, sont presque maniéristes et la croisée de la façade orientale est décorée sur son appui d'une citation latine surmontant un chronogramme "1551", tandis que son larmier, décoré de motifs de rinceaux flamboyants, repose sur de petits culots en forme d'écus portant les monogrammes christique et marial. La citation latine est transcrite comme suit : "Fiat voluntas tua, domine, super nos, quam admodum speravimus in te : in te domine speravi non confundar in oeternum". Si la pierre avec chronogramme a pu être ajoutée postérieurement, il n'en reste pas moins que les deux baies ne peuvent relever que du 16e siècle. Quant aux arcades disparues du rez-de-chaussée, elles peuvent être liées à l'une ou l'autre des phases de construction. Seule la porte de l'extrémité ouest de la façade nord, actuellement très dissimulée, est ornée d'une moulure en quart de rond entre deux canaux qui peut témoigner d'une reprise contemporaine (16e siècle ?). Rez-de-chaussée, deux étages carrés, combles à surcroît pour la partie ouest ; rez-de-chaussée, deux étages carrés, combles pour la partie est ; escaliers dans-oeuvre : escalier en pierre et en bois, rampe sur rampe, à une volée droite ; escalier tournant de ciment à une seule volée en retour d'équerre ; escalier droit de bois pour ga gner les combles de la partie orientale ; escalier tournant de bois à trois volées pour les combles de la partie occidentale.
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier droit ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant
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gros-oeuvre
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maçonnerie ; pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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1931/04/17 : inscrit MH
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Maison de bois : inscription par arrêté du 17 avril 1931
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type d'étude
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pré-inventaire
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rédacteur(s)
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Chaléat Franck
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référence
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IA71001759
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© Région Bourgogne - Inventaire général ; © Ville de Marcigny
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enquête
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2010
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date versement
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2014/01/28
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crédits photo
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Kuntz, Thierry - © Région Bourgogne - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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autre dossier
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dossier de protection
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