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Réponse n° 49

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site moulin à papier Besson, puis usine métallurgique dite clouterie du Bas, actuellement de la société Rivex
localisation Franche-Comté ; Doubs ; Ornans
aire d'étude Ornans
lieu-dit Lonège (en)
adresse rue des Usines du Bas
hydrographie la Loue
dénomination moulin à papier ; usine métallurgique
parties non étudiées enclos ; cour ; jardin ; logement patronal ; atelier de fabrication ; bassin de retenue ; bief de dérivation
époque de construction 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
année 1830
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique En 1728, une papeterie est construite sur la rive gauche de la Loue. En fait, il s'agit de moulins polyvalents abritant une huilerie, un moulin à blé, un battoir à chanvre, un battoir d'écorces, une scierie, une papeterie. Le 5 juin 1798, Joseph Besson achète l'établissement. Il abandonne la fabrication du papier et développe la production du moulin à blé. Le 16 mars 1827, son fils, Pierre-Eléonor Besson, reçoit l'autorisation d'agrandir les bâtiments pour installer un martinet. L'huile et le bois sont envoyés à Dijon, Lyon, Besançon et dans les montagnes jurassiennes. C'est le deuxième moulin du département du Doubs pour l'importance de sa production. Le 2 décembre 1862, Jean-Baptiste Perreur, industriel de Vuillafans, acquiert les bâtiments et installe une clouterie. Associé en 1868, à l'ingénieur Gabriel Jarre, la société prend le nom de"Société des Usines d'Ornans" puis "Clouteries du Phénix" qui en 1887 devient une filiale de la Société des forges de Franche-Comté sous le nom de "Jarre et Cie", le directeur en est Charles Olivier. En 1880, l'établissement produit 18 000 t. d'acier pour 20 000 t. de houille en provenance de Saint-Etienne. La moyenne des ventes se situe autour de 50 tonnes par mois. L'exportation est active vers la Suisse, l'Italie et l'Espagne ou une filiale est créé en 1892. Pendant la guerre, l'activité connaît une hausse sensible d'activité. Le 14 juin 1915, la société devient "la société anonyme des usines d'Ornans". En 1917 le parc des machines outils est renouvelé. En 1918, la production de la clouterie est de 1500 t. par an. En 1925 elle est réduite à 1200 t. Après la guerre, le 1er avril 1919, la société est louée par la société suisse Oerlikon. La société se recentre sur la clouterie. La production redevient régulière sur la base de 100 tonnes par mois. En 1923, la société achète un terrain pour développer la scierie qui s'excerçait dans l'ancienne papeterie. A cause des frais de transport la scierie fermera ses portes en 1935. En 1928, la fabrication des clous à tige ronde et celle des tire-fond pour la SNCF sont transférées de Fraisans à Ornans. L'activité de la clouterie reprend pendant l'Occupation, grâce aux commandes de l'étranger. Le 30 octobre 1942, un incendie détruit en grande partie les bâtiments et l'outillage. De ce fait, en 1945, la production n'est plus que de 213 t. de clous et de 68 t. de tire fond. En 1949, la production est de 1200 t. de clous et 460 t. de tire-fond, en 1954 elle est de 620 t. de clous, 260 t. de tire-fond, en 1958 260 t. de clous, 560 t. tire-fond. L'activité reprend avec la création, à Amancey, d'un atelier de roulage, fendage. La production est orientée vers les pièces de petites dimensions atteignant couramment le chiffre de 110 millions de francs. Depuis 1980, Rivex oriente son activité vers le secteur de l'industrie automobile qui représente 60% des débouchés.
En 1844, les moulins Besson comptent 17 meules de blé, 25 scies, 1 huilerie, 1 moulin à écorce et 1 martinet.
Les moulins Besson emploient 33 ouvriers. En 1880, les clouteries Phénix emploient 300 personnes. En 1910, l'établissement occupe plus de 600 personnes. Peu après la 1ère guerre mondiale l'effectif est de 300 personnes. En 1949, la clouterie emploie 75 personnes. En 1973, la société Rivex atteint 200 personnes.
description Les ateliers sont en moellon calcaire enduit, avec un étage carré, toit à longs pans et demi-croupe couvert de tuile mécanique. Le logement patronal, à élévations à travées, possède deux tourelles à toit conique et toit en pavillon couverts en ardoise.
élévation élévation à travées
étages 2 étages carrés
escaliers escalier de distribution extérieur ; escalier demi-hors-oeuvre ; escalier dans-oeuvre ; escalier droit
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (type) toit conique ; toit en pavillon ; toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert ; noue
couverture (matériau) tuile mécanique ; tuile plate
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Hamelin Liliane ; Claerr-Roussel Christiane
référence IA00014696
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 1980
date versement 2002/04/12
date mise à jour 2011/07/26
crédits photo Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 1981
 
dossier en ligne
 
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Requête ((moulin à papier) :DENO )
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